•Ben Ish Hai Quotidien• 5 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
נָבֹל תִּבֹּל–גַּם-אַתָּה, גַּם-הָעָם הַזֶּה אֲשֶׁר עִמָּךְ: כִּי-כָבֵד מִמְּךָ הַדָּבָר, לֹא-תוּכַל עֲשֹׂהוּ לְבַדֶּךָ
Tu succomberas certainement et toi-même et ce peuple qui t’entoure; car la chose est trop lourde pour toi, tu ne saurais l’accomplir seul.
Ytro est venu visiter Moshé Rabeinou Alav Hashalom son gendre, il le voit siéger au tribunal du matin jusqu’au soir et régler tout seul les différents des Béné Israel. Il lui conseille de déléguer une partie de ce travail.
Le langage utilisé nous interpelle, il dit en hébreu, « Navol Tibol » qui veut dire littéralement « flétrir tu flétrira », pourquoi avoir doublé le mot? De plus les deux arguments employés pour le convaincre semblent aussi être redondants: « la chose est trop lourde pour toi » et « tu ne saurais l’accomplir seul », il est évident que si la tâche est trop lourde, on ne peut l’accomplir seul. En fait on voit ici deux arguments différents, le premier « la chose est trop lourde pour toi » il faut lire le mot « Davar – la chose » comme « Dibour – la parole », on avait déjà expliqué que Moshé ne pouvait pas prononcer les consonnes labiales, et sa parole en était très affectée, comme il dit lui même à Hashem:
לֹא אִישׁ דְּבָרִים אָנֹכִי גַּם מִתְּמוֹל גַּם מִשִּׁלְשֹׁם, גַּם מֵאָז דַּבֶּרְךָ אֶל-עַבְדֶּךָ: כִּי כְבַד-פֶּה וּכְבַד לָשׁוֹן, אָנֹכִי
je ne suis habile à parler, ni depuis hier, ni depuis avant-hier, ni depuis que tu parles à ton serviteur; car j’ai la bouche pesante et la langue embarrassée.
Or, un juge se doit d’avoir une parole claire et précise pour imposer ses décisions aux justiciables.
Le deuxième argument est que, quand bien même tu aurais une parole claire et précise, tu ne pourrais pas faire tout ce travail tout seul, tu y passerais tout ton temps et le peuple lui-même serait en attente vainement.
C’est pour ces deux arguments différents l’un de l’autre que Ytro emploie un double langage « Navol Tibol ».
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פר’ יתרו)
– Il est interdit de rester assis ou de s’asseoir dans les quatre amot (1m60) devant, derrière ou sur les côtés de celui qui prie l’Amida. Sauf si on est assis et en train de prier soi-même, que l’on soit dans les Shéma et ses brachot ou dans les pssoukei dézimra ou même dans les korbanot. Ceci dit certains pensent qu’il est mieux de se lever.
– Par contre si on est en train d’étudier la Torah, il faudra se lever sauf si on aura pas d’autre endroit pour s’asseoir ou si on est malade et que se lever est éprouvant. Mais il ne sera pas permis de rester assis de toute façon si ce n’est pas pour étudier, celui qui se trouve assis proche de quelqu’un qui fait la ‘amida devra en cas de force majeur au moins réciter des téhilim ou autre limoud pour rester assis. Dans un endroit ou il n’est pas régulier de prier, comme dans une séouda dans une salle, il sera permis de rester assis à priori si on étudie.
(על פי בן איש יח הלכות – שנה א’ – פר’ יתרו – הלכה ו)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.