•Ben Ish Hai Quotidien• 7 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְכִי תֹאמְרוּ, מַה-נֹּאכַל בַּשָּׁנָה הַשְּׁבִיעִת: הֵן לֹא נִזְרָע, וְלֹא נֶאֱסֹף אֶת-תְּבוּאָתֵנוּ. וְצִוִּיתִי אֶת-בִּרְכָתִי לָכֶם, בַּשָּׁנָה הַשִּׁשִּׁית; וְעָשָׂת, אֶת-הַתְּבוּאָה, לִשְׁלֹשׁ, הַשָּׁנִים. וּזְרַעְתֶּם, אֵת הַשָּׁנָה הַשְּׁמִינִת, וַאֲכַלְתֶּם, מִן-הַתְּבוּאָה יָשָׁן; עַד הַשָּׁנָה הַתְּשִׁיעִת, עַד-בּוֹא תְּבוּאָתָהּ–תֹּאכְלוּ, יָשָׁן
Que si vous dites: « Qu’aurons-nous à manger la septième année, puisque nous ne pouvons ni semer, ni rentrer nos récoltes? » Je vous octroierai ma bénédiction dans la sixième année, tellement qu’elle produira la récolte de trois années; et quand vous sèmerez la huitième année, vous vivrez sur la récolte antérieure: jusqu’à la neuvième année, jusqu’à ce que s’effectue sa récolte, vous vivrez sur l’ancienne.
Dans ces psoukim on peut voir qu’Hashem rassure ceux qui n’auraient pas confiance en Lui et doutent de leur subsistance s’ils respectent la Shémita. Il aurait été logique qu’Hashem promette plutôt sa bénédiction à ceux qui ne vont pas douter de lui justement. Et d’ailleurs comment peuvent-ils se demander au moment de semer la septième année ce qu’ils vont manger, puisqu’ils auront eu la béracha la sixième et leurs granges seront bien pleines. On voit donc qu’on parle de gens qui se posent des questions bien avant d’arriver au problème, il y a là un manque d’émouna et de bita’hone.
En fait, il existe deux sortes de béracha dépendante de la Shémita, il y a ceux qui vont recevoir une récolte de trois ans dès la sixième année, mais ce n’est pas la plus belle des bérachot, car ils vont devoir gérer une récolte triple, en travail et en stockage. Ça, c’est la béracha qu’Hashem donne à ceux qui vont faire l’effort de respecter la shémita, ce qui n’est pas rien. Mais ce n’est pas de la meilleure des manières qu’ils vont la respecter car ils n’auront pas eu une confiance aveugle, et se demandent bien comment cela va fonctionner. Ils auront la béracha, mais un petit problème de logistique avec.
Par contre, ceux qui auront une confiance parfaite dans leur Créateur, eux, n’auront pas de récolte triple à gérer, mais leur récolte sera comme toutes les années. A cela prés, qu’ils verront une béracha surnaturelle dans cette récolte, et qu’elle leur suffira et leur rapportera comme triple, pour les trois ans. Mais avec la même quantité de travail et sans les problèmes de logistique.
Pour eux il est dit juste avant:
וְנָתְנָה הָאָרֶץ פִּרְיָהּ, וַאֲכַלְתֶּם לָשֹׂבַע; וִישַׁבְתֶּם לָבֶטַח, עָלֶיהָ
La terre donnera ses fruits, dont vous vous nourrirez abondamment, et vous y résiderez en toute quiétude.
– On ne mange pas de bout ni on ne boit debout. Même le verre du Kiddoush du vendredi soir ou des fêtes qu’on fait debout, il faudra se rasseoir avant de le boire.
-On ne dort pas de suite après le repas, et on ne se lève pas de suite après avoir mangé, on devra rester assis le temps équivalant à la béracha qu’on doit faire sur ce même repas. Si on a mangé du pain, on attendra le temps de faire Birkat Hamazone et si on a mangé des gâteaux, le temps de faire ‘Al Hami’hia.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת בהר – הלכה יא)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma,
ת.נ.צ.ב.ה