•Ben Ish Hai Quotidien• 9 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
שֵׁשֶׁת יָמִים תַּעֲשֶׂה מַעֲשֶׂיךָ, וּבַיּוֹם הַשְּׁבִיעִי תִּשְׁבֹּת
Six jours durant tu t’occuperas de tes travaux, mais au septième jour, tu chômeras
Il y a deux questions à se poser devant se passouk, premièrement, si Hashem veut nous enseigner le Shabbat, pourquoi nous parler du travail des six jours? Il suffisait de nous demander de chômer le septième. Deuxièmement quand Il nous parle du travail des six jours, pourquoi utiliser le langage de « tes travaux », il suffisait de dire « tu t’occupera de travaux ».
Il faut pour comprendre le terme de « tes travaux » redéfinir le véritable travail de l’homme sur terre. Avant la faute d’Adam Harishone, la terre devait donner des fruits sans nécessiter aucun travail, les anges lui faisaient rôtir de la viande et lui filtraient son vin, le serpent lui-même était son serviteur, (voir Sanhédrin 59b). Et cet état reviendra avec la venue De Mashia’h. Il en ressort qu’en fait de matériel, l’homme n’avait pas à perdre son temps avec ces bassesses et devait se consacrer uniquement au travail spirituel. Par contre s’il faut, il doit alors travailler la terre, et gagner son pain à la sueur de son front, avec justement le risque qu’il perde de vue l’objectif premier. C’est l’apparente contradiction que l’on voit entre les psoukim « וְאָסַפְתָּ דְגָנֶךָ, וְתִירֹשְׁךָ וְיִצְהָרֶךָ – et tu récolteras ton blé, et ton vin et ton huile » ou on voit le travail matériel d’une part et « וְעָמְדוּ זָרִים, וְרָעוּ צֹאנְכֶם; וּבְנֵי נֵכָר, אִכָּרֵיכֶם וְכֹרְמֵיכֶם – Des gens du dehors seront là pour paître vos troupeaux; des fils d’étrangers seront vos laboureurs et vos vignerons » ou on voit que notre travail nous sera fait par d’autres.
En fait cette contradiction a déjà été expliquée par les ‘Hachamim, lorsque Israel fait la volonté d’Hashem, ils sont servis par les autres, mais s’ils ne le font pas, ils doivent non seulement faire eux-même leur travail, mais même servir leur ennemis. Ces deux états ne sont pas juste pour avant et après la faute d’Adam, mais ils sont valable tout au long de la vie sur terre.
C’est la signification ici du passouk qui parle de faire « tes travaux », tes vrais travaux, c’est-à-dire le travail spirituel qui amène à la réparation du monde, et si tu les fais biens, alors viendra le Shabbat, le vrai et le grand, qui est la Guéoula avec les temps de Mashia’h, ou il n’y aura ni Avoda Zara ni Yetser Hara, bimhéra béyaménou, Amen.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה ב’ – פר’ משפטים – הקדמה)
– Du fait de l’importance de la Téfila, il est une nécessité de prier uniquement dans un état de propreté et de pureté corporelle. De ce fait, si on a besoin de satisfaire ses besoins, il sera interdit à priori de prier. Comme il est écrit « הִכּוֹן לִקְרַאת-אֱלֹהֶיךָ יִשְׂרָאֵל – prépare-toi, ô Israël, à te présenter à ton Dieu »
– Dans le cas ou on a quand même prié en ayant besoin d’aller au toilettes, il y a deux niveaux. Si ce n’était que pour les « petits besoins » ou pour les « gros » mais qu’on peut se retenir 72 minutes, on sera quitte à posteriori. Mais dans le cas des « gros besoins » où il est impossible de se retenir 72 minutes, la prière aura été considérée comme une aversion et on ne sera pas quitte même a posteriori et il faudra reprier après s’être soulagé.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ משפטים – הלכה ב)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.