Combien de bougies allumer pour les lumières de Hanouka ? Yalkout Yossef Ch. 671 §6-7 Yéhouda Berros
Combien de bougies allumer pour Hanouka
Lois de Hanouka Yalkout Yossef
ÉTUDE N°2 : Règles concernant l’allumage des lumières de Hanouka et allumage à la synagogue
Siman 671 (Choul’han Aroukh) – Ce chapitre est subdivisé en 2 parties : la partie 1 contient 30 Halakhotes et la partie 2 contient 21 Halakhotes
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Le texte complet en hébreu peut être trouvé (à la version près du Yalkout Yossef) sur le lien suivant : Torat Emet
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Nous vous conseillons d’étudier le chapitre précédent : Choses interdites et permises lors de la fête de ‘Hanouka (Ch. 670)
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Nous vous recommandons d’étudier la première publication de ce chapitre
- Importance d’allumer les lumières de Hanouka – Yalkout Yossef Ch. 671 §1-2
- Quantité d’huile restreinte pour les lumières de Hanouka – Yalkout Yossef Ch. 671 §3-4
- Cas de la veuve et de l’orphelin pour les lumières de Hanouka – Yalkout Yossef Ch. 671 §5
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Cette publication est Léilouy Nichmat Hanna bat Rivka
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Quatrième publication – Combien de bougies allumer pour les lumières de Hanouka ?
Halakha 6/1 : Priorité des Mitsvot
ו. אף על פי שמצות צדקה נדחית מפני נר חנוכה, [שהרי אין לך צדקה גדולה יותר מלתת לענין כסות ומלבוש, ומכל מקום קיימא לן שמוכר כסותו לצורך נר חנוכה], מכל מקום אין מצות נר חנוכה דוחה מצוה דאורייתא. ומה שנר שבת דוחה לקידוש היום, היינו מפני שיוצאים ידי חובה מן התורה על הפת או בתפלה
Même si la Mitsva (de la Thora) de faire la Tsedaka est repoussée par la Mitsva (dérabanane) d’allumer les bougies de ‘Hanouka, en règle générale, c’est la Mitsva d’allumer les bougies de ‘Hanouka qui est repoussée par les Mitsvot de la Thora. (Autrement dit, le fait que l’allumage des bougies de Hanouka soit prioritaire par rapport à la Mitsva de Tsedaka est une exception à la règle).
En effet, concernant la Mitsva de Tsedaka, on n’est pas obligé de donner aux pauvres plus que des habits. Or, pour accomplir la Mitsva de l’allumage des bougies de ‘Hanouka un pauvre doit vendre ses habits ! (Donc voici la preuve que les bougies de ‘Hanouka est prioritaire à la Tsedaka, bien que celle-ci soit une Mitsva de la Thora).
Concernant le fait que la Mitsva des bougies de Chabbat soit prioritaire par rapport au (vin du) Kiddouch du Chabbat matin, c’est parce que l’on peut s’acquitter du Kiddouch avec le pain ou avec la Tephila.
Halakha 7/1 : Combien de bougies allumer pour les lumières de Hanouka ?
ז. כמה נרות צריך להדליק בחנוכה, אמרו חז »ל מצות חנוכה נר איש וביתו, והמהדרין נר לכל אחד ואחד, והמהדרין מן המהדרין, בית הלל אומרים יום ראשון מדליק אחד מכאן ואילך מוסיף והולך. והיינו, כי מעיקר הדין די בנר אחד לכל בית ובית מישראל, בין שבני הבית מרובים, בין שהם מועטים. אולם נהגו הכל להדר במצוה זו, ובלילה הראשון מדליקין נר אחד, מכאן ואילך מוסיף נר אחד בכל לילה עד שבלילה האחרון יהיו שמונה נרות, ואפילו אם היו בני הבית מרובים לא ידליקו יותר. וכן פסק מרן בש »ע וכן פשט המנהג בכל תפוצות ספרד, וכמו שהעיד הרמב »ם
Combien de « bougies » devons-nous allumer durant ‘Hanouka ?
Nos Sages nous disent (Traité Chabbat 21b) que la Mitsva de ‘Hanouka (s’accomplit par) « Ner Ich Oubéto » (c’est-à-dire que l’obligation repose sur le chef de famille qui rend quitte toute sa maisonnée).
(Le Talmud ajoute que pour les) « Méhadrin » (ceux qui embellissent les Mitsvot) chaque membre de la famille allume une bougie par soir (c’est-à-dire que si par exemple la maison contient 3 personnes, 3 bougies vont être allumées chaque soir).
(Une troisième catégorie de personnes est mentionnée dans le Talmud 🙂 « Méhadrin min haMéhadrin » (ceux qui veulent plaire à Hachem de toute leurs forces) : Beth Hillel est d’avis que le premier jour on allume une bougie, et à partir de là, on va en augmentant (Beth Chamaï pense que pour les Méhadrin min haMéhadrin on va en diminuant, c’est-à-dire le premier soir on commence avec 8 bougies, le deuxième soir 7 bougies…, mais la Halakha n’est pas comme Beth Chamaï).
Explication : d’après la loi stricte il suffit d’une bougie par maison, que ses membres soient nombreux ou non (« Ner Ich Oubéto »), mais nous avons l’habitude d’embellir la Mitsva, le premier soir on allume une bougie, à partir de là on ajoute une bougie par soir, jusqu’à ce que le dernier soir 8 bougies sont allumées. Et même si les membres de la maison sont nombreux nous n’allumons pas plus de bougies.
C’est ainsi que tranche le Choul’hane Aroukh, et cette coutume s’est répandue dans toute les communautés Sepharades, comme en témoigne le Rambam[1].
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Références
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[1] Plus précisément, le Choul’hane ‘Aroukh et les Sefaradim suivent l’avis du Rambam, qui pense que les « Méhadrin min haMéhadrin » se rajoute au « Ner Ich Oubéto », c’est à dire qu’il n’y a que le chef de famille qui allume et il augmente chaque soir. Les Ashkenazim eux suivent l’avis de Tossefot, qui est en discussion avec le Rambam, et qui pense que les « Méhadrin min haMéhadrin » se rajoute au « Méhadrin« , c’est-à-dire que chaque membre allume et que chaque soir chacun augmente tous les soirs
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