Boï Kala Parachat Bamidbar 5781. Rav Yossef Germon
Boï Kala Bamidbar
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Boï Kala Parachat Bamidbar 5781. Rav Yossef Germon 5781 (Feuillet 174)
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וַיְדַבֵּר ה’ אֶל מֹשֶׁה בְּמִדְבַּר סִינַי (א.א)
« D. parla à Moché dans le désert du Sinaï » (1,1)
Le Sinaï est une partie du désert dans lequel ont résidé les juifs durant leur séjour de 40 ans. Pourquoi alors la Torah ne dit-elle pas uniquement: « D. parla à Moché au Sinaï » ? Les termes : « Bémidbar Sinaï » (dans le désert de Sinaï), ont une valeur numérique de : 378, qui est la même que le mot : « Béshalom » (en paix). Le Hida ajoute que la plupart des années, nous lisons cette paracha de Bamidbar le Chabbat précédant Chavouot. Cela est un rappel sur l’importance de chercher à augmenter l’unité et la réalisation de Mitsvot envers son prochain, afin de pouvoir mériter de recevoir la Torah. « Israël campa là en face de la montagne » (Yitro 19,2). Rachi explique : le verbe camper est au singulier, à la différence des verbes précédents, pour enseigner que la multitude des enfants d’Israël a campé comme un seul homme, animé d’un seul et même désir. Selon le Or haHaïm Haquadoch, les juifs se sont humblement soumis à la parole de D., car les paroles de la Torah ne demeurent que chez ceux qui se jugent aussi peu importants qu’un désert.
« Faites le relevé de toute la communauté des enfants d’Israël » (1,2)
שְׂאוּ אֶת רֹאשׁ כָּל עֲדַת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל (א.ב)
Nous commençons cette semaine le Houmach Bamidbar, dont la première paracha traite essentiellement du dénombrement du peuple juif. Longuement, la Thora s’attarde à recenser le nombre d’hommes âgés de plus de vingt ans, en les classant par tribu. Ainsi, la plus petite tribu est celle de Binyamin qui comptait 35.400 hommes de plus de vingt ans. A l’inverse, la plus grande est Yéhouda, avec 74.600 hommes. La tribu de Lévi, quant à elle, ne comptait que 22.000 âmes, et encore, ce chiffre inclut tous les garçons à partir de l’âge d’un mois. Comment cette tribu, composée de fidèles serviteurs d’Hachem et désignée comme élite du peuple, était-elle si peu nombreuse ? Le Ramban explique que puisque l’asservissement en Egypte ne les toucha pas, ils ne bénéficièrent pas de la forte multiplication promise par la bénédiction divine en réponse au dur esclavage. Le Rav Yéhezkèl Levinsteïn apprend de ce Ramban un grand enseignement : quand un homme a des honneurs, de la richesse, etc… il est en réalité perdant. On peut aussi apprendre de là que Hachem a décidé avec préméditation que la tribu de Lévi soit réduite, pour nous enseigner que la quantité importe peu, tant que la qualité est au rendez-vous. Puisqu’ils se sont sacrifiés et n’ont pas servi le veau d’or, ils ont été choisis pour servir au Beth Hamikdach. De tout temps, les juifs furent en petit nombre, et les fidèles aux préceptes divins en minorité, mais la vérité ne dépend pas du nombre, et ce sont toujours eux qui traversèrent les générations une par une, depuis la sortie d’Egypte jusqu’à aujourd’hui.
