Demander la pluie dans la Amida (3)
Shoul’han Aroukh chapitre 117 – Shiouré Harashal (3)
Barekh Alénou. Demander la pluie.
Nous passons à Barekh Alénou le 4 décembre 2018 au soir.
Sujet : demander la rosée et la pluie dans la Amida.
L’ensemble des cours de cette série : COURS
Shiouré Harashal Tome 1, Parashath Béréshith
Nous vous recommandons
- le premier cours
- le second cours
בשם השם נעשה ונצליח
Nous poursuivons l’étude du chapitre 117 du Shoul’han Aroukh qui traite de « demander la rosée et la pluie dans la Amida » . Nous continuons le cours donné par MARAN Hagaone, Rabbénou Ovadia Yossef Zekher Tsaddiq Véqqadosh Livrakha.
Shiouré Harashal Tome 1, Parashath Béréshith (suite)
Une personne qui réside en dehors d’Israël qui s’est trompée et a demandé la pluie comme on le fait en Israël et n’a donc pas attendu 60 jours à partir de la Téqoufah n’a pas à recommencer car tout dépend de la période à laquelle on dit « Mashiv Haroua’h Oumoridh Hagguéshem » « Tu fais souffler le vent et tomber la pluie », et comme on mentionne déjà la pluie c’est un signe que la période de pluie est arrivée ; en conséquence celui qui a demandé la pluie n’a rien perdu et donc n’a pas à recommencer ; tel est l’avis du RADBAZ (Ribbi David Ben Zimra, un des expulsés d’Espagne et pour lequel Maran l’auteur du Shoul’han Âoukh avait une très haute considération) ; tel est l’avis également du MOHAR’HASH (Ribbi Haym Shaoul) et telle est la Halakha. Même si le MOHARIQASH (Ribbi Yaâkov Castro) et le GUEVOUROTH ARIE et le QORBAN NETANEL ont tranché qu’il fallait recommencer, la Halakha n’est pas comme eux (ils n’ont pas vu les paroles du RADBAZ, et MOHARIQASH qui était l’élève du RADBAZ n’a pas tranché comme son maître).
Cependant si, après avoir fini la Âmida, quelqu’un veut la recommencer et émettre une condition en disant « si ma Âmida était bonne (comme l’opinion du RADBAZ) alors que ma nouvelle Âmida soit considérée comme un don, et si elle n’était pas bonne qu’elle soit considérée comme mon dû » (de la même manière que dans le Temple on pouvait apporter un sacrifice en don) bien que de nos jours on ne fait pas de Âmida en tant que don car nous n’avons plus la concentration nécessaire pour le faire, et donc si quelqu’un faisait une Âmida de don (sans être dans un cas où on est tenu) et n’était pas concentré, à son propos il est dit « pour quelle raison tant de sacrifices ». Malgré tout dans un tel cas où on veut se soustraire des divergences d’opinions entre décisionnaires (puisque pour MOHARIQASH par exemple on n’est pas quitte de la Âmida dans notre cas) alors dans ces conditions on a le droit de faire une Âmida de don.
Déjà publié le 4 décembre 2014; mis à jour le 9 décembre 2018