Boï Kala Béhar et Béhoukotai 5781. Rav Yossef Germon
Boï Kala Béhar Béhoukotai
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Boï Kala Béhar et Béhoukotai 5781. Rav Yossef Germon 5781 (Feuillet 173)
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Boï Kala Béhar et Béhoukotai : Béhar
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L’objectif de la Mitsva de la Chemita
וְהָאָרֶץ לֹא תִמָּכֵר לִצְמִתֻת כִּי לִי הָאָרֶץ (כה, כג)
« Et la terre ne sera pas vendue à perpétuité, car la terre est à Moi. » (Béhar 25,23)
L’objectif de la Mitsva de la Chemita est d’enraciner en nos cœurs et en nos esprits la reconnaissance que « la terre est à Moi ». Deux plaideurs vinrent trouver un jour Rav Haïm de Volozhin, clamant chacun ses droits de propriété sur un terrain. Après avoir écouté leurs arguments respectifs, Rav Haïm se pencha vers le terrain en question, faisant mine d’écouter ce que celui-ci avait à dire. Rabbi Haïm expliqua aux deux hommes plutôt surpris : Chacun de vous affirme qu’il en est le propriétaire légitime. Je voulais donc entendre les thèses présentées par l’objet du litige. Qu’en pense-t-il (le terrain) ? Eh bien, savez-vous ce que j’ai entendu ? Ils finiront tous deux par venir chez moi.
כִּי גֵרִים וְתוֹשָׁבִים אַתֶּם עִמָּדִי (כה. כג)
«Car vous êtes des étrangers et des résidents auprès de Moi » (25,23)
Le Midrach Torat Cohanim nous dit : « De deux choses l’une : on est soit un «étranger», soit un «résident» Mais peut-on être les deux à la fois? Celui qui se considère comme un véritable «résident» en ce monde temporaire, D. le traitera comme un étranger dans celui à venir. Mais, si vous vous voyez comme de simples «étrangers» ici-bas, vous serez de vrais résidents auprès de Moi dans le monde futur.»
וְכִי יָמוּךְ אָחִיךָ וּמָטָה יָדוֹ עִמָּךְ וְהֶחֱזַקְתָּ בּוֹ (כה. לה)
« Si ton frère s’appauvrit et que ses ressources faiblissent à tes côtés, tu le renforceras » (25,35)
Rabbi Avin dit : Lorsqu’un pauvre se tient à ta porte, sache que Hachem se tient à sa droite, comme il est dit : « Il se tient à la droite du malheureux ». Si tu lui donnes l’aumône, celui Qui se tient à sa droite (D.) te récompensera ; et si tu ne lui donnes pas, souviens-toi de ce verset : « Heureux celui qui se préoccupe du pauvre : au jour de la calamité, Hachem le sauvera. »
Midrach Vayikra rabba
Rabbi Chimon dit au nom de Rabbi Yéhochoua ben Lévi : Que la Mitsva de la charité (Tsédaka) ne soit jamais négligeable à tes yeux, car son infraction entraîne vingt-quatre malédictions, et sa récompense implique vingt-quatre bénédictions.
Midrach Vayikra rabba
Boï Kala Béhar et Béhoukotai : Béhoukotai
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אִם בְּחֻקֹּתַי תֵּלֵכוּ (כו.ג)
Si vous obéissez (allez dans mes decrets) à Mes décrets (26. 3)
Hachem nous promet que si nous « allons dans Ses lois », alors Il nous enverra toutes Ses bénédictions. Dans le cas contraire, les nombreuses malédictions énumérées dans la paracha nous toucheront. Rachi donne ici son fameux commentaire selon lequel «les lois» évoquées dans le verset font allusion à l’effort dans l’étude de la Thora. Ainsi, celui qui étudie la Thora sans y mettre toutes ses forces sera aussi à priori visé par les malédictions. Une question saute aux yeux : d’où Rachi a tiré son explication ? Les lois (houkot) semblent plutôt faire référence à l’ensemble des Mitsvot ? Pourquoi donc restreindre cette expression au labeur dans l’étude de la Thora ? Le Rav Shmouel Rozovski répond que Rachi trouve sa source dans le verbe «Télékhou – Allez ». La marche a une connotation d’évolution et d’avancement. Un homme ne peut progresser dans sa avodat Hachem et ne pas rester le même que la veille qu’en s’efforçant dans l’étude de la Thora. S’il arrive à surmonter ses épreuves et son yetser hara et continue à étudier malgré les difficultés, avec un dur labeur, c’est le signe qu’il a choisi d’évoluer, de marcher et non de stagner ! Il n’étudie pas aujourd’hui avec la même concentraction que la veille mais il se remet chaque jour en question ! C’est exactement la définition d’un « ben alyia », c’est-à-dire d’un Homme qui veut se rapprocher chaque jour encore plus d’Hakadoch Baroukh Hou.
וּרְדַפְתֶּם אֶת אֹיְבֵיכֶם וְנָפְלוּ לִפְנֵיכֶם לֶחָרֶב (כו.ז)
« Vous poursuivrez vos ennemis et ils tomberont devant vous par l’épée »(26,7)
Le Hazon Ich enseigne : Vous devez faire attention à ne pas devenir le poursuivant par le fait que vous êtes poursuivi [dans des disputes]. En effet, il y a une ligne très fine entre un poursuivant et celui qui est poursuivi. Un faux pas peut inverser les rôles et changer le résultat final, car la règle est que Hachem vient toujours en aide à celui qui est poursuit, et ce même si c’est celui qui a mal agit. Même si notre égo nous crie le contraire, nous devons autant que possible rester l’attaqué, car cela nous assure d’avoir Hachem à nos côtés pour nous défendre.
