Ecouter de la musique depuis la destruction du Temple
Halacha Yomit – Rav Freddy Elbaze
Ecouter de la musique. Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Cette publication est dédicacée pour la réfoua shéléma de Aharon Ben Routh
Dans la Michna de Sota 48 : il est enseigné que depuis la disparition du Sanhédrin, on n’a plus le droit de chanter au cours d’une réception dans laquelle on sert du vin. Isaïe 24.
Dans le Talmud de Jérusalem, il est expliqué le lien entre le Sanhédrin et le chant sur du vin ; de la façon suivante le Sanhédrin était composé de 70 grands Sages d’Israël ; Par conséquent, celui-ci était craint et respecté du peuple ; et donc, les chants étaient « plus » que religieux ; mais avec la perte de cette « grande assemblée », des paroles, qui ne vont pas avec l’esprit de Notre Sainte Torah, accompagnent les différentes musiques ; voici pourquoi la musique est interdite dès l’instant, où celle-ci est émise lors d’un cocktail.
Le Meïri (Guitin 7) a écrit qu’il est permis de chanter des louanges au Créateur, des pyoutim et des Mizmorim, même autour d’un cocktail. Mais le Talmud interdit avec force, toute musique instrumentale, et quelles que soient les circonstances. Et ainsi a écrit le Rambam : « Depuis la destruction du Temple, les Hakhamim ont interdit la musique, quelque soit l’instrument utilisé, à cause du deuil de Jérusalem. Même chanter autour du vin, et sans instrument musical est interdit ; cependant le peuple d’Israël a prit l’habitude de louer Hachem par de beaux pyoutim (poèmes), même a une table où l’on sert du vin. »
On apprend de là, que toute utilisation d’un instrument de musique, est interdite ; mais chanter « avec le cœur » de la musique est toujours autorisé. Ainsi a tranché le Choulhan Aroukh.
Certains décisionnaires expliquent les paroles du Rambam, comme autorisant de chanter des louanges à Hachem même avec de la musique ; ainsi a tranché le « kénesset haguedola ». D’autres ne sont pas de cet avis, et interdisent systématiquement. Cependant lors d’un Séoudat Mitzva comme un mariage ou une Bar Mitzva… l’habitude est de permettre de chanter des « Chiré Kodesh », même avec de la musique.
Les décisionnaires contemporains, ont autorisé aussi d’écouter des « chiré Kodesh » à la radio ou sur une cassette ; ainsi a tranché Notre Maître Rav Ovadia Yossef Zatsal explique: car la guézera des Hakhamim ne concerne pas de la musique émise par voie d’onde.
Néanmoins pendant les 3 semaines qui séparent le 17 Tammouz du 9 Av, Maran Rav Ovadia Yossef Zatsal a interdit d’écouter de la musique quel que soit son mode de diffusion. Mais chanter sans musique reste toujours autorisé (musique kodesh).
Les articles de « Halakha Yomit » sont traduits et adaptés par le Rav Freddy Elbaze. Les articles originaux sont issus du site Halacha Yomit
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