•Ben Ish Hai Quotidien• Parashat Lech Lécha, Yom Shélishi (20/10/2015)
וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-אַבְרָם, לֶךְ-לְךָ מֵאַרְצְךָ וּמִמּוֹלַדְתְּךָ וּמִבֵּית אָבִיךָ, אֶל-הָאָרֶץ, אֲשֶׁר אַרְאֶךָּ
Hashem dit à Avram: « Vas-t’en de ton pays, de ton lieu de naissance et de la maison de ton père, et va au pays que je te « ferai voir ». »
Béréshit 12:1
Il y a une différence dans le langage de la Guémara et celui du Zohar. Bien que tous les deux ont été rédigés en araméen, ils n’utilisent pas les mêmes expressions, par exemple pour introduire un nouvel enseignement, la Guémara peut dire « Ta Shma’ – viens écouter » tandis que le Zohar dira plutôt « Ta ‘Hazé – viens voir ». Une des différences peut s’expliquer par le fait que la Guémara se transmettait, à l’époque, oralement, d’où le terme d’écoute. Mais le Zohar s’est toujours écrit, dès le début, d’où le terme de voir.
Mais il y a un deuxième aspect. La Guémara a été écrite en ‘Houts Laarets, en dehors de la Terre Sainte. Et si la Terre Sainte possède la dimension de la vision, ‘Houts Laarets possède celle de l’écoute. La raison en est que les miracles et l’expression de la Providence Divine sont dévoilés en Erets Israel, et sont donc visibles, d’où la dimension de vision. Tandis qu’en dehors d’Israel, ils sont cachés et il est nécessaire qu’un prophète ou qu’un ‘Hacham – sage vienne et les dévoile, les explique et donne au peuple la direction à suivre. C’est ce qui profère à ‘Houts Laarets cette dimension de l’écoute qui vient de l’attention portée au message des prophètes et des ‘Hachamim.
C’est ce qu’on voit dans notre passouk, Hashem dit à Avram: Vas-t’en de ton pays,c’est à dire quitte la dimension de ‘Houts Laarets de l’écoute seulement et atteint le niveau de: et va au pays que je te « ferai voir », c’est-à-dire la dimension de la vision directe de la Providence Divine. »
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת לך לך)
- Dans le cas ou les tsisiot ont été mis sans avoir eu la pensée d’accomplir la mitsva, certains permettent et certains interdisent, la halacha est d’interdire et il faudra donc les enlever et les remettre avec la pensée adéquate. Cependant si c’est Shabbat, qu’il est donc impossible de les refaire et c’est son seul Talit, on pourra le mettre mais sans faire la béracha, car pour la béracha on s’abstiendra toujours dans le doute, et la béracha n’empêche pas l’accomplissement de la mitsva.
- On ne fera donc confiance qu’à une personne craignant Hashem qui connait les détails techniques et la pensée de la mitsva. On fera attention de dire avant de les faire: « j’attache ces tsitsiot au nom de la mitsva de tsitsit », car certains pensent qu’à chaque fois qu’il faut avoir la pensée d’accomplir une mitsva il faut aussi l’exprimer par sa bouche.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת לך לך – הלכה ג)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Itshak ben Ra’hel, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna.
ת.נ.צ.ב.ה