•Ben Ish Hai Quotidien• 31 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
דַּבֵּר, אֶל-אַהֲרֹן, וְאָמַרְתָּ, אֵלָיו: בְּהַעֲלֹתְךָ, אֶת-הַנֵּרֹת, אֶל-מוּל פְּנֵי הַמְּנוֹרָה, יָאִירוּ שִׁבְעַת הַנֵּרוֹת
Parle à Aharon et dis-lui: Quand tu disposeras les lampes, c’est vis-à-vis de la face du candélabre que les sept lampes doivent projeter la lumière.
Il est connu que les trois patriarches, Avraham, Itshak et Israel avec le roi David composent les quatre pieds du trône divin, par lesquels transite la béracha qui va ensuite atteindre tous les Béné Israel. Avec la dernière lettre de leurs noms, Mèm Kouf Lamed Daleth, on obtient la valeur numérique de 174, qui est celle du nom saint כס’ה בפ’ז qui est bon pour amener la réussite, il a d’ailleurs les même lettres que Kessef Zahav – Or argent. Rabbi Shimshon d’Ostropoli explique que c’est grâce à ce nom que les Béné Israel sont sortis d’Egypte comme il est écrit: (Téhilim 105:37) וַיּוֹצִיאֵם, בְּכֶסֶף וְזָהָב; וְאֵין בִּשְׁבָטָיו כּוֹשֵׁל – Il les fit sortir, chargés d’argent et d’or (littéralement grâce à argent et or); nul parmi ses tribus ne faiblit. Il est aussi écrit (Yé’hezkel, 16:13) וַתַּעְדִּי זָהָב וָכֶסֶף… וַתִּצְלְחִי לִמְלוּכָה – Tu te paras d’or et d’argent… et tu fus …digne de la royauté.
On retrouve ce nom caché derrière le mot Ménorah, quand on dit « vis a vis de la face de la Ménorah », on peut comprendre qu’il faut prendre les lettres qui viennent directement devant chacune des lettres du mot Ménorah. Devant le Mèm c’est le Lamed, devant le Noun c’est le Mèm, devant le Rèsh c’est le Kouf, et devant le Hé c’est le Daleth, on obtient encore les lettres finales des noms des Avot et de David qui forment la valeur de « Kessef Zahav ». Et quand on dit que les sept lumières vont éclairer, ce sont les néshamot d’Israel qui vont recevoir cette béracha, et elles sont sept, car viennent des sept Séfirot Inférieures de l’Atsilout.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת בהעלותך)
– Pour la Nétilat Yadaym, il faut penser au moment de verser l’eau que l’on accomplit la mitsva de nétila pour pouvoir manger du pain. On ne pourra donc pas se faire faire nétila par un enfant de moins de six ans ou un singe (Note: ça devait être courant à Bagdad).
– Il faut également garder présent à l’esprit pendant tout le repas la nécessité de ne pas s’impurifier les mains en touchant des parties cachées du corps ou les chaussures ou encore des choses insalubres. Et si on a perdu de vue pendant un temps prolongé cette nécessité, il faudra se relaver les mains, même si on n’est pas sûr de s’être impurifié.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת בהעלותך – הלכה א)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה