Boï Kala Parachat Chémini 5781. Rav Yossef Germon
Boï Kala Parachat Chémini
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Boï Kala Parachat Chémini 5781 – Rav Yossef Germon (Feuillet 170)
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Boï Kala Parachat Chémini
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Ce fut au huitième jour
וַיְהִי בַּיּוֹם הַשְּׁמִינִי(ט.א)
« Ce fut au huitième jour » (9,1)
Il est intéressant de constater que ce huitième jour, où fût inauguré le Michkan, possède un mélange : de joie : Le jour de l’inauguration du Michkan était aussi joyeux pour Hachem que le jour où Il a créé la terre et le Ciel (guémara Méguila 10b). Par ailleurs, la Torah utilise la même terminologie : « Et ce fut le soir et ce fut le matin». Dans les deux cas, le verset commence par : « Et ce fut », de souffrance. La Guémara (méguila 10b) dit : « Nous savons par tradition que partout où il est écrit « vayéhi » (Et ce fut), c’est toujours l’expression d’une douleur ». Car deux enfants de Aharon, Nadav et Avihou, sont morts en ce jour, entraînant de la douleur chez tous les juifs qui ne comprenaient pas pourquoi un jour aussi joyeux devait comporter une si grande perte. Comment comprendre qu’il y avait deux sentiments opposés ? Selon Rav David Hoffman, cela illustre le fait que nous ne comprenons pas pourquoi Hachem agit ainsi, mais néanmoins nous devons croire d’un cœur rempli de émouna qu’il y a une raison derrière chaque chose, et que Hachem fait tout pour le bien. C’est la particularité de ce monde où un événement peut sembler bon ou mauvais, mais dans le monde de Vérité, nous prendrons conscience que ce n’était que bonté. C’est également cette force du yétser ara : le doute mélange de : Hachem est bon, miséricordieux : comme par l’inauguration du Michkan, lieu de résidence de la Chékhina et Il est également, très rigoureux avec nous : comme par la mort des Tsadikim Nadav et Avihou : comment des personnes aussi élevées sont mortes en voulant faire Sa volonté. Lorsque D. applique la stricte justice même aux Tsadikim, on Le craint et on Le vénère, car on dit : si tel est le sort réservé aux Tsadikim, à plus forte raison le sort réservé aux réchaïm doit-il être sévère. (Rachi 10.3)
Et les anciens d’Israël.
וּלְזִקְנֵי יִשְׂרָאֵל (ט.א)
« Et les anciens d’Israël. » (9,1)
Rabbi Akiva a enseigné : Israël est comparé à un oiseau. De même que celui-ci ne peut voler sans ses ailes, de même Israël ne peut rien accomplir sans ses anciens. » (Vayikra Rabba 11,8). Le Rav Haïm Shmoulevitz note que cette similitude établie spécifiquement pour Israël montre que, par leur nature même, les nations diffèrent profondément de notre peuple. De même que les animaux non volatiles sont à même d’accomplir dûment leurs missions sans ailes, et que celles-ci leur seraient totalement inutiles, de même les nations du monde peuvent-elles remplir leurs rôles sans « anciens ». Mais Israël, quant à lui, est comparé à un « oiseau » : s’il perd ses ailes, il est privé d’un élément vital et se retrouve dans un état plus grave que les autres animaux, car il ne peut même plus marcher.Telle est la nature profonde de notre peuple : Nous détacher de nos « anciens » nous fait perdre notre principe vital et nous rend incapables d’agir.
« Talelei Orot » du Rav Yissahar Dov Rubin Zatsal
l’assemblée s’approcha et se tint devant Hachem
וַיִּקְרְבוּ כָּל הָעֵדָה וַיַּעַמְדוּ לִפְנֵי ה’ (ט.ה)
« Toute l’assemblée s’approcha et se tint devant Hachem » (9,5)
Le Ari zal avait l’habitude de dire qu’avant d’accepter sur nous la souveraineté de Hachem, on doit tout d’abord accepter sur nous la Mitsva : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».On trouve une allusion à cela dans le verset : d’abord « Toute l’assemblée » unifiée, et c’est seulement ensuite qu’elle « s’approcha et se tint devant Hachem ». Dans cette nécessité d’aimer son prochain comme soi-même, le Ari zal a institué un court passage à lire avant même de commencer notre prière du matin. On y trouve : Je prends sur moi de recevoir la Mitsva positive d’aimer mon prochain comme moi-même, et je vais aimer tout un chacun (du peuple) d’Israël (comme moi-même) …, et je prends sur moi de venir prier devant le Maître de tout, Hachem. On voit le même schéma : l’amour de mon prochain est la condition préalable à pouvoir venir me rapprocher de Hachem, par la prière.
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Aharon éleva ses mains vers le peuple et les bénit
וַיִּשָּׂא אַהֲרֹן אֶת (ידו) יָדָיו אֶל הָעָם וַיְבָרֲכֵם (ט.כב)
« Aharon éleva ses mains vers le peuple et les bénit» (9,22)
Bien qu’il soit écrit dans la Torah : « yadav » (ses mains), on doit le lire : « yado » (sa main). Pourquoi cela ? C’est peut-être l’origine de l’habitude des Cohanim de joindre leurs mains en une seule au moment de bénir. Cela nous enseigne que la bénédiction ne vient sur les juifs que lorsqu’il y a de l’unité parmi eux.
