•Ben Ish Hai Quotidien• 31 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.
מִזְבַּח אֲדָמָה, תַּעֲשֶׂה-לִּי, וְזָבַחְתָּ עָלָיו אֶת-עֹלֹתֶיךָ וְאֶת-שְׁלָמֶיךָ, אֶת-צֹאנְךָ וְאֶת-בְּקָרֶךָ; בְּכָל-הַמָּקוֹם אֲשֶׁר אַזְכִּיר אֶת-שְׁמִי, אָבוֹא אֵלֶיךָ וּבֵרַכְתִּיךָ
Tu feras pour moi un autel de terre, sur lequel tu sacrifieras tes holocaustes et tes victimes rémunératoires, ton menu et ton gros bétail, en quelque lieu que je fasse invoquer mon nom, je viendrai à toi pour te bénir.
Dans ce passouk, Hashem nous demande de construire le mizbéa’h (l’autel) en terre, mais juste après, la possibilité sera donnée de le