Bénédiction sur Bédikat Hamets Yalkout Yossef Ch. 432 Yéhouda Berros
Bénédiction bédikat Hamets
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Le texte complet en hébreu du Yalkout Yossef (Kitsour Choulhan Aroukh Yalkout Yossef) peut être trouvé sur le lien suivant : Torat Emet
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Bédikat Hamets 3ème publication
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Nous vous conseillons d’étudier les publications précédentes :
Halakha 1 : Récitation de la Berakha
Même si, généralement, on ne récite pas de Berakha sur une Mitsva en situation de doute, on doit réciter une Berakha avant la recherche du ‘hamets, bien qu’il y ait un doute que l’on trouve ou non du ‘hamets lors de cette recherche.
On récite la Berakha suivante :
ברוך אתה ה’ אמ »ה אשר קדשנו במצותיו וצונו על ביעור חמץ
… acher kidéshanou bémitsvotav vétsivanou ‘al bi’our ‘hamets
Celui qui a récité léva’ère ‘hamets לבער חמץ au lieu de ‘al bi’our ‘hamets, il s’est acquitté à postériori de son obligation.
Mais à priori, il faut veiller à réciter la Berakha de la façon dont nos Sages l’ont prescrite.
La raison pour laquelle on ne dit pas, lors de la recherche du ‘hamets, ‘al Bedikat ‘hamets על בדיקת חמץ », est simplement le fait que l’on recherche le ‘hamets uniquement dans le but de le détruire par le feu le lendemain, et ainsi, la recherche n’est que la première étape de la Mitsva de destruction, elle n’en est pas la finalité ; celui qui recherche le ‘hamets mais ne le détruit pas ensuite n’a pas accompli la Mitsva !
Halakha 2 : Parler durant la recherche
Il est interdit de parler entre la Berakha et le début de la recherche, de peur de créer une interruption.
Si, toutefois, on a parlé de choses sans rapport direct avec la Mitsva, on doit refaire la Berakha.
Lors de la recherche, il est cependant permis de parler uniquement de choses en rapport ou pour le besoin de la Mitsva.
Si, après avoir commencé la recherche, on a parlé de choses sans rapport direct, certains décisionnaires pensent qu’il faut réciter de nouveau la Berakha. Cette interruption inutile empêche également de se concentrer correctement pour accomplir la recherche comme il se doit.
Cependant, en pratique, on ne recommence pas la Berakha, car, d’une part, on se trouve en cas de doute qu’elle soit dite en vain et, d’autre part, parce que, tout compte fait, il a déjà entamer la Mitsva de la bédika.
Durant la recherche, on peut répondre Amen et dire Yéhé Shémé Rabba. Également, si l’on entend le tonnerre retentir, on peut réciter la Berakha spécifique. On a le droit de réciter, pendant la recherche, la prière de Acher Yatsar, si jamais nous avions eu besoin d’aller aux toilettes, de peur que l’on n’oublie de la réciter après la recherche.
Halakha 3 : En cas d’oubli de la bénédiction sur Bédikat Hamets
Celui qui commence la recherche sans avoir récité la Berakha, il peut le faire durant toute la durée de la recherche.
S’il a terminé la recherche sans avoir récité la Berakha, il ne peut pas se rattraper et la réciter à la fin.
D’autres décisionnaires disent qu’il peut se rattraper en la réciter le lendemain lorsqu’il brûlera le ‘hamets, mais d’autres sont contre.
Ainsi, le mieux est de la réciter le lendemain mais sans prononcer le Nom de D… et Sa Royauté.
Halakha 4 : Berakha de Chéhé’hiyanou
On ne récite pas la Berakha de Chéhé’hiyanou avant la recherche pour plusieurs raisons.
On se reposera sur la Berakha de Chéhé’hiyanou récitée lors du Kiddoush du soir de la fête.
Le Péri ‘Hadash permet néanmoins de la réciter en procédant de la manière suivante :
1) On place devant soi un nouveau fruit avant la recherche
2) On récite ensuite la Berakha sur la recherche du ‘hamets
3) Après avoir recherché un peu le ‘hamets, on récite Chéhé’hiyanou sur le fruit et, à la fin de la recherche, on récite la Berakha initiale sur le fruit et on le consomme.
Tout ceci n’est qu’une mesure de piété et non une obligation.
