•Ben Ish Hai Quotidien• 6 juillet 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
פִּינְחָס בֶּן-אֶלְעָזָר בֶּן-אַהֲרֹן הַכֹּהֵן
Pin’has, fils d’Elé’azar, fils d’Aharon le Cohen…
Bamidbar 25:10
Dans ce passouk, il est apparemment inutile d’affilier Pin’has jusqu’à Aharon, sil passouk avait dit « fils d’Elé’azar le Cohen », on aurait su que c’était Elé’azar le fils d’Aharon, vu qu’il n’y avait pas d’autres Cohanim à cette époque. De plus, tout au début de la narration de l’événement de Pin’has, le passouk dit: « וַיָּקָם מִתּוֹךְ הָעֵדָה – se leva du milieu de la communauté », après avoir affilié une première fois jusqu’à Aharon, comme dans notre Parasha, le passouk précise qu’il s’est levé du milieu de la communauté, quel est le besoin de nous le préciser? Il est évident que ce n’est pas un étranger, c’est le petit fils d’Aharon!
Ici la torah veut nous préciser la nature de Pin’has, afin de faire son éloge à sa juste valeur et surtout que les Béné Israel retiennent la bonne leçon de cet événement, il est important que tout le monde sache qui il était vraiment. Ce n’était pas une brute assoiffée de sang, ni un grand sportif habitué des salles de musculations, ni un guerrier entraîné, ni même un homme des rues habituées aux situations violentes. Non, c’était le digne petit fils d’Aharon, celui qui cherchait toujours la paix, celui qui n’élevait pas la voix ni ne s’interposait pas (voir sa conduite pendant le veau d’or, il a essayé de gagner du temps et de faire dans la douceur, au risque de laisser se perpétrer l’impensable). C’était le petit fils de celui qui accompagnait Moshé pendant l’étude et l’enseignement au peuple, celui qui représente l’assiduité dans la tente d’étude. Et le mot « ‘Eda » ne le traduis pas « communauté » mais « assemblée », celle du Sanhédrin. Pour y siéger, il a bien fallu qu’il étudie jour et nuit la Sainte Torah, de toute ses forces. Et c’est ce Pin’has là, qui a saisi une lance, dont il n’a jamais appris a se servir, a transpercé deux corps humain, avec une force qu’il ne possédait pas, et les a soulevé et transporté jusqu’à l’entrée du Ohel Mo’ed pour les déposer devant Moshé et Aharon, mais aussi devant tout le peuple et surtout toute la tribu du prince qu’il venait de tuer, avec une audace et une toupet qu’il ne possédait pas. Cette totale annihilation de tout son être pour faire ce qui doit être fait au moment opportun, il ne fallait pas être moins que Pin’has, fils d’Elé’azar, petit-fils d’Aharon le Cohen et membre du Sanhédrin pour le faire. Et surtout pas un guerrier ou un gros-bras, cela n’aurait eu aucun sens. Là, c’est un Kiddoush Hashem et c’est ce que ces psoukim viennent nous préciser.
(על פי בן איש חי דרשות – פר’ פנחס)
– Quand on cuit un fruit entier, tant qu’il conserve sa forme, on lui fait sa béracha originelle. Mais si il a entièrement fondu ou on l’a écrasé entièrement, et qu’il n’a pas conservé sa forme, on fera la béracha « shéhakol ».
– De l’écorce d’agrume cuite au sucre, certains disent de faire la béracha « ha’ets », d’autres « haadama » et d’autres « shéhakol », on fera donc « shéhakol » dans le doute.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ פנחס – הלכות ג-ד)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה