•Ben Ish Hai Quotidien• 6 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
בַּחֹדֶשׁ הָרִאשׁוֹן, הוּא-חֹדֶשׁ נִיסָן, בִּשְׁנַת שְׁתֵּים עֶשְׂרֵה, לַמֶּלֶךְ אֲחַשְׁוֵרוֹשׁ: הִפִּיל פּוּר הוּא הַגּוֹרָל לִפְנֵי הָמָן, מִיּוֹם לְיוֹם וּמֵחֹדֶשׁ לְחֹדֶשׁ שְׁנֵים-עָשָׂר–הוּא-חֹדֶשׁ אֲדָר
Le premier mois, qui est le mois de Nissan, dans la douzième année du règne d’A’hashvérosh, on consulta le POUR, c’est-à-dire le sort, devant Haman, en passant d’un jour à l’autre et d’un mois à l’autre jusqu’au douzième mois, qui est le mois d’Adar.
Il est largement répandu que la raison pour laquelle Haman s’est particulièrement réjoui de la sortie du mois d’Adar dans son tirage au sort, est que c’est le mois de la mort de Moshé Rabeinou Alav Hashalom. Il pensait en effet que ce mois, étant marqué par ce jour funeste, serait propice à une catastrophe, ‘has véshalom.
Par contre, il est moins évident de comprendre pourquoi le 13ème jour de ce mois avait aussi un intérêt particulier pour Haman. Il faut savoir que le Ari Za’l nous explique que les sept jours de deuil voient un échelonnement dans le départ de l’âme du défunt, et le septième jour c’est la dernière partie qui s’en va au petit matin, c’est d’ailleurs pour cela que le deuil s’arrête au matin du septième jour, sans le finir.
Moshé Rabeinou nous ayant quitté le 7 Adar, le dernier jour de son deuil était le 13, et ce jour-là la dernière parcelle de son âme protectrice pour le peuple entier nous a laissé « sans défense ». C’est pour cela que, non seulement le mois d’Adar, mais aussi le 13ème jour de ce mois avaient une prédestination au malheur pour Israel et Haman s’en réjouit.
Ce qu’il ne savait pas, c’est que ce 7 Adar était aussi le jour de sa naissance, le jour du début de la Guéoula et de la descente de cette âme si pure, qui accompagnera le peuple jusqu’à la Guéoula finale. Ce qui en fait le plus joyeux des mois de l’année et un moment prédestiné à un bon Mazal pour Israel.
(על פי עטרת תפארת, פלאות רבות ק »ו)
– Quand on dit « Vaya’avor » on s’incline et on se relève au nom de « Hashem, Hashem ». Il est bon d’élever la voix, mais sans se faire remarquer. Certains se relèvent à « Vayikra » et se réinclinent un peu au premier « Hashem », également, ils décollent légèrement les talons à « Hashem, Hashem ».
– On fera très attention à bien marquer le Passek – l’interruption entres les deux « Hashem ». Cette intrruption a une grande valeur d’après la Kabbala.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ כי תישא – הלכות י-יא)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.