Rabbi Yonathan Eibshitz
Après avoir achevé son premier service sacrificiel, Aharon a béni le peuple dans la joie et récité pour la premièe fois la bénédiction des Cohanim, birkat
Cohanim Aharon, dont la nature ainsi que celle de ses descendants, se caractérise par une profonde générosité et un grand amour du prochain, éprouvait un désir ardent de bénir le peuple. Pour le récompenser, D. a accordé aux Cohanim la Mitsva et le privilège de transmettre au peuple la birkat Cohanim.
Sfat Emet
וַיְדַבֵּר ה’ אֶל מֹשֶׁה וְאֶל אַהֲרֹן לֵאמֹר אֲלֵהֶם (יא.א)
« Hachem parla à Moché et à Aharon pour leur dire» (11,1)
En général, la Torah dit : « Hachem parla à Moché et à Aharon pour dire. Pourquoi ici écrit-elle : «pour leur dire » ? Ce verset introduit le passage des animaux cachers. Or, nos Sages disent sur Moché, que comme il sera amené à parler avec Hachem, il ne devait pas, même nourrisson, consommer du lait d’une Egyptienne. De même, comme tous les juifs seront amenés, dans les temps futurs, à parler avec Hachem, il convient déjà dans ce monde de se purifier et de ne pas introduire des aliments non cachers dans leur bouche. Cela est en allusion dans ce verset : « Hachem parla à Moché et à Aharon » en vue de leur transmettre les lois de cacherout de sorte que les juifs préservent leur bouche ; « Pour leur dire » pour pouvoir leur parler dans les temps futurs.
Kedouchat Levi
La cigogne
וְאֵת הַחֲסִידָה (יא.יט)
« Et la cigogne (hassida) » (11,19)
La cigogne fait partie de la liste des oiseaux expressément interdits à la consommation par la Torah. Rachi (Houlin 63a) enseigne : Pourquoi [en hébreu, la cigogne] est-elle appelée hassida ? Parce qu’elle est généreuse (héssed) vis-à-vis des autres membres de son espèce et partage avec eux sa nourriture. La question se pose, si elle est tellement charitable, pourquoi fait-elle partie des oiseaux non cacher ? Le Rabbi de Rizhin réponds que c’est parce qu’elle ne fait preuve de bonté qu’avec les membres de son espèce mais ne viendra jamais à l’aide des autres. Pour le judaïsme, une telle ‘qualité’ n’a rien d’admirable. Dans son commentaire sur ce verset, Ibn Ezra fait remarquer que cet oiseau fait son apparition à des moments spécifiques de l’année. Le Rabbi de Kotsk ajoute : Ceux qui se conduisent extérieurement avec hassidout (piété) à certains moments de l’année, aux jours redoutables ou aux fêtes, sont comme la hassida. Ce sont des personnes qui n’ont pas de bonnes qualités.
Les poissons :
La Michna Nida (chap.6) dit : Tout [poisson] qui a des écailles a aussi des nageoires, mais il en existe qui ont des nageoires et pas d’écailles. Cela signifie que même si on ne lui a pas trouvé de nageoires, le poisson est cachère, car il en avait certainement, mais on ne les a pas vus. Cette règle a engendré la halaha connue : si on trouve des écailles sur un morceau de poisson, cela suffit pour le déclarer cachère, car il n’existe pas de poisson avec des écailles, et sans nageoires. Qui peut affirmer cela sans connaître tous les millions de poissons des mers et des fleuves du monde entier ? Comment les Sages ont-ils pu certifier une telle règle ? Cela prouve que leurs paroles puisent leur source dans le Ciel. D. a révélé oralement à Moché, qui l’a enseigné aux Sages d’Israël, qui l’ont ensuite transmis de génération en génération. C’est un preuve irréfutable que les paroles de nos Sages,la Torah Orale), sont, elles aussi, d’origine Divine.
Rav David Chaoul Greenfeld
Halakha: Lag Bahomer ( 33 jour du omer)
On ne dit pas de Tahanounim dans la Téfila le jour de Lag Bahomer en l’honneur de la Hiloula de Rabbi Chimon Bar Yohai, certains disent c’est le jour ou Rabbi Akiva a donné la ‘Semikha’ à cinq de ses élèves et parmi eux Rabbi Chimon Bar Yohai , certains ramènent que c’est le premier jour ou la ‘manne’ est tombée dans le désert pour les bné Israel.
Tiré du Sefer « Pisqué Téchouvot »
Dicton :
L’Homme se soucie de ce dont il a besoin, mais non de ce que Hachem attend de lui.
Rabbi Chnéor Zalman
Chabbat Chalom (Boï Kala Parachat Chémini 5781 (Feuillet 170))
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, מאיר בן גבי זווירה, סשא בנימין בין קארין מרים ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, רבקה בת ליזה, ריש’רד שלום בן רחל, נסים בן אסתר, מרים בת עזיזא, חנה בת רחל, יעקב בן אסתר, דוד בן מרים, יעל בת כמונה, חנה בת ציפורה, מאיר בן ציפורה, ישראל יצחק בן ציפורה, רפואה שלימה ולידה קלה לרבקה בת שרה . זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים. זיווג הגון לאלודי רחל מלכה בת חשמה. לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה, מסעודה בת בלח. יוסף בן מייכה.
Cet article « Boï Kala Parachat Chémini 5781. Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 9 Avril 2021
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr