Nous devrions être muets – Mickaël Marciano
Nous devrions être muets
Le ‘Hafets ‘Haim dans Chmirat Halachon, Chaar Tevouna, explique :
Si un homme se met dans l’esprit qu’il ne peut plus parler et que tous les médecins n’arriveront pas à le guérir, et qu’un médecin vient et le guérit gratuitement, alors cet homme-là va aimer véritablement ce médecin. Il va courir pour faire tout ce que le médecin lui demandera. À plus forte raison, il ne sera pas effronté en parlant mal contre ce médecin.
Il en est de même en ce qui nous concerne. Hachem a fait mériter à l’homme un nefesh qui parle (qualité en plus, que tous les autres êtres vivants comme les animaux qui ne l’ont pas) afin qu’il puisse mériter par cela le monde éternel par la torah et les mitsvot.
Et lorsqu’un homme faute avec sa bouche une centaine de fois en prononçant des paroles interdites, la logique serait que le matin, Hachem ne lui rende plus ce nefesh qui parle. Mais Hachem, par Sa bonté infinie est miséricordieux, lent à la colère, il attend que peut-être ses enfants fassent Techouva.
C’est ce que dit la Guemara ‘Houlin page 89 : « Que peut être le but de l’homme en ce monde ? Se considérer comme un muet, c’est-à-dire qu’il doit se rappeler tout le temps que, par le fait qu’il a trébuché et fauté avec sa bouche, le jugement serait qu’il aurait du être muet, mais Hachem a une grande Bonté et attend.
Comment cet homme pourrait-il re-fauter avec sa bouche a l’image du médecin qui guérit ?
À nous de nous renforcer sur ce sujet et faire attention à nos paroles, qui ont une grande force, à un tel point que c’est comme si on avait offert des Korbanot.
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