•Ben Ish Hai Quotidien• 9 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַתֹּאמֶר לָהּ בַּת-פַּרְעֹה, הֵילִיכִי אֶת-הַיֶּלֶד הַזֶּה וְהֵינִקִהוּ לִי, וַאֲנִי, אֶתֵּן אֶת-שְׂכָרֵךְ; וַתִּקַּח הָאִשָּׁה הַיֶּלֶד, וַתְּנִיקֵהוּ.
La fille de Pharaon dit à celle-ci: « Emporte cet enfant et allaite-le moi, je t’en donnerai le salaire. » Cette femme prit l’enfant et l’allaita.
Il est connu le Midrash qui nous dit que Batyah a essayé toutes les nourrices possibles d’Egypte pour allaiter Moshé Rabeinou Alav Hashalom. Et qu’aucune d’elles n’a été capable de faire desserrer les lèvres de Moshé qui étaient comme scellées pour ne pas laisser pénétrer du lait de ces femmes dans sa bouche sainte qui parlerait un jour avec Hashem face-à-face. Seulement quand on y réfléchit d’un point de vue technique, il est impossible de ne pas penser qu’elles n’auraient pas essayé de forcer leurs tétons dans sa bouche et qu’obligatoirement du lait aurait sali le haut de ses lèvres saintes. C’est ce qu’on peut lire dans le passouk « cette femme prit l’enfant et l’allaita », une fois que Myriam propose à Batya de lui trouver une nourrice parmi les hébreux et l’amène à sa mère, il est dit qu’elle l’allaita, mais en hébreu l’allaita se dit: Vaténikéhou, on peut le lire en changeant les voyelles: Vaténakéhou, elle l’a lavé, c’est-à-dire que Yochéved a pris le soin avant de l’allaiter de bien nettoyer ses lèvres pour que la plus infime goute de lait Egyptien ne rentre pas en même temps que le sien.
(על פי עוד וסף חי – דרשות – שמות)
- Le lait qui a été trait par un goy et qui n’a pas été surveillé par un juif, qu’il l’ait trait pour lui-même ou pour le juif est interdit à la consommation par les ‘Hachamim, de peur qu’il ait mélangé à ce lait du lait impur d’un animal non Kasher. Et même si les circonstances laissent à penser qu’il est très peu probable que ce soit le cas. Ca ce que les ‘Hachamim ont interdit l’est dans tous les cas, même si la réalité du terrain présente un risque très réduit. (Note: les autorités rabbiniques qui permettent aujourd’hui le lait non surveillé, pense que ce sera permis dans les cas où le risque est complètement nul. Mais ce n’est pas l’avis de tous et de toute façon d’après la Kabbala ça restera interdit de toute façon).
- C’est pour cela qu’il faudra qu’un juif surveille la traite du début jusqu’à la fin et que les ustensiles étaient parfaitement propres. Et dans une étable ou il n’y a que des animaux purs, il suffira que le juif soit en mesure de dire que du lait n’est pas arrivé de l’extérieur, en rentrant et sortant de l’endroit ou en se tenant à l’extérieur mais en voyant les portes. On a l’habitude d’être ma’hmir de ne pas utiliser les ustensiles des goyim pour la traite, au cas où ils ne seraient pas complètement propres et qu’il resterait quelques gouttes de lait, mais a postériori ou en voyage ce sera permis.
(על פי מקבציאל – שנה שניה – פר’ בלק – הלכה ב)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.