וְאִם בְּחֻקֹּתַי תִּמְאָסוּ וכו’ (כו.טו)
Si vous rejetez mes décrets (26.15)
Dans le passage des «Tokhahot, remontrances» Hakadosh Baroukh Hou prédit quarante-cinq malédictions (klalotes) les unes pires que les autres à celui qui rh’’l n’accomplira pas la volonté Divine, et tout particulièrement à celui qui ménagera ses efforts dans l’étude de la Thora. La Guémara dans Méguila enseigne qu’il est interdit de s’interrompre au milieu de ce passage. C’est donc la même personne qui doit monter au Séfèr Thora pour lire ces malédictions. Pour édicter cette règle, les Sages se sont appuyés du verset des Proverbes : «Ne rejette pas les remontrances d’Hachem, ne t’insurge pas contre Sa réprimande». En effet, si un Homme venait à s’interrompre au milieu de cette paracha, cela aurait été perçu comme s’il s’insurgeait contre la réprimande Divine. Quelle est donc la signification de ces klalotes ?
Le Michna Behouha dans le Biour Halakha rapporte que par superstition ou par peur d’être atteintes, certaines communautés avaient carrément l’habitude de ne pas lire dans le Sefer Thora lors des Chabat Béhoukotaï et Ki Tavo. Mis à part qu’ils annulent volontairement le décret très ancien de Moché Rabénou de lire la Thora en public, le Hafets Haïm ne comprend pas un tel usage. Est-ce qu’en annulant la lecture des remontrances et en ne voulant pas regarder la vérité en face, ne s’appliquent-elles plus à eux et ne les concernent-elles plus ? Au contraire ! Il développe une parabole pour comprendre ce comportement absurde !
Un homme est averti par ses amis de ne pas emprunter tel chemin, truffé de pièges et de trous. Nonobstant leurs avertissements, il prit la route en prétextant que même s’il tombait dans l’un des trous, ils ne se moqueront pas de lui, puisqu’il marcha avec un masque opaque sur les yeux, l’empêchant de détecter les pièges. Nous comprenons évidement qu’au contraire, plus il ferme les yeux, plus il se causera des dégâts et tout le monde se moquera de lui.
Nous voyons donc l’importance que les Sages accordent aux remontrances, encore plus lorsqu’elles proviennent d’Hakadoch Baroukh Hou. Malheureusement, la nature de l’Homme tend à repousser la personne qui viendrait lui faire des reproches, fermant ainsi les yeux sur ses propres défauts et empêchant une introspection impérative pour parfaire ses Midot.
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Gaon de Vilna
וְנַסְתֶּם וְאֵין רֹדֵף אֶתְכֶם (כו.יז)
« Vous fuirez sans que personne ne vous poursuive » (26,17)
En quoi est-ce une plus grande malédiction que de ne pas avoir de poursuivants ? En fait, il est dit : « Hachem protège celui qui est poursuivi ». Ainsi, si les Juifs fuyaient devant quelqu’un, ils seraient alors des poursuivis et bénéficieraient de ce fait de la protection Divine. La malédiction ici est que vous aurez la peine de devoir fuir, mais Hachem ne vous aidera pas ni ne vous protégera, car n’ayant pas de poursuivants, vous ne serez donc pas poursuivis.
Gaon de Vilna
Halakha : La coupe de cheveux des garçons
Certains ont le Minhag de faire la coupe de cheveux hol hamoed pessah ou hol hamoed soucot ;bien qu’on ne doit pas se couper les cheveux pendant cette période, pour un enfant c’est permis. Certains ont le Minhag de faire la coupe de cheveux Lag Baomer, même s’il l’enfant n’a pas encore trois ans (seulement s’il ne manque que trois mois). Même ceux qui ont le minhag comme le Ari Zal de se couper les cheveux la veille de Chavouot, ils pourront couper les cheveux de leur enfant le jour de Lag baomer.
Tiré du Sefer « Entre Pessah et Chavouot
Dicton :
Les gens se plaignent de leur situation matérielle en disant : La vie est dure, on n’a pas de quoi vivre, moi je leur réponds, et mourir vous avez de quoi ?
Hafets Haim
Chabbat Chalom (Boï Kala Béhar et Béhoukotai 5781. Rav Yossef Germon (Feuillet 173))
שבת שלום
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, מוריס משה בן מרי מרים, מאיר בן גבי זווירה, סשא בנימין בין קארין מרים ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, , רבקה בת ליזה, ריש’רד שלום בן רחל, נסים בן אסתר, מרים בת עזיזא, חנה בת רחל, יעקב בן אסתר, דוד בן מרים, יעל בת כמונה, , ישראל יצחק בן ציפורה, רפואה שלימה ולידה קלה לרבקה בת שרה . זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים. זיווג הגון לאלודי רחל מלכה בת חשמה. לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה, מסעודה בת בלח. יוסף בן מייכה.
Cet article « Boï Kala Béhar et Béhoukotai 5781. Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 6 Mai 2021
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr