Cuire les jours de fête (Yom Tov) – Halacha Yomit
Cuire jours de fête
Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Cette publication de « Halakha Yomit » traite de savoir dans quelles conditions nous avons le droit de cuire Yom tov, un jour de fête. Les articles de « Halakha Yomit » sont traduits et adaptés par le Rav Freddy El Baze.
Les Richonim sont en Makhloket (controverse) concernant un type de « Bichoul » particulier. Il s’agit d’un plat que l’on peut préparer soit le jour même, soit la veille dont le goût ne serait absolument pas altéré (comme un gâteau). Certains disent, puisqu’il est possible de le cuire la veille de Yom Tov, sans qu’il perde de sa « fraîcheur », il ne sera pas permis ne le cuire le Yom Tov.
Sur le plan pratique, Maran Rav Ovadia Yossef zatsal, a tranché que même si l’aliment aurait pu être préparé la veille de Yom Tov, malgré tout, il sera permis « Min Hadin », de le faire le jour de fête. Néanmoins, dit-il, il convient dans ce cas précis, d’être exigent à priori et de le préparer la veille de Yom Tov.
C’est pourquoi, si l’on a oublié de cuire des pommes pour en faire de la compote, la veille de fête, bien qu’a priori, il fallait être vigilent et tout cuire avant l’entrée du Yom Tov, malgré tout a posteriori, il sera permis de cuisiner le jour même de la fête, et si possible avec « Chinouï » = façon inhabituelle ; par exemple : poser la marmite sur le feu autrement que d’habitude.
Selon le Minhagh des Ashkénazim, « Min Hadin » ce qui aurait pu être cuisiné la veille, ne peut en aucun cas être cuit le jour de Yom Tov.
Il n’est pas permis de cuire un plat du Yom Tov, pour le ‘Hol, ou pour la fin de la fête. Il en est de même en « Houts Laarets », on ne cuisinera pas le 1er jour pour le 2ème jour de fête. Même s’il ne s’agit pas vraiment d’une Melakha mais d’une « Tirh’a » (besogne), ce sera interdit : exemple laver la vaisselle le 1er jour de fête pour le soir du 2ème jour de fête.
Néanmoins, une personne pourra en préparant son repas de midi du 1er jour de fête, remplir la marmite, afin qu’il reste suffisamment de nourriture pour le soir (car plus une marmite est pleine, plus le gout des aliments est meilleur). Ceci reste possible à deux conditions.
La première, est de ne pas exprimer explicitement sa volonté d’en garder pour le soir.
La deuxième, après le repas de midi, on ne peut pas cuire un repas pour le soir, en prétendant goûter du plat l’après-midi. Il faut absolument que cette pratique se fasse le matin en vue du repas de midi.
Les articles de « Halacha Yomit » sont traduits et adaptés par le Rav Freddy El Baze. Les articles originaux sont issus du site Halacha Yomit
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