Dès le début du mois de Adar, on redoublera de joie!
Rav Haym Ishay
Mois de Adar
Mishénikhnass Adar marbim bésim’ha!
Dès le début du mois de Adar, on redoublera de joie!
Question 1 & 2: A votre avis pour quelle raison? De plus, combien de fois le nom de l’Eternel figure-t-il dans la méguilat Esther?
Réponse : Deux questions sans lien apparent et pourtant:
Le nom de D-ieu n’apparait absolument pas dans la méguila, on y fait allusion de par l’expression Hamélekh lorsqu’il est mentionné sans citer le nom de Ahashvérosh, ce qui change de façon monumentale la lecture de la méguila.
Ainsi lorsque le verset 8 du troisième chapitre fait mention du début de la demande d’Amane d’éliminer les juifs du fait qu’ils n’observent point les lois du roi et qu’il n’est pas bon pour le roi de les laisser agir de la sorte. Il est clairement fait allusion au fait que les juifs participèrent au grand repas d’A’hashvérosh contre l’avis du grand de la génération Mordekhaï et finirent par transgresser l’interdiction d’idolâtrie au cours de ce fameux repas ayant duré six mois!!! Et de ce fait ont transgressé les lois de la Torah, n’ayant point respecté les ordonnances et lois du Roi des Rois Akadosh baroukh hou!!!
Par la suite tous les miracles eurent lieu de manière cachée mais que leur joyeux dénouement ne sera possible qu’après que Mordekhaï et Esther demandèrent au peuple de se repentir à travers jeunes et prières, pour bien nous faire comprendre que notre survie et protection ne dépendra que de notre capacité à nous repentir en observant la Torah, ses lois et concepts ainsi que ses sages.
De plus, on notera que Tel qu’il est rapporté dans le Talmud dans le traité sotta et les commentateurs tels que le Hida (Rabbi Haïm Yossef David Azoulay zatsal) et le Ben yého yada (Rav Yossef Haïm plus connu sous le nom du ben ich haï) que le terme « simha » (joie) est le nom de la présence divine en notre demeure.
Une présence divine cachée demeurant parmi nous par le mérite de notre observance de la torah et des mitsvot.
On constate de par les nombreux miracles cachés qui ont eut lieu à Pourim que la présence divine se fait d’autant plus ressentir durant cette période.
D’où cette expression Talmudique nous signifiant que nous nous devons de redoubler de joie durant cette période de par les nombreux miracles que notre peuple a connu durant cette période à travers notre histoire et non qu’à la seule période de Mordekhaï et Esther.
Mais aussi, un dicton talmudique, nous rappelant la présence plus importante et d’autant plus ressentie de la providence divine et de sa présence appelée Simha durant cette même période…
Combien devons-nous être à l’écoute de notre Torah, de ses commandements et préceptes et des recommandations de nos sages et grands de la génération pour éviter les mauvais décrets voire les annuler!
A méditer…
Rav Haïm Ishay
Publié le 18 février 2015. Mis à jour le 6 mars 2019