Boï Kala Chémini Hatzeret Simhat Torah Vezot Habérakha Rav Yossef Germon
Simhat Torah Vézot Habérakha
כב תשרי תשפ »א
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Boï Kala Chémini Hatzeret Simhat Torah Vézot Habérakha
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Boï Kala Chemini Hatzeret
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Aux Délices de la Torah
Le nom « Chémini Atsérét » provient du mot : «atsar » (retenir). Le Yichmah Israël dit qu’il faut garder, retenir les belles pensées et intentions que nous avons eu durant ces Yamim Tovim.
Selon le Beit Avraham, il faut retenir du temps afin de nous examiner et de se remémorer de tout ce qu’on a pu vivre pendant ces jours de fête. On fait le point sur cette période, sur les bonnes résolutions que l’on a prises, et sur comment on va s’en trouver positivement influencé pendant l’année à venir. Juste de commencer cette nouvelle année, nous prenons le temps de fixer clairement dans notre tête quelles sont nos priorités et vers où nous souhaitons que notre vie se dirige. Selon le Ari zal, Atsérét signifie «klita» : absorber, intégrer, internaliser. Cette fête vient comme clôture, une conclusion de ce que nous avons pu expérimenter, l’enracinant en nous pour le futur.
Le Rav Chimchon Raphaël Hirsch enseigne également : La fonction de Chémini Atsérét est de rassembler toutes les perceptions et résolutions que les fêtes de l’année ont pu produire en nous, afin de pouvoir conserver tous ses gains spirituels.
En les imprimant profondément dans notre cœur, ils resteront une possession permanente pour tous les jours de notre vie, vers lesquels nous pourrons nous tourner.
Boï Kala Simhat Torah
La fin de la lecture publique de la Torah n’est pas la cause de Simhat Torah : c’est Simhat Torah («la joie de la Torah ») qui nous conduit à finir la lecture de la Torah en nous sentant intimement proches de Lui. Grâce à Sim’hat Torah, nous pouvons recommencer depuis le début (Béréchit) avec une nouvelle compréhension et avec de nouvelles forces acquises pendant le mois de Tichri. Il n’existe pas de plus grande expression de l’essence de Chémini Atsérèt, un jour complètement consacré à la proximité avec D., que de se réjouir avec la Torah que D. donna à Son peuple, par laquelle nous nous attachons à D. Il n’existe pas de joie aussi unique pour le peuple juif que celle que nous éprouvons pour la Torah.
Rav Haïm Friedlander
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On peut également rapporter les paroles de Rabbi Chimchon Pinkous sur ce sujet : le travail spirituel de Chémini Atsérèt consiste à se rapprocher de D. et à s’attacher à Lui sans accomplir de mitsvot spécifiques. L’influence de la fête de Chémini Atsérèt imprègne chaque jour de l’année. C’est le lien étroit entre D. et le peuple juif … A travers cela, une personne se construit tout au long de l’année afin d’arriver à la perfection de son être. Cette joie est le désir de se connecter à D.
Rav Chimchon Pinkous
Boï Kala Vezot Haberakha
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Aux Délices de la Torah
וְזֹאת הַבְּרָכָה אֲשֶׁר בֵּרַךְ מֹשֶׁה אִישׁ הָאֱלֹהִים אֶת בְּנֵי יִשְׂרָאֵל לִפְנֵי מוֹתוֹ (לג.א)
« Voici la bénédiction que Moché, l’homme de D., a donnée aux bnei Israël avant sa mort » (33,1)
Moché n’a mérité d’être appelé « homme de D. » que lorsqu’il a béni les bnei Israël. (Yalkout)
Le Rabbi Avraham de Slonim explique : Comment Moché a-t-il mérité le niveau «d’homme de D. » ? Parce qu’il était « avec les Bnei Israël ».Certes, il était un « homme de D. », constamment attaché à la Présence Divine et se promenant dans les mondes supérieurs, et pourtant il a su descendre des hautes Célestes, et se promener « avec les bnei Israël », c’est-à-dire s’intéresser à la situation et aux besoins matériels de chacun. C’est là-dessus qu’il est dit : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même, Je suis Hachem » si un juif aime l’autre, alors Hachem dit : « Je suis le troisième »
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Hatam Sofer
מִימִינוֹ (אשדת) אֵשׁ דָּת לָמוֹ (לג.ב)
« De Sa main droite, D. leur a présenté une Torah de feu » (33,2)
Ce verset contient le mot אשדת, et notre tradition orale nous enseigne qu’il doit être prononcé comme s’il y avait deux mots : éch dat (אש דת), cela conduisant à lui donner le sens de : « une Torah de feu ». Il est écrit également dans la Torah : « Sous les chutes d’eau de la montagne, à l’orient » (Dévarim 3,17).Dans ce verset, le mot hébreu pour « les chutes d’eau » est : « achdot » (אַשְׁדֹּת), mot s’écrivant de la même façon que dans notre verset ci-dessus.
