Demander la pluie dans la Amida (8)
Shoul’han Aroukh chapitre 117 §1
Halakha Béroura
17 Décembre 2013 / 14 Téveth 5774
Pour le Zivoug Yaffé de ma fille Léa
Sujet : Demander la rosée et la pluie – Shoul’han Aroukh Ch. 117.
בשם השם נעשה ונצלי
Shoul’han Aroukh Ch. 117 Saîf 1 – Halakha Béroura (2)
Poursuivons dans la Halakha tranchée issue de notre livre de référence « Halakha Béroura » du Rav David Yossef fils de Maran Rabbénou Ovadia Yossef זצוק״ל
Halakha Béroura – Tome 6 page 182 Chapitre 117 §5
La manière de décompter les 60 jours à partir de la Téqoufah dans notre contexte est à partir du jour où démarre la Téqoufah de Tishré, ce jour-là faisant partie du décompte des 60 jours, même si la Téqoufah débute à la mi-journée ou après, mais à condition que la Téqoufah débute avant la nuit.
On débute [en dehors d’Israël] à demander la pluie à partir de la prière de Arvith du 60ème jour à partir de la Téqoufah et on n’attend pas que les 60 jours entiers soient passés [on n’attend pas 60 fois 24 Heures].
De nos jours on commence, en dehors d’Israël, à demander la rosée et la pluie lors de la prière de Arvith du soir du 4 décembre. Lors d’une année bissextile il faut commencer à demander ( la rosée et la pluie) lors de la prière de Arvith du soir du 5 décembre. Il en sera ainsi jusqu’en 2100 de l’ère vulgaire. Par la suite il faudra rajouter un jour (le 5 décembre à la place du 4 décembre et le 6 décembre à la place du 5). (Les moments de la Téqoufah sont à date fixe selon le calendrier des gentils qui est basé uniquement sur un cycle solaire tandis que d’après le calendrier juif ils ne sont pas à date fixe car le calendrier juif est basé à la fois sur un cycle solaire et sur un cycle lunaire comme cela est connu).
Halakha Béroura – Tome 6 page 182 Chapitre 117 §6
On demande la rosée et la pluie, que ce soit en Israël ou bien en dehors d’Israël jusqu’à la prière de Min’ha de la veille de Pessa’h (Pâques), et après qu’on ait demandé [la rosée et la pluie] pendant la prière de Min’ha, on arrête de demander [la rosée et la pluie].
Halakha Béroura – Tome 6 page 182 Chapitre 117 §7
Une personne qui habite en dehors de la terre d’Israël qui s’est trompée et n’a pas demandé la rosée et la pluie pendant la prière de Arvith du soixantième jour à partir de la Téqoufah, s’il se rend compte de son erreur au milieu de la Amida, avant d’arriver à la bénédiction « Shéma Qolénou » demandera [la rosée et la pluie] dans la bénédiction « Shéma Qolénou » au milieu de cette bénédiction [dans laquelle il dire « Véten Tal Oumattar Livrakha]. S’il se rend compte de son erreur plus loin dans la Amida ou bien s’il a déjà terminé la Amida, il n’aura pas besoin de recommencer. Malgré tout il sera bien qu’il recommence la Amida en émettant une condition de prière de don en disant :
- Si je suis obligé de recommencer ma prière que cette [nouvelle] Amida soit faite à titre d’obligation ;
- Et si je ne suis obligé de recommencer ma prière que cette [nouvelle] Amida soit faite à titre de don.
Une personne qui habite en Israël d’Israël qui s’est trompée et n’a pas demandé la rosée et la pluie pendant la prière de Arvith du soir du 7 Heshwan [à l’entrée du 7] devra recommencer la Amida comme le ferait quelqu’un qui s’est trompé pendant la période d’hiver (comme nous le verrons plus loin dans le §14 du livre Halakha Béroura). Malgré tout, s’il a déjà terminé sa Amida il est bon qu’avant qu’il ne recommence la Amida il émette une condition de prière de don en disant :
- Si je suis obligé de recommencer ma prière que cette [nouvelle] Amida soit faite à titre d’obligation ;
- Et si je ne suis obligé de recommencer ma prière que cette [nouvelle] Amida soit faite à titre de don.