Boï Kala Pessah Hallel Séfirat Haomer 5781. Rav Yossef Germon
Boï Kala Pessah Hallel Séfirat Haomer
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Boï Kala Pessah Hallel Séfirat Haomer 5781. Rav Yossef Germon
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Hallel
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Haggada Oumatok Haor (Pessah Hallel)
מַה לְּךָ הַיָּם כִּי תָנוּס הַיַּרְדֵּן תִּסֹּב לְאָחוֹר. הֶהָרִים תִּרְקְדוּ כְאֵילִים גְּבָעוֹת כִּבְנֵי צֹאן (תהלים קיד. ה-ו)
Qu’as-tu, mer, à t’enfuir, Yarden à retourner en arrière, montagnes à danser comme des boucs ? Le Alchikh Haquadoch explique que David Haméleh pose ici trois questions :
1) Pourquoi la mer a-t-elle fui devant les enfants d’Israël ?
2) Pourquoi le Yarden est-il retourné en arrière lors de l’entrée du peuple juif en terre d’Israël ?
3) Pourquoi les montagnes ont-elles dansés comme des boucs et les vallées comme des moutons lors du don de la Torah ?
Nos Sages disent que la mer s’est fendue parce que, lors de la Création D. lui avait posé comme condition de se fendre à l’arrivée des enfants devant la mer Rouge. Ils disent également que lorsque Yaacov a fendu le Yarden de son baton « Car grâce à mon baton j’ai traversé ce Yarden » Le fleuve s’est engagé à se fendre dans le futur devant ses descendants lorsqu’ils entreraient en Erets Israël. Une troisième chose que nos Sages enseignent, c’est qu’au moment où les enfants d’Israël ont traversé la mer, D. leur a fait boire l’eau douce contenue dans les rochers marins. Grâce à ces trois enseignements, nous comprenons les réponses de David aux trois questions implicites du verset :
A la question : pourquoi la mer a-t-elle fui devant les enfants d’Israel, la réponse est : « Devant le Maitre, Créateur de la terre ». La mer a fui devant Le Créateur qui lui a mis comme condition de se fendre lors de la traversée de la mer rouge. Quant au Yarden, il est retourné en arrière « Devant le Tout-Puissant de Yaacov » car le fleuve s’est engagé à se fendre à leur entrée en terre d’Israël. Enfin les montagnes et les vallées ont dansé comme des boucs et des moutons parce que D. transforme le rocher en lac. Au moment où la mer Rouge s’est fendue, D. a ordonné aux rochers des fonds marins de produire de l’eau douce. Les montagnes et les vallées ont tremblé de peur que D. leur fasse la même chose, qu’Il transforme « Le silex en source ».
Hagada de Pessah « Oumatok Haor »
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Hagada de Pessah « Oumatok Haor » (Pessah Hallel)
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הוֹדוּ לַה’ כִּי טוֹב כִּי לְעוֹלָם חַסְדּוֹ(קיז.א)
Louez D. car Il est bon, car Sa bonté est éternelle (Tehilim 117, a)
Rav Hisda dit : Que signifie le verset « Louez D. car il est bon » ? Il veut dire : Louez D. qui recouvre Sa dette par ce que l’homme considère comme bon selon ses moyens (pessahim 118 a). Parfois, un homme doit rembourser sa dette, expier ses méfaits, par la mort, par un séjour aux soins intensifs ou autre. D. dit : à la place de cela, nous prendrons ta voiture ou ferons éclater le tuyau d’évacuation dans ton appartement. Lorsqu’une chose pareille arrive, l’homme s’emporte et grogne sans savoir qu’en réalité, D. lui a rendu service : Il a recouvré sa dette en lui prenant ce que l’homme considère un bien. Qu’est-ce qu’un bien ? Ce que l’homme considère un bien important selon sa situation économique, nous dit la Guémara : Le riche, par son bœuf et le pauvre par son mouton, l’orphelin par son œuf, la veuve par sa poule. Combien vaut un oeuf ? vingt cents. Et si c’est tout ce qu’un homme possède, on s’en contente et on le reprend au lieu de lui prendre la vie.
Rabbénou Yossef Haim rapporte une allusion magnifique dans son ‘Ben Yehoyada’ : le mot חוב (Hov; dette) a une valeur numérique de 16 et le mot טוב (Tov; bienfait), une valeur numérique de 17. Si on ajoute le chiffre Un à Hov, la dette, on obtient Tov, le bien. Si vous avez une dette, ajoutez-y Un, le Maitre du monde et vous saurez que cette dette, est votre bien ! Rabbénou Yossef Haim ajoute qu’un verset y fait allusion (Téhillim 14,3): « Personne ne fait le bien, pas un seul ». Si on demande à un homme comment il va et qu’il répond « mal » (car son compte en banque n’est pas au beau fixe), c’est probablement parce qu’il ne croit pas au Un Seul. S’il était intimement convaincu que tout vient de Lui, il se réjouirait et Le remercierait pour tout ce qu’il reçoit de Lui, le bien comme le ‘moins bien’.
Hagada de Pessah « Oumatok Haor »
Séfirat Hahomer
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Le compte du Omer à partir du second jour de Pessa’h. Pourquoi ?
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Nous commençons à compter le Omer à partir du deuxième jour de Pessah. Pourquoi ne le faisons-nous pas à partir du premier jour ?
Le Séfer haHinoukh (mitsva 307) répond que c’est afin de ne pas mélanger deux joies en même temps. Le premier jour de Pessah est réservé pour se souvenir du miracle de la sortie d’Egypte, et nous ne le mélangeons pas avec la joie d’apporter le Korban haOmer. En effet, le deuxième jour de Pessah nous amenions cette offrande, faite de l’orge de la nouvelle récolte. Le Séfer ha’Hinoukh (mitsva 302) explique qu’à ce moment de l’année la nature commence de nouveau à fleurir, et nous offrons quelques grains en remerciement à Hachem en tant que Korban. Cela permet de se souvenir de l’immense bonté de D. à notre égard, en permettant au monde de se renouveler. Par cela nous nous libérons de la tendance naturelle de croire que tout est uniquement grâce à notre travail, à nos forces, … et au contraire de développer notre émouna, la conscience que nous sommes entre les meilleures mains possibles : celles d’Hachem, et que tout n’est que pour le meilleur.
וּסְפַרְתֶּם לָכֶם….שֶׁבַע שַׁבָּתוֹת תְּמִימֹת תִּהְיֶינָה (אמור כג.טו)
«Vous compterez pour vous … sept semaines, elles seront complètes» (Emor 23,15)
Le mot : « ousfartèm » (vous compterez – וּסְפַרְתֶּם) a la même racine que : « Saphir » (ספיר). Un saphir est une pierre précieuse, qui brille de mille feux et qui est belle à regarder. De même, pendant les jours du Omer, où les juifs comptent 49 jours jusqu’à Chavouot, la Torah encourage chacun à travailler sur lui-même, et à améliorer sa beauté intérieure jusqu’à devenir aussi brillant et sublime qu’un saphir.
Maguid de Mézéritch
La sortie d’Egypte est mentionnée cinquante fois dans la Torah. Ceci nous enseigne que Hachem libéra les juifs du pouvoir du Côté du Mal et leur permit d’acquérir cinquante degrés de compréhension. Israël devint ainsi une nation sainte, digne de la révélation. C’est pourquoi nous comptons le Omer, les 49 jours séparant le deuxième jour de Pessah de Chavouot. Ces 49 jours compris entre la sortie d’Egypte et la révélation au Sinaï correspondent aux 49 niveaux. Chaque jour, Hachem dégagea les juifs d’un niveau d’impureté et leur permit d’atteindre un échelon dans la sainteté, jusqu’au 50e jour où la Torah fut donnée, événement que commémore la fête de Chavouot.
Zohar Haquadoch
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Rabbi Akiva ses Talmidim
Rabbi Akiva avait 12 000 paires de « Talmidim », depuis la ville de Gabat jusqu’à la ville d’Antiprass, qui moururent tous à une même époque, parce qu’ils ne se respectaient pas les uns les autres. Le monde fut dans la désolation (par l’oubli de la Torah après la mort des 24 000 disciples). Jusqu’à ce que Rabbi Akiva aille rejoindre nos maîtres du sud et transmettre sa Torah à Rabbi Méïr, Rabbi Yéhouda, Rabbi Yossi, Rabbi Chimon et Rabbi Elazar ben Chamoa. Ce sont eux qui ont maintenu et renforcé la Torah à cette époque. Une braïta enseigne que tous (les 24 000 élèves de rabbi Akiva) moururent entre Pessah et Chavouot. (guémara Yébamot 62b). Pourquoi Rabbi Akiva avait 12 000 paires d’élèves, et non pas 24 000 élèves ? La raison est que rabbi Akiva, ce grand sage, avait perçu grâce à son inspiration prophétique (rouah akodech) que ses 24 000 Talmidim avaient un esprit de compétition et de « jalousie » qui pourrait les amener à ne pas se porter de respect mutuellement. Rabbi Akiva a alors réparti ses élèves en 12 000 paires, c’est-à-dire en 12 000 groupes d’étude à deux, en prenant soin de choisir, dans chaque binôme, un étudiant « fort » en Torah et l’autre « faible » en Torah, de façon à ce que celui de bas niveau respecte celui de haut niveau pour l’enseignement qu’il lui dispense. Malgré ces précautions, ce manque de respect mutuel a conduit au drame de leur disparition.
Ben Ich Haï
Halakha : Séfirat Haomer
Si une personne a oublié de compter un soir, elle devra compter en journée sans faire la berakha ainsi elle pourra compter le soir suivant avec la berakha ; il est recommandé chaque matin après la téfila de recompter, afin qu’une personne qui aurait oublier de compter la veille se rappelle et compte, ainsi elle pourra compter le soir avec berakha .
Tiré du Sefer « Pisqué Téchouvot »
Dicton :
Si tu arrives à penser au jour d’hier sans regret et à celui de demain sans crainte, alors tu te rapproches du bonheur.
Simhale
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Chabbat Chalom, Hag Sameah (Boï Kala Pessah Hallel Séfirat Haomer 5781)
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, מאיר בן גבי זווירה, סשא בנימין בין קארין מרים ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, רבקה בת ליזה, ריש’רד שלום בן רחל, נסים בן אסתר, מרים בת עזיזא, חנה בת רחל, יעקב בן אסתר, דוד בן מרים, יעל בת כמונה, מאיר בן ציפורה, ישראל יצחק בן ציפורה, רפואה שלימה ולידה קלה לרבקה בת שרה . זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים. זיווג הגון לאלודי רחל מלכה בת חשמה. לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה, מסעודה בת בלח. יוסף בן מייכה.
Cet article « Boï Kala Pessah Hallel Séfirat Haomer 5781. Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 2 Avril 2021
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr