Demander la pluie dans la Amida (8)
Shoul’han Aroukh chapitre 117 §1
Halakha Béroura
10 Décembre 2013 / 7 Téveth 5774
4 Décembre 2016 / 4 Téveth 5777
Pour le Zivoug Yaffé de ma fille Léa
Sujet : Demander la rosée et la pluie – Shoul’han Aroukh Ch. 117.
בשם השם נעשה ונצלי
Shoul’han Aroukh Ch. 117 Saîf 1
Passons à la Halakha tranchée issue de notre livre de référence « Halakha Béroura » du Rav David Yossef fils de Maran Rabbénou Ovadia Yossef זצוק״ל
Demander la pluie dans la bénédiction sur les années
Halakha Béroura – Tome 6 page 175 Chapitre 117 §1
Les sages ont instauré de demander la pluie et la rosée à Hashem pendant la période de pluie dans la bénédiction sur les années à des périodes qui seront vues ultérieurement.
Texte de la bénédiction sur les années
Halakha Béroura – Tome 6 page 175 Chapitre 117 §2
L’usage des séfaradim et des juifs orientaux est de dire pendant la période de pluies « Barekh Alénou » et demandent dans ce texte la « rosée et la pluie » et pendant « l’été » disent « Barékhénou » et demandent dans ce texte la « rosée et la pluie ».
Les Ashkénazim ont l’habitude de tout le temps dire le texte commençant pas « Barekh Alénou », et pendant la période de pluies y disent « et que Tu donnes la pluie et la rosée » ; pendant la période « d’été » ils ne demandent pas « la rosée et la pluie » et disent seulement « et donne la bénédiction ».
L’usage des Séfaradim et des juifs orientaux et de dire dans la bénédiction sur les années « Véssava’ eth aôlam koullo mitouvakh » « que Tu rassasies le monde entier de Ton bien ». Certains Ashkénazim ont l’usage de dire « et que Tu nous rassasies de son bien » [à la terre d’Israël].
Périodes lors desquelles nous demandons la rosée et la pluie en terre d’Israël
Halakha Béroura – Tome 6 page 175 Chapitre 117 §3
En terre d’Israël on commence à demander la rosée et la pluie à partir de la prière de Arvith à l’entrée du 7 MarHeshwan.
A posteriori, si quelqu’un s’est trompé et a demandé la pluie en Israël après Shémini Atséreth, avant le 7 MarHashwan, il est quitte de son obligation (de la prière). Même s’il se rend compte de son erreur avant d’avoir fini la Amida il poursuivra sa prière et ne reviendra pas du tout en arrière dans la Amida. Malgré tout, il est bien qu’après qu’il ait fini sa Amida, il la recommence en émettant une condition de don, il dira alors :
- Si je suis obligé de recommencer ma prière que cette [nouvelle] Amida soit faite à titre d’obligation ;
- Et si je ne suis obligé de recommencer ma prière que cette [nouvelle] Amida soit faite à titre de don.
Périodes lors desquelles nous demandons la rosée et la pluie en dehors d’Israël
Halakha Béroura – Tome 6 page 175 Chapitre 117 §4
En dehors d’Israël on commence à demander la rosée et la pluie, à partir de la prière du soir (Arvith) des 60 jours à partir de la Téquoufah de Tishré.
Dans les endroits très proches d’Israël comme le désert du Sinaï, El Arish, Damas dont le climat ressemble vraiment à celui d’Israël on demande la rosée et la pluie à partir du 7 Marheshwan comme on le fait en Israël.
Si dans un endroit,on a besoin de la pluie avant que ne soient passés les 60 jours après la Téqoufah, ils demanderont la pluie dans la bénédiction « Shéma’ Qolénou » « Ecoute notre voix ».
A posteriori, si quelqu’un a demandé la pluie dans la bénédiction sur les années en dehors d’Israël à partir du 7 Mar’heshwan et qu’ils avaient besoin de pluie à cette période et en ce lieu, il est quitte de son obligation [de la Amida]. Même s’il se rend compte de son erreur avant d’avoir terminé la Amida, il continuera la prière et ne reprendra pas du tout. Même si cette erreur s’est produite avant le 7 Mar’heshwan, dans tout cas où les gens ont besoin de pluie, celui qui s’est trompé est quitte de la prière [Amida]. Malgré tout, s’il désire, après avoir fini sa Amida, recommencer la Amida en émettant une condition de don, il aura le droit de le faire et il dira alors
- Si je suis obligé de recommencer ma prière que cette [nouvelle] Amida soit faite à titre d’obligation ;
- Et si je ne suis obligé de recommencer ma prière que cette [nouvelle] Amida soit faite à titre de don.