•Ben Ish Hai Quotidien• Parashat Lech Lécha, Yom Révi’i (21/10/2015)
וְאֶעֶשְׂךָ, לְגוֹי גָּדוֹל, וַאֲבָרֶכְךָ, וַאֲגַדְּלָה שְׁמֶךָ; וֶהְיֵה, בְּרָכָה
Je te ferai devenir une grande nation; je te bénirai; je grandirai ton nom et tu sera une bénédictionBéréshit 12:2
Il faut comprendre dans ce passouk pourquoi dans les trois premiers termes on voit qu’Hashem bénit Avram, et au quatrième c’est Avram lui-même qui devient bénédiction? Le secret réside dans « je grandirai ton nom », comme il est dit dans Téhilim 16:8: שִׁוִּיתִי יְהוָה לְנֶגְדִּי תָמִיד – Je placerai Hashem devant moi, toujours. Les Mékoubalim expliquent que non seulement le nom Havaya, écrit י.ה.ו.ה possède la force d’aider l’homme à ne pas fauter en le visualisant, mais de plus, en l’alliant aux lettres de son propre nom il donne la force d’attirer sur lui même la lumière inhérente à son propre nom. Par exemple pour le prénom יוסף ça donnerait ייהווסהף
Le même concept est préconisé avec les lettres du mot Néshama en plus de celles de son propre nom. Il sera bon, toujours d’après les Mékoubalim de visualiser ces associations de noms chaque jour, et certains les écrivent sur un parchemin.
C’est aussi l’explication du passouk (Téhilim 20:6): וּבְשֵׁם-אֱלֹהֵינוּ נִדְגֹּל;יְמַלֵּא יְהוָה, כָּל-מִשְׁאֲלוֹתֶיךָ – Et nous allons arborer comme un drapeau le nom de notre Dieu. Qu’Hashem comble tous tes vœux. Le mot Nidgol peut se lire Nigdol et donne: nous grandirons grâce au nom de notre Dieu et en attirant la béracha des lettres de notre nom et du Sien, il nous comblera tous nos voeux.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת לך לך)
- Il est bon de faire attention de ne pas couper les fils des Tsitsit avec un couteau, de la même manière qu’il a été dit (pour les pierres du Mizbéa’h) (Dévarim 27:5) לֹא-תָנִיף עֲלֵיהֶם בַּרְזֶל – Que le fer ne les touche point. On les coupera donc avec les dents (ou du plastique) quand il est nécessaire de les couper.
- On ne fait pas la Béracha sur un Talit emprunté si c’est pour monter à la Torah ou pour Birkat Kohanim, si c’est pour s’acquitter de la mitsva de Tsitsit, on pourra la faire si le propriétaire est au courant du prêt, car à priori il le prête comme un « don à condition de le rendre », mais s’il n’est pas au courant on ne pourra pas la faire, mais on pourra le mettre (voir halacha suivante de nos jours). Ceci dit, la chose étant sujet à discussion, on s’éloignera du doute en n’utilisant pas un Talit emprunté pour s’acquitter de la mitsva. Un Talit appartenant à la synagogue est considéré comme avec l’aval du propriétaire et on pourra faire la béracha même pour monter à la Torah d’après tous les avis.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת לך לך – הלכות ד-ה)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Itshak ben Ra’hel, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna.
ת.נ.צ.ב.ה