אִישׁ עַל דִּגְלוֹ בְאֹתֹת לְבֵית אֲבֹתָם יַחֲנוּ בְּנֵי יִשְׂרָאֵל מִנֶּגֶד סָבִיב לְאֹהֶל מוֹעֵד יַחֲנוּ (ב.ב)
Les enfants d’Israël camperont, chacun sous sa bannière, selon les insignes de leur maison paternelle, à distance et autour du Ohel Moed, ils camperont (2,2)
Chaque bannière de trois tribus possédait une couleur distincte et, d’après le Targoum Yonathan, chaque bannière comportait les couleurs des trois tribus qu’elle représentait. Chaque tribu possédait également son propre drapeau, doté lui-même d’un emblème illustrant les traits dominants de son caractère. Le drapeau de chaque tribu était de la couleur de la pierre représentant sur le Pectoral du Cohen Gadol. (Rachi) Le Midrach (Bamidbar rabba 2,10) enseigne que le campement d’Israël sur terre est la contrepartie de la Cour Céleste où le trône Divin est entouré de quatre groupes d’anges, à l’instar des quatre camps situés autour du Michkan. C’est des bannières (dégalim) du peuple juif que les nations du monde ont appris à faire des bannières, drapeaux colorés.
Midrach Bamidbar rabba (2,7)
וְנָסַע אֹהֶל מוֹעֵד מַחֲנֵה הַלְוִיִּם בְּתוֹךְ הַמַּחֲנֹת (ב.יז)
La Tente d’Assignation (Ohel Moèd), le camp des Lévihim, voyagera au centre du camp (2,17)
Le Ohel Moèd contenait le Aron, avec les Tables de la Loi, et il était au centre du camp. Cela symbolise le fait que la Torah doit toujours être placée au centre de notre vie. Le Hafets Haïm compare la Torah au cœur, qui pompe le sang dans tout le corps. De même, la Torah fournit le sang spirituel, la force vitale, à toute la nation juive. Le Rav Yitshak Hutner enseigne que le plus grand bienfait que l’on peut apporter aux juifs, c’est de s’asseoir et d’apprendre la Torah. En effet, en enseignant la Torah, nous devenons une partie du cœur du peuple juif, et nous fournissons alors de la vie spirituelle pour tout le monde.
Hatam Sofer
וְאֵלֶּה תּוֹלְדֹת אַהֲרֹן וּמֹשֶׁה (ג.א)
« Voici les descendants de Aharon et Moché » (3,1)
Rachi constate que la Torah ne mentionne juste après que les descendants de Aharon et non ceux de Moché. Cela vient enseigner que celui qui enseigne la Torah à son prochain, c’est comme s’il l’avait fait naître. Les enfants de Aharon étaient donc aussi enfants de Moché. Mais pourquoi cet enseignement n’a été dit que pour les fils d’Aharon alors que Moché avait appris la Torah à tout le peuple ? En réalité, tout l’intérêt de dire qu’enseigner c’est comme enfanter, dépend du principe selon lequel le fils peut donner du mérite à son père. Ainsi, si un élève dépasse son Maître, il pourra aussi faire profiter de sa grandeur à son Maître parce qu’il est considéré comme son fils. Or, Moché était plus grand que tout le peuple. Personne ne pouvait donc le dépasser. Le fait que tout le peuple, qui ont appris de lui, soient ses enfants n’avait donc pas d’intérêt, car ils ne pouvaient pas lui faire bénéficier d’une grandeur qu’il n’avait pas. Cependant, Moché reconnut lui-même que Nadav et Avihou, les fils de Aharon étaient plus grands que lui et Aharon. C’est donc à leurs propos qu’il est intéressant de signaler qu’ils étaient comme ses enfants, pouvant lui faire profiter de leurs grandeurs.
