Divré Torah Paracha Bamidbar Mont Sinaï et humilité Réouven Carceles

Divré Torah Paracha Bamidbar – Mont Sinaï et humilité – Réouven Carceles

Mont Sinaï et humilité
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Cette publication est Léilouy Nichmat / Lélévation de l’âme de Hanna Bat Rivka (Laure-Anna Teboul) et de Zahrie bat Zerda et Avraham (Chlouch)

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Dès le début de la Paracha Bamidbar, il est question de compter les bénei Israël, par tribu et par famille, tous les camps selon les familles, les hommes de plus de 20 ans, qui constituent l’armée d’Israël! Par contre, il est est écrit dans le premier verset de la Paracha Bamidbar : « Hachem parla à moché dans le désert du Sinai, dans la tente d’assignation, le premier jour du deuxième mois, la deuxième année de leur sortie d’Égypte » (chap 1/1)!

Cela nous montre, qu’hachem a dit à moché dans tous les détails, d’effectuer le recensement, et il est dit avec précision à quelle date il doit s’effectuer, la question donc ici, est de comprendre pourquoi au sinai, 613 mitsvots ont été données, et on ne trouve dans presque aucune mitsva l’endroit où elle a était dite à moché, ni à quelle date, alors qu’on voit bien ici, que le verset détaille, tout cela minutieusement!  Pourquoi autant de détails pour une seul mitsva?

Alors, au delà du fait, que c’est par amour qu’il leur porte, comme nous le précise rachi, nous savons, que nous sommes maintenant proche, des « trois jours de hagbala » (pendant lesquels, il nous sera interdit d’approcher de la montagne), au cours desquels, hachem a demandé à moché de dire aux béne israel de se sanctifier, de se purifier, de changer leurs vêtements et se garder de toute faute, car dans trois jours, hachem descendrait sur le mont sinai pour donner la Torah !

Nos sages expliquent (pessa’him 116b) : à chaque génération, l’homme doit se considérer, comme si c’était lui-même qui était sorti d’Égypte, le Arizal, explique aussi, dans la notion de Pourim, que c’est une chose qui se réanime chaque année, et qu’on doit le vivre sur le moment, cela signifie qu’il a été institué la notion que chacun, que ce soit à hanouka, pourim ou matane Torah etc…doit sentir en lui-même ce qui s’est passé à cette époque là, et la vivre comme si c’était aujourd’hui, car ces choses se prolongent à chaque génération, et si l’homme ne se représente pas en pensée ce qui est arrivé, alors aujourd’hui non plus, il ne pourra pas recevoir la lumière qui nous arrive en ces jours saints. C’est pour cela, qu’on doit comprendre aussi, qu’aujourd’hui, il y a un concept de « trois jours d’hagbala« , où nous devons nous sanctifier et nous préparer a recevoir la Torah, faire les préparatifs spirituels pour le mériter ! Et ce n’est pas seulement à comprendre au sens spirituel, puisque nous savons de nos sages, que toute les âmes de tous les béne Israël, se sont tenues au mont sinai, et toutes ont entendu : »je suis hachem votre D« !

De là, nous voyons, que le premier verset de la Paracha Bamidbar, nous met de suite dans une atmosphère propice a recevoir la Torah, et de plus, il nous fait savoir, que les choses ont été dites la « 2eme année », encore un détail ici, alors que nous savons que la thora a été donné la 1ère année de la sortie d’Égypte, mais hélas, les béné Israël avaient fauté avec le veau d’or ! C’est la raison pour laquelle, le verset est aussi précis, pour nous faire comprendre, que si vous êtes les béne Israël qui veulent recevoir de nouveau la Torah, pas comme la 1ère année, où vous avez fait la faute du ‘eguel (veau d’or), alors vous devez vous préparer à la recevoir de plusieurs point de vue!

Et Comment??

Dans le désert, c’est à dire avec humilité, vous effacer, et comme l’ont dit nos sages (nedarim 55a) : »la Torah ne s’acquiert que pour celui qui se rend lui-même dépouillé comme un désert », c’est à dire que l’homme doit s’effacer lui-même, annuler son orgueil, la sensation de l’ego, s’annuler devant l’autre, et se conduire avec humilité envers tout juif, d’ailleurs, c’est ce que nous dira rachi : »un homme comme un seul cœur », l’unité, et apprendre la mitsva d’aimer son prochain comme soi-même, ainsi il peut arriver à matane thora.

Ensuite, le verset poursuit : « dans la tente d’assignation« , car nous devons rentrer à l’intérieur de la tente de la thora, nous installer dans l’étude, car c’est le fait même de l’étude qui est la meilleur préparation à recevoir la Torah, et pour cela, il faut aussi, la condition d’être le premier du deuxième mois, c’est a dire, être dans l’état du « deuxième », pas du « premier », sans orgueil, car la Torah s’acquiert par l’humilité (ta’anit 7a), et en aucun cas dans l’orgueil!

Shabbat shalom

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Fin de l’article « Divré Torah Paracha Bamidbar – Mont Sinaï et humilité – Réouven Carceles » mis en ligne  26 mai 2017 et mis à jour le 20 mai 2020.

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