Boï Kala Parachat Béhaalotékha 5780 – Rav Germon
Boï Kala Béhaalotékha
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Boï Kala Parachat Béhaalotékha 5780
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« Ahavat Chalom » Rabbi Ménahem Mendel de Kossov
וַיַּעַשׂ כֵּן אַהֲרֹן (ח. ג)
« Ainsi fit Aharon » (8,3)
Rachi commente : c’est l’éloge de Aharon qui n’a rien changé, à l’ordre reçu relatif à l’allumage et à l’entretien des lumières de la Ménora. Pourquoi pourrions-nous penser que Aharon aurait modifié l’ordre reçu ?
Le Rav Chloime Halberstam répond que les flammes que Aharon allumait sur la Ménora représentent les âmes du peuple juif. En enflammant ces âmes, Aharon témoignait de son amour envers chaque juif, en les ramenant plus proche du Service de leur père au Ciel. A cet égard, Aharon travaillait d’une manière parfaitement égale pour chaque membre du peuple juif, ne témoignant d’aucun favoritisme ou d’un amour supplémentaire qu’à celui de ses propres enfants. C’est cela toute la profondeur de l’éloge de Aharon : « il n’a rien changé ».
Pourquoi Aharon mérite-t-il d’être loué pour avoir correctement accompli une chose aussi facile que d’allumer la Ménora ? Dans le passage de la Torah relatif à chaque journée de la Création (paracha Béréchit), nous lisons à la fin de chaque paragraphe : « Et cela s’accomplit, וַיְהִי-כֵן ». Le seul paragraphe qui fait exception est le premier paragraphe (première journée) qui décrit la création de la lumière où, au lieu de : « vayéhi hèn», il est dit : « Et la lumière fut, וַיְהִי-אוֹר ». Nos Sages, notant cette différence, expliquent que la lumière du premier jour de la Création a été mise de côté dans un endroit caché, parce que D. trouva que le monde ne méritait pas d’être illuminé par la brillante splendeur de ce rayonnement céleste, à cause des réchaims. A la place, c’est une lumière diminuée qui est apparue. Avec pour résultat que D. ne pouvait plus dire : « Et cela s’accomplit » parce que la lumière qui a émergé n’était pas celle que D. avait prévue pour le monde.
En illuminant la Ménora, Aharon a restitué la glorieuse lumière primordiale du monde. Il a rétabli par ce moyen le « Et cela s’accomplit » du premier jour de la Création. C’est ce que veut dire Rachi par : «Aharon n’a fait aucun changement» en illuminant la Ménora, il rectifia le changement qui avait été opéré lors du premier jour de la Création. Un acte vraiment méritoire.
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Chalh Haquadoch
עַל פִּי הֹ’ יַחֲנוּ וְעַל פִּי ה’ יִסָּעוּ (ט.כ)
«Sur l’ordre de D., ils camperont, sur l’ordre de D., ils partiront» (9,20)
Ce verset est porteur d’une règle morale. Avant d’accomplir une action ou de se déplacer, que l’homme dise toujours : avec l’aide de D., ou si D. le veut. Par exemple, s’il s’apprête à se mettre en route, qu’il dise : je me dispose à voyager, avec l’aide de D., et j’ai l’intention de faire une halte à tel endroit, si D. le veut. Son Nom se trouvera ainsi constamment sur ses lèvres, au moment où il conçoit son projet et lorsqu’il le met en application, pour chacune de ses actions. En agissant ainsi, une personne intériorisera et fixera dans son cœur les notions de base de la émouna, et cela amènera de la bénédiction dans sa vie.
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Aux Délices de la Torah
וַיְהִי בִּנְסֹעַ הָאָרֹן וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה קוּמָה יְהֹוָה וְיָפֻצוּ אֹיְבֶיךָ וְיָנֻסוּ מְשַׂנְאֶיךָ מִפָּנֶיךָ. וּבְנֻחֹה יֹאמַר שׁוּבָה יְהֹוָה רִבְבוֹת אַלְפֵי יִשְׂרָאֵל. (י.לה. לו)
«Lorsque l’Arche voyageait, Moché disait : Lève-toi Hachem, et que Tes ennemis se dispersent, que ceux qui Te haïssent fuient devant Toi. Et lorsqu’elle faisait halte, il disait : «Reviens siéger, ô Hachem, parmi les myriades des milliers d’Israël». (10,35-36)
Rachi fait remarquer que dans le Séfer Torah, ces deux versets sont encadrés, de part et d’autre d’un Noun renversé, indiquant qu’ils ne sont pas à leur place. Ils ont été insérés ici pour ne pas évoquer l’une à la suite de l’autre, trois fautes consécutives dont les juifs se sont rendus coupables. Selon la guémara (Chabbat 115b-116a), ces symboles avant et après nous enseignent que ces deux versets sont un Séfer à part entière. Ainsi, la Torah est composée de sept livres : Béréchit, Chémot, Vayikra, Bamidbar jusqu’à ces versets, ces versets, le restant de Bamidbar, et Dévarim.
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Rokéah
Le peuple juif serait allé directement en terre d’Israël, s’il n’avait pas fauté dans le désert. La largeur du Jourdain, qui est la frontière de la terre d’Israël, était de cinquante amot. La Torah a inversé ici les Noun, lettre ayant une valeur numérique de cinquante, pour nous dire que le peuple juif a fauté et ne passera pas le Jourdain, qui avait une largeur de cinquante amot.
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Rav Chakh Zatsal
וְהָאִישׁ מֹשֶׁה עָנָיו מְאֹד מִכֹּל הָאָדָם אֲשֶׁר עַל פְּנֵי הָאֲדָמָה (יב. ג)
« Or Moché était très humble, plus qu’aucun homme se trouvant sur la terre » (12,3)
Qui a écrit cette phrase dans la Torah ? Moché lui-même ! N’est-ce pas stupéfiant ? Après l’avoir écrite, Moché est pourtant resté le plus humble des hommes.
Si cette phrase l’avait rendu orgueilleux, il n’aurait pas pu l’écrire car il aurait perdu son humilité et cela n’aurait pas figuré dans la Torah pour l’éternité car cela aurait été faux. Ici, la Torah nous révèle le niveau extraordinaire qu’un homme peut atteindre. Ce dernier peut accéder à un haut niveau lui permettant de parler de ses propres qualités sans en éprouver le moindre sentiment de supériorité, comme s’il parlait de celles d’un autre homme, et sans que cela ne lui procure le moindre sentiment de supériorité. Ces capacités dont D. nous a doté, nous ne les exploitons pas suffisamment.
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Aux Délices de la Torah
וַיִּצְעַק מֹשֶׁה אֶל ה’ לֵאמֹר אֵ-ל נָא רְפָא נָא לָהּ (יב.יג)
« Moché implora Hachem en disant : Ô D., de grâce (na), D., guéris-là, de grâce (na) » (12,13)
Moché faisant une prière, il ne peut implorer que Hachem. Pourquoi la Torah n’écrit-elle pas alors : «Moché implora en disant» ? Nos Sages enseignent que quand une personne souffre, Hachem aussi « souffre » avec elle.
Selon le Ismah Moché, l’essentiel de la prière de Moché était tourné vers Hachem, implorant la guérison de Myriam afin que D. arrête de « souffrir» du fait de sa douleur. Il faut comprendre le verset comme disant : « Moché implora pour Hachem » : il pria surtout pour que Hachem calme Sa peine.
Le Hida (Nahal Kadmonim) écrit : J’ai entendu au nom des Sages des générations passées, que dans les cieux, il avait été transmis à Moché le secret selon lequel le double emploi du mot : « na נָא) » dans une requête assurait son exaucement. Voilà pourquoi, lorsqu’il a prié en faveur de sa sœur Myriam atteinte de tsaraat, il a imploré Hachem en ces termes : « Ô D., de grâce (na), D., guéris-là, de grâce (na) ».
« Laisse-moi passer, de grâce (na), pour que je voie ce pays » (Dévarim 3,25). Après avoir ainsi supplié Hachem de le laisser entrer en terre d’Israël, il est écrit : « Hachem S’est irrité contre moi … Il me dit: Ne continue pas de Me parler avec cette parole». Si Moché avait ajouté un deuxième « na » dans sa requête, et avait demandé : « Laisse-moi passer, de grâce, que je voie, de grâce », elle aurait été agréée. C’est pourquoi Hachem l’a immédiatement sommé : « Ne continue pas de Me parler avec cette parole. »
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Halakha : Lois du respect du père et de la mère
On devra faire très attention à accomplir le mieux possible la Mitsva du respect des parents. C’est une des mitsvot ou la Torah nous promet une longue vie dans ce monde et dans le monde futur. Il est écrit celui qui accomplit bien cette mitsva rapproche la guéoula, délivrance et fait résidé la Chehina dans le peuple juif et il aura le mérite d’avoir des enfants Tsadiquim qui auront la crainte d’Hachem. Celui qui ne respecte pas ses parents sa punition sera très grande. Si une personne a manqué de respect à ses parents, elle devra leurs demander méhila et s’engager à l’avenir à accomplircette mitva du mieux possible.
Tiré du sefer « Pesaquim et Téchouvot » yoré Déah 240
Dicton :
La colère et la joie sont diamétralement opposées ; la colère et la tristesse vont de pair. Il est impossible à une personne en colère d’être joyeuse, car elle n’accepte pas avec amour et joie toute chose qui peut lui arriver.
Erech Apayim
Chabbat Chalom
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, חיים בן סוזן סולטנה, סשה שלום בן דבורה רחל, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, רינה בת פיבי.לידה קלה לרינה בת זהרה אנריאת. זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים
לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה.
Fin de l’article « Boï Kala Parachat Béhaalotékha 5780 – Rav Germon « . Mis en ligne le 10 Juin 2020