Le Hatam Sofer nous enseigne que : «une Torah de feu » (אש דת) et « les chutes d’eau » (אשדת) font allusion à deux attitudes nécessaires à l’acquisition de la Torah. En effet, pour réussir dans la Torah, il faut: être très passionné, plein de feu dans son engagement, afin d’aller de l’avant malgré les obstacles que nous rencontrons ;il faut
développer également une attitude, une nature calme et humble. Par exemple, nos Sages (guémara Taanit 7a) nous disent que de la même façon que l’eau quitte une position élevée pour aller vers une position plus basse, de même les paroles de la Torah ne restent que chez celui qui est humble.
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Hatam Sofer
מִימִינוֹ (אשדת) אֵשׁ דָּת לָמוֹ (לג.ב)
« De Sa main droite, D. leur a présenté une Torah de feu » (33,2)
Le Hatam Sofer explique que les mots : « dat lamo » « une Torah … pour eux » – דָּת לָמוֹ sont formés des mêmes lettres que : « Talmud » (תלמוד), tandis que : « dans Sa droite … de feu » (miméno éch – מִימִינוֹ אֵשׁ), signifie que lorsque le juif étudie la sainte Torah, le Char sacré l’entoure. En effet, il est écrit dans le Séfer haHaïm (du frère du Maharal de Prague) : « Les lettres du mot : guémara (גמרא), renvoient à : Gavriel, Michaël, Raphaël et Ouriel.Lorsque nous étudions la guémara, ces anges nous entourent et nous observent : Gavriel (גבריאל) à gauche ; Michaël (מיכאל) à droite ; Raphaël (רפאל) à l’arrière ; et Ouriel (אוריאל) devant nous. » [et au-dessus de notre tête la Présence Divine] Le Hatam Sofer enseigne également que dans la Torah Orale :
– la guémara se termine par la lettre « tav » (hala’hot), et commence par la lettre « tav » (tana)
– les michnaïyot se terminent par le mot «Chalom», qui se finit par la lettre « mém », et commencent par la lettre « mém (méémataï).
Les lettres : « tav – tav – mém – mém », forment : « תתמם » (tétamém) = rendent intègre, ce qu’on mérite par l’étude de la michna et de la guémara, ainsi qu’il est écrit : « Sois intègre envers Hachem ton D. »
l’Admour d’Erloï (descendant du Hatam Sofer) ajoute que le Talmud commence et se termine par la lettre « tav », renvoyant à la «Téfila » (prière) et à la « Téchouva ».En effet, pour réussir dans la Torah, il est indispensable de demander sans cesse à Hachem de nous éclairer nos yeux par la Torah, qu’on puisse s’attacher à Lui, L’aimer et Le craindre.
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Méam Loez
וַיָּמָת שָׁם מֹשֶׁה עֶבֶד ה’ בְּאֶרֶץ מוֹאָב עַל פִּי ה’ (לה. ה):
« Ce fut là, dans le pays de Moav, que Moché le serviteur de D. mourut, selon la parole de D. » (34,5)
Selon Rabbi Yéhouda : les huit derniers versets de la Torah, depuis « Ce fut là, dans le pays de Moav, que Moché le serviteur de D. mourut … » jusqu’à : « que Moché accomplit aux yeux de tout Israël » ont été écrits par Yéhochoua. En effet, comment est-il possible que Moché écrive : « Moché mourut» ? Rabbi Chimon dit : Est-il possible que la Torah dise : « Prend ce Séfer Torah », alors qu’il lui manquait des lettres ? En réalité, jusqu’à « Moché mourut », Moché répétait les mots, puis écrivait sous la dictée de D. Pour la suite (les huit derniers versets), Moché a écrit sous la dictée de D. avec des larmes (à la place de l’encre). Il était si peiné qu’il ne répétait pas les paroles de D., mais les écrivait en pleurant. Ainsi, certains [de nos Sages] expliquent que Moché a écrit la Torah avec de l’encre, à l’exception des 8 derniers versets, qu’il a écrit avec des larmes qui disparaissaient, et c’est par la suite Yéhochoua qui a repassé une plume trempée dans l’encre sur les lettres (de larmes).
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Dicton :
Supporter l’insulte sans amertume et garder le cœur serein est le signe d’une profonde Emouna.
Hafets Haim
Halakha : Simhat Torah
Le Minag est à simhat torah de faire sept akafot (tours) autour de la bima, mais il faudra mettre un sefer Torah sur la bima ; au moment des akafots on devra rester debout ; le Minag est que les gens restent assis, celui qui a un sefer en main peut s’assoir sans problème, d’après tous ; au moment où on ramène les sifrés torah à leur place, il faudra rester debout.
Tiré du sefer « Pisqué Tévhouvot »
Chabbat Chalom, Hag Sameah (Boï Kala Chémini Hatzeret Simhat Torah Vezot Habérakha)
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, חיים בן סוזן סולטנה, סשה שלום בן דבורה רחל, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, רינה בת פיבי, אברהם בן רחמונא, נחום בן שמחה.לידה קלה לרינה בת זהרה אנריאת. זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים .
לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה
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Cet article « Boï Kala Chémini Hatzeret Simhat Torah Vezot Habérakha Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 6 Octobre 2020