Halakha 5 : Une Berakha (bénédiction sur Bédikat Hamets) suffit pour plusieurs endroits
Si l’on possède plusieurs maisons ou un magasin proches de là où l’on habite, on peut réciter qu’une seule Berakha pour effectuer les différentes recherches, chez soi et dans ses autres propriétés.
Si celles-ci sont vraiment éloignées de là où l’on habite, lorsque l’on récitera la Berakha, on pensera au fait qu’elle n’est valable que pour chez soi, de sorte que l’on pourra ensuite réciter de nouveau la Berakha dans les autres propriétés (magasin ou maison secondaire par exemple).
Halakha 6 : Se faire aider pour la recherche
Celui pour qui il est difficile d’effectuer la recherche seul, il peut se faire aider par les membres de sa famille ou par ses connaissances.
Ceux-ci penseront à être acquitté par la Berakha récitée par le chef de famille et répondront Amen. Ils pourront ensuite effectuer la recherche, chacun dans les pièces qui lui sont assignées.
Il leur est interdit de réciter eux même la Berakha.
Si ces personnes ne sont pas présentes lors de la récitation de la Berakha, il est conseillé qu’elles évitent d’effectuer la recherche.
Si le chef de famille ne peut pas du tout effectuer la recherche, ce sera la personne désignée à sa place qui récitera la Berakha.
Halakha 7 : La coutume des dix morceaux de pain
Le peuple juif a pris la coutume de déposer, lors de la recherche du ‘hamets, quelques morceaux de pain dans les endroits qui seront soumis à la recherche.
On doit les envelopper de papier ou d’aluminium et les disperser dans la maison.
Celui qui dirige la recherche ne doit pas la résumer à la découverte de ces morceaux de pain ; il doit faire une recherche minutieuse, dans toutes les pièces susceptibles de renfermer du ‘hamets, et en même temps, il ramassera ces morceaux de pain.
Il est indispensable que chaque petit morceau fasse moins d’un Kazaït (27g) et si possible moins de 18g (car certains décisionnaires considèrent le volume d’un Kazaït selon une quantité de 18g).
Il faut cependant que tous les morceaux réunis fassent au moins un Kazaït.
Selon le Ari Zal , il faut déposer 10 morceaux de pain, et c’est ainsi la coutume adoptée jusqu’à aujourd’hui. Si toutefois, on dépose plus ou moins de 10 morceaux, cela n’empêche en rien d’accomplir correctement la Mitsva. Il est cependant très conseillé de suivre la coutume du Ari Zal.
Il est coutumier de déposer ces morceaux de pain le soir du 14 et non durant la journée du 13, car nous ne sommes pas encore soumis à l’obligation de détruire le ‘hamets, qui débute par la recherche du ‘hamets.
L’une des raisons de cette coutume est le fait, selon certains, d’éviter de réciter une Berakha en vain, car au moment de la recherche toute la maison est nettoyée et dépourvue de ‘hamets, il est donc à craindre de ne pas en trouver et de rendre notre Berakha dite en vain .
Mais d’autres sont contre, précisant que l’institution de nos Sages de faire la Bedikat ‘hamets n’est pas liée à la certitude de trouver du ‘hamets, elle consiste en une vérification essentiellement ; d’où l’importance de faire une recherche minutieuse. La bédika reste valable même si au final on ne trouve pas de ‘hamets.
Halakha 8 : Perte d’un des morceaux
Si l’on ne sait plus où se trouve l’un des 10 morceaux, il n’est nécessaire de faire une deuxième recherche pour le retrouver ; on pensera à l’annuler lors du Bitoul qui suit la recherche.
Il est cependant recommandé de noter sur une feuille, au préalable, où seront déposés les 10 morceaux pour éviter la perte d’un d’entre eux.
Halakha 9 : Le plateau de la recherche
Certains ont l’habitude de prendre avec eux un plateau lors de la recherche pour y placer les 10 morceaux de pain ainsi que tout autre ‘hamets trouvé durant la recherche.
Et lorsqu’il sera l’heure de brûler le ‘hamets, ils brûleront le contenu du plateau.
Certains ont également l’habitude de prendre avec eux un couteau et du sel.
Halakha 10 : Faire Netilat Yadaïm
Certains ont l’habitude de faire Netilat Yadaïm avant la recherche, afin d’avoir les mains propres lors de la récitation de la Berakha.
Ce n’est qu’une belle coutume, ce n’est pas une obligation.
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Cet article Avant la Bédikat Hamets Yalkout Yossef Ch. 431 (2) Yéhouda Berros a été mis en ligne le 6 Avril 2020
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