Hatam Sofer
וְלָקְחוּ אֶת כָּל כְּלֵי הַשָּׁרֵת אֲשֶׁר יְשָׁרְתוּ בָם בַּקֹּדֶשׁ (ד.יב)
« Ils prendront tous les ustensiles du service avec lesquels ils accompliront le service dans le Sanctuaire. » (4,12)
Le Or haHaïm Haquadoch commente : J’ai lu dans les écrits de pieux maîtres d’Israël que la bouche des étudiants de la Torah a le statut d’ustensile avec lequel on accomplit le service du sanctuaire. Car il n’est pas de plus grande sainteté que celle de la Torah. Telle est la raison pour laquelle, au milieu de l’étude, il est interdit de s’interrompre pour émettre des paroles qui ne relèvent pas de celle-ci, même si, émanant d’une personne qui n’est pas en train d’étudier, ces propos ne seraient pas prohibés. »
« Talelei Oroth » du Rav Yissahar Dov Rubin Zatsal
Méam Loez
וּפְקֻדַּת אֶלְעָזָר בֶּן אַהֲרֹן הַכֹּהֵן שֶׁמֶן הַמָּאוֹר וּקְטֹרֶת הַסַּמִּים וּמִנְחַת הַתָּמִיד וְשֶׁמֶן הַמִּשְׁחָה פְּקֻדַּת כָּל הַמִּשְׁכָּן וְכָל אֲשֶׁר בּוֹ בְּקֹדֶשׁ וּבְכֵלָיו (ד.טו)
« La responsabilité d’Elazar, fils du Cohen Aharon, [portera sur] l’huile d’éclairage, l’encens odorant, l’offrande de semoule pour le sacrifice quotidien et l’huile d’onction. [Il sera également] responsable de tout le Michkan et de tous ses sujets et ustensiles sacrés ». (4,16)
Lors des déplacements des juifs, Elazar, fils d’Aharon avait pour charge le transport de quatre choses : l’huile d’éclairage, l’encens parfumé, l’huile d’onction et les offrandes de semoule nécessaires au sacrifice quotidien. Selon une interprétation, Elazar fils d’Aharon devait porter ces quatre choses sur lui. Dans sa main droite, il tenait l’huile d’éclairage ; dans sa gauche, l’encens; l’offrande de semoule pendait de son bras et la fiole d’huile d’onction était attachée à sa ceinture. Concrètement, il lui fallait porter la réserve d’huile d’éclairage pour un an, c’est-à-dire 1 278 log, (soit environ 700 litres). La quantité d’encens qu’Elazar portait devait également suffire pour un an. Il s’agissait donc de 365 portions pesant chacune 150 draches, soit (soit environ 300 litres). Avec 13 log de l’huile d’onction, Elazar portait au total (soit environ 1 000 litres), sans compter l’offrande de semoule. S’il avait porté ce poids sur son dos, ce n’aurait peut-être pas été surprenant, mais il portait ces objets en main : (environ 700 litres) d’huile d’éclairage dans sa main droite et (environ 300 litres) d’encens dans sa gauche. En ajoutant l’offrande de semoule qu’il portait sur le bras, cela représentait une masse extrêmement lourde.
Méam Loez (Bamidbar 4,16)
Halakha (Boi Kala Bamidbar) :
Repas de Chavouot
Certains on le minhag de faire un repas Halavi (lait) le soir de chavouot et un repas Bassari (viande) en journée, d’autres pensent que même pour le repas du soir il faudra le faire Bassari, car yom tov nous devons avoir de la simha et on ne peut avoir de la simha qu’avec un repas de viande.
Tiré du Sefer « Pisqué Téchouvot »
Dicton :
Les bons traits de caractères sont la fortune de l’homme.
Rav Israel Salanter
Chabbat Chalom (Boï Kala Bamidbar 5781. Rav Yossef Germon (Feuillet 174))
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, מוריס משה בן מרי מרים מאיר בן גבי זווירה, סשא בנימין בין קארין מרים ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, רבקה בת ליזה, ריש’רד שלום בן רחל, נסים בן אסתר, מרים בת עזיזא, חנה בת רחל, יעקב בן אסתר, דוד בן מרים, יעל בת כמונה, חנה בת ציפורה, מאיר בן ציפורה, ישראל יצחק בן ציפורה, רפואה שלימה ולידה קלה לרבקה בת שרה . זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים. זיווג הגון לאלודי רחל מלכה בת חשמה. לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה, מסעודה בת בלח. יוסף בן מייכה.
Cet article « Boï Kala Bamidbar 5781. Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 13 Mai 2021
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr