Comment cultiver la joie, le bonheur et faire du Hessed avec cœur ? Nathalie Zerbib
cultiver la joie
Je vais vous faire un petit résumé d’un cours auquel j’ai pu assister cette semaine de Madame Hanna Behar, une personne admirable qui nous apprend beaucoup sur le travail des midots.
Le sujet essentiel traité concerne le développement de la joie.
Il faut savoir que la Sim’ha (la joie) est une midda (un trait de caractère).
Plus nous sommes dans la joie, plus nous sommes en bonne santé ! La vieillesse ne court pas très vite pour l’atteindre.
Il y a différents types de joie : la joie éphémère qui dure un instant, comme par exemple, acheter de nouvelles choses, partir en vacances, manger un bon repas.
La joie est-ce bien cela ? Non, car la vraie Sim’ha se travaille sur du long terme. Etre joyeux pour tous les aléas de la vie, et surtout voir Hachem partout dans notre quotidien, nous rendra vraiment joyeux. C’est un travail de tous les jours.
Faisons en sorte de cultiver cette joie en étant souriant et positif, en faisant confiance à Hachem pour tous les sujets quotidiens, et notre joie viendra automatiquement petit à petit…
C’est difficile ? Oui certainement, mais pour s’en sortir, il y a un seul remède : La Téfila. Priez Hachem pour TOUT, parlez lui dans votre propre langage, aucune Téfila n’est mise de côté.
Néanmoins, il faut aussi passer par des tensions pour arriver au bonheur. Les tensions sont positives, elles sont la pour nous faire avancer. Aller de challenge en challenge, c’est cela qui nous fera réussir.
Pas de défi = pas de réussite, pas de plaisir = pas de bonheur. L’effort amène au bonheur !
Le Judaïsme est d’ailleurs un élixir de bonheur.
Savoir relativiser est tout aussi important. Voyons justement ce que nous possédons pour remercier Hachem et non remarquer ce que l’on n’a pas. Malheureusement, nous sommes tous dans le même cas, lorsque l’on voit ce que notre prochain n’a pas, c’est la qu’on dit merci Hachem de ne pas être dans la même situation.
Persister à vouloir quelque chose à tout prix n’est pas bon pour notre moral et notre bonheur. S’il n’y a plus d’attente de notre côté et qu’on lâche prise, Hachem, Lui ne lâche pas ! Avoir une totale confiance en Hachem est la solution.
Dans Hovot Halevavot il est dit que dès qu’Hachem nous donne une délivrance, on lui demande autre chose. C’est l’être humain qui agit ainsi, mais savoir savourer cette délivrance, se contenter de ce que l’on a et remercier Hachem pour sa grandeur est le comportement à adopter.
Pour faire du Hessed (un acte de bonté) il faut choisir un domaine qui ne nous angoisse pas. Par exemple, si une amie me propose de faire du Hessed sur un sujet qui je sais, pourra me stresser, il vaut mieux ne pas le faire et se tourner vers un acte de bonté qui pourra justement m’apporter de la joie. Le Hessed se fait avant tout avec le coeur. Une mitsva faite avec le coeur et dans la Sim’ha sera une mitsva totalement accomplie.
Il faut être « émet » (vrai) avec soi-même, et se connaître avant toute action.
Le vrai Hessed c’est d’abord l’écoute de son prochain + le don de soi. Par exemple, respecter ses parents, c’est une magnifique midda que l’on se doit d’accomplir avec joie ! C’est en quelque sorte leur rendre ce qu’ils nous ont donné.
On obtient avant tout une dignité et une satisfaction et nous apporte donc le bien être et le bonheur.
Je vais terminer avec une très belle phrase que Rabbi Na’hman disait : « Le jour ou je suis né, c’est le jour ou Hachem a décidé que le monde ne peut pas tourner sans moi. »
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