Bérakhot pour les aliments que l’on mange pendant la Séouda (Repas). Halacha Yomit – Rav Freddy El Baze
Bérakhot pendant la Séouda. Traduction et adaptation par Rav F. Elbaze
Les articles de « Halakha Yomit » sont traduits et adaptés par le Rav Freddy Elbaze. Les articles originaux sont issus du site Halacha Yomit
Cette publication est dédicacée léilouy Nishmat Baruch Cohen Salmon (barouh ben aharon hacohen)
Bérakhot pendant la Séouda – un repas – à base de pain.
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Dans le traité (de Talmud) Berakhot (41) il est rapporté : Rav Papa a dit : La Halakha est que ce qui vient pendant la Séouda (Repas), pour la Séouda, ne nécessite pas de Bérakha (Bénédiction), ni avant, ni après leur consommation. C’est-à-dire tout ce qui est présenté à l’intérieur d’une Séouda = quand on mange du pain, comme de la viande, du poisson…, ne nécessite pas de bénédiction avant de les consommer, car la Berakha du Motsi sur le pain, les a déjà dispensés.
Il en est de même pour les boissons (sauf pour le vin) que l’on prend pendant la Séouda, elles ne nécessitent pas de Bérakha car le Motsi les dispense.
Dans la Guemara, on a posé la question à Ben Zoma pour connaître la raison de la dispense des Berakhot pendant le repas, lorsqu l’on mange du pain. La réponse fut : « Le pain les dispense« . Le Ritva explique que la réponse de Ben Zoma vient exclure une autre réponse envisageable qui est celle du Tafel et Ikar (= lorsque l’on a deux ou plusieurs aliments mélangés, s’il se trouve parmi eux, un aliment plus important, on dira la Berakha sur lui, et celle-ci dispensera les Berakhot sur les autres aliments; ex : Si nous avons de la viande mélangée à des lentilles, on fera Chehakol que sur la viande, car celle-ci est essentielle par rapport aux lentilles).
Il faut comprendre par la raison de Ben Zoma que la pain est le « Ikar Hasséouda » (= l’essentiel du repas). Cette notion se traduira comme l’ont exprimé le Choulhan Aroukh (177) ainsi que le Michna Broura, sur place : Tout aliment qui est susceptible d’être mangé avec du pain, même si on le mange sans pain, ou tout aliment qui rassasie et qui nourrit (voir Biour Halakha) ne nécessitera pas de Berakha pendant le repas, car le Motsi les dispense. Nous comprenons maintenant pourquoi sur un fruit après le repas (dessert), on dit la Berakha, car le dessert ne vient pas pour nourrir ou rassasier; il en est de même pour de la salade consommée en fin de repas, la Bérakha devra être dite. Mais un fruit ou une salade consommés avec du pain, ne nécessiteront pas de Berakha.
Un peu de vocabulaire :
- Séouda : repas
- Ikar Hasséouda : essentiel du repas
- Bérakha : bénédiction
- Bérakhot : pluriel de Bérakha
- Ikar : principal
- Tafel : secondaire (en relatif)
2 Comments
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LAURENCE
BONJOUR,
QUELS ALIMENTS DOIVENT RECEVOIR UNE BÉNÉDICTION LORS DE LA SEOUDA DU 7ÈME JOUR DE DEUIL SVP?
MERCI