Boï Kala Parachat Dévarim 9 Av 5781. Rav Yossef Germon
Boï Kala Dévarim
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Boï Kala Parachat Dévarim 9 Av 578 – Rav Yossef Germon (Feuillet 183)
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Boï Kala Parachat Dévarim 9 Av 5781 : Dévarim
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אֵלֶּה הַדְּבָרִים אֲשֶׁר דִּבֶּר מֹשֶׁה אֶל כָּל יִשְׂרָאֵל (א.א)
« Voici les paroles que Moché adressa à tout Israël » (1,1)
Le Ohr haHaïm haKadoch interprète ce verset allusivement. « Voici les paroles que Moché adressa » : Moché n’a jamais tenu de paroles vaines, et tous ses propos concernaient uniquement la Torah et étaient empreints de sainteté, en accord avec l’affirmation de nos Sages (guémara Yoma 19b) selon laquelle : Quiconque entretient une conversation profane transgresse une mitsva positive, comme il est écrit : « Et tu en parleras » (védibarta bam), tu parleras [de Torah] et non pas de paroles vaines, inutiles.
Le Tiférét Chlomo s’étonne : Moché était âgé de quatre-vingt ans avant le don de la Torah, et selon l’enseignement de nos Maîtres, il était roi en Ethiopie, après avoir fui l’Egypte). Comment dire qu’il a tenu durant toute sa vie des propos de Torah, et qu’il n’a jamais discuté d’autre chose ? En réalité, lorsque nous tendons et aspirons à servir D., même le reste de nos préoccupations concernant nos besoins matériels entrent dans le cadre de la Torah. Si nous sommes animés uniquement par le désir d’accomplir la volonté de D., tous nos gestes quotidiens (même le plus banal!) entrent alors dans une catégorie des paroles de la Torah.
וְהַדָּבָר אֲשֶׁר יִקְשֶׁה מִכֶּם תַּקְרִבוּן אֵלַי וּשְׁמַעְתִּיו (א.יז)
« Ce qui sera trop difficile pour vous, approchez-le de moi et je l’écouterai » (1,17)
Le Hatam Sofer dit que dans ce passage se cache une allusion aux paroles de la Guémara (Taanit 7a): J’ai appris beaucoup de mes maîtres, de mes collègues plus que de mes maîtres, et de mes élèves plus que tous. Rachi explique : De mes élèves plus que tous, parce que les élèves soulèvent des objections et posent des questions. Au début, la vérité est cachée même aux yeux du maître, mais quand il donne des explications à l’élève, celui-ci trouve matière à interroger et objecter, et par ce processus le maître se rapproche de la vérité, qui lui était cachée auparavant. C’est ce que dit le verset : « Ce qui sera trop difficile pour vous », au moyen des difficultés que vous objecterez, « approchez-le de moi », la chose se rapprochera de moi, « et je l’écouterai » dans ma tête pour le comprendre parfaitement.
ה’ אֱלֹוקיכֶם הִרְבָּה אֶתְכֶם וְהִנְּכֶם הַיּוֹם כְּכוֹכְבֵי הַשָּׁמַיִם לָרֹב
«Le Seigneur ton D. vous a multipliés et vous voici aujourd’hui nombreux comme les étoiles du ciel » (1,10)
Dans la Guémara (Yoma 22b), nos Sages posent la question suivante : Il est écrit (Ochéa 2,1) : « Le nombre des enfants d’Israël sera comme le sable de la mer … », ce qui laisse entendre qu’ils pourront être recensés, puis ce verset poursuit : « … [Il] ne pourra se mesurer ni être compté » Comment résoudre cette apparente contradiction ? Nos Sages expliquent que la dernière partie du verset s’applique à l’époque où Israël accomplit la volonté de D., tandis que la première vise celle où il ne la respecte pas. Le Hida de nous donner l’explication suivante : Quand Israël se soumet à la volonté de D., chacun de ses membres est considéré comme constituant plus d’une personne. C’est ainsi que Yaïr ben Ménaché était considéré comme valant à lui seul autant que la majorité du Sanhédrin (selon la guémara Sanhédrin 44a ; et également indiqué dans la Guémara Baba Batra 121b). On peut également ajouter comme exemple: Rav Elhanan Wasserman rapporte que le Hafets Haïm, qui est un symbole d’humilité, disait fréquemment qu’il portait la responsabilité pour le bien-être spirituel de toute la génération. Rav Israël Salanter disait qu’il avait les capacités de mille personnes, ce qui impliquait qu’il devait agir comme mille personnes. De même, Moché Rabbénou était considéré comme autant que l’ensemble du peuple juif de sa génération (génération de la connaissance) , dont aucune autre n’aura un tel niveau jusqu’à la venue du Machiah. Lorsqu’un peuple se compose d’être vertueux, il n’existe plus aucun moyen de le recenser car on ne dispose pas des instruments permettant de jauger la véritable valeur de chacun de ses membres.
« Talelei Orot » Rubin Zatsal
ה’ אֱלֹוקיךָ עִמָּךְ לֹא חָסַרְתָּ דָּבָר(ב.ז)
« Hachem ton D. est avec toi, tu n’as manqué de rien » (2,7)
Ce verset peut s’expliquer de deux façons :
Si tu places ta confiance en Hachem et que tu vis avec Lui au point de ressentir que : « Hachem ton D. est avec toi », alors « Tu ne manqueras de rien », car rien n’est impossible pour Hachem et il ne manque rien dans les trésors du Roi. Ainsi, Hachem en qui tu as confiance remplira tous tes manques.
Une lecture dans l’autre sens est également vraie. Si tu es heureux de ce que tu as et que tu ressens que rien ne te manque, alors Hachem fera résider Sa présence avec toi. Si « Tu ne manques de rien » et que tu te réjouis de ta part, alors tu mériteras que: « Hachem ton D. est (sera) avec toi ».
Rabbi Moché Midner
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Boï Kala Parachat Dévarim 9 Av 578 : 9 Av
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Neuf Av
« Ainsi parle Hachem : Le jeûne du quatrième mois et le jeûne du cinquième, le jeûne du septième et le jeûne du dixième mois seront changés pour la maison de Yéhouda en joie et en allégresse et en fêtes solennelles. » (Zéharia 8,19)
Pourquoi le prophète ne donne-t-il pas de façon explicite la date exacte des jours de jeûne ?
Le Minha Hinoukh (301,7) enseigne qu’avant la destruction du 2e Temple, pendant le mois désigné, chaque personne avait la possibilité de choisir la date de son choix pour jeûner. C’est uniquement ensuite, que les Hahamim ont uniformisé la pratique en fixant une date particulière pour chaque jeûne.
Les trois semaines
Durant les trois semaines, du 17 Tamouz au 9 Av, tout celui qui recherche Hachem, le trouvera. Le travail de cette période triste, est d’utiliser nos peines pour se connecter avec Hachem, plutôt que d’en être accablés. Le mois de Av est appelé : « Ména’hem Av », car à ce moment notre rôle est de réconforter (ménahem) notre Père (av) [Hachem]. Cela ne se fait pas tant par des paroles ou des actions, mais plutôt en essayant de ressentir Sa douleur. Lorsque nous ressentons la souffrance de Hachem (tsaar haChékhina) sur la perte de Sa maison, nous pouvons alors véritablement Le consoler. Ce n’est qu’à partir du moment où nous Lui montrons à quel point nous prenons à cœur son honneur, que nous sommes concernés par Sa situation, Il est en exil, Son Honneur dans ce monde est absent, et Il s’impose de ressentir nos souffrances!, alors Il désirera à nouveau reconstruire le Temple.
Rabbi Mendel de Kotsk
Chabbat Hazon
Pourquoi est-ce que le Chabbah précédant le 9 Av s’appelle-t-il : Hazon (une vision) ? Cela ressemble à un homme qui achète un costume à son enfant, mais au lieu de prendre soin de ce nouveau vêtement, celui-ci va le couvrir de boue. Le père lui achète alors un deuxième costume, mais l’enfant le traite de la même manière. Le père achète alors un troisième costume à son enfant, mais cette fois-ci, il ne le lui donne pas. Il le cache dans le placard, et de temps en temps, il permet à l’enfant d’y jeter un coup d’œil, lui disant : Lorsque tu auras appris à bien te comporter alors tu auras le costume. Les trois costumes sont en allusion aux troisTemples. C’est cela la signification de Hazon (une vision). Hachem nous donne un aperçu de ce qui doit nous revenir, si seulement nous nous comportions comme il le fallait surtout en se respectant et en s’aimant les uns les autres. Rav Lévi Itshak de Berditchev
Appréhender l’absence du Temple :
Comment comprendre ce que représente notre vie sans le Temple ? Le Hafets Haïm rapporte la métaphore suivante : Imaginons que demain matin, à notre réveil, nous découvrons que le soleil ne s’est pas levé. Nous ignorons la valeur du Temple, car sa destruction a eu lieu il y a très longtemps et notre situation actuelle nous convient. Le Gaon de Vilna affirmait qu’il pouvait avoir une infime notion de ce qu’étaient les Tanaïm (Sages de la michna) et les Amoraïm (Sages du Talmud), alors qu’il ne pouvait pas se représenter ce qu’était un juif simple au temps du Temple : ce juif se levait le matin sans aucune faute, car toutes ses fautes étaient effacées chaque jour lors de l’offrande perpétuelle : le korban tamid. De là, le Gaon de Vilna tirait l’enseignement de la perte incommensurable du Temple.
Halakha :
Le Jour du Neuf Av
Le jour du neuf Av, on ne devra pas dire Chalom à son ami, on aura le droit de bénir son ami, on pourra aussi lui souhaiter mazal tov pour la naissance d’un enfant.
Tiré de sefer « Pisqué Téchouvot » Volume 6
Dicton :
N’utilise pas ta force quand tu peux utiliser ton cerveau.
Rabbi Yoram Abergel
מזל טוב ליום הולדת של בני היקר חביב נ »י
Chabbat Chalom (Boï Kala Parachat Dévarim 9 Av 5781 (Feuillet 183))
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, מאיר בן גבי זווירה, אברהם בן רבקה, סשא בנימין בין קארין מרים ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, אבישי יעקב בן אסתר, דוד בן מרים, יעל בת כמונה, , ישראל יצחק בן ציפורה, רפואה שלימה ולידה קלה לרבקה בת שרה . זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים. זיווג הגון לאלודי רחל מלכה בת חשמה. לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה, מסעודה בת בלח. יוסף בן מייכה.יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, , רבקה בת ליזה, ריש’רד שלום בן רחל, נסים בן אסתר, מרים בת עזיזא, חנה בת רחל. מוריס משה בן מרי מרים.
Cet article « Boï Kala Parachat Dévarim 9 Av 5781. Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 16 Juillet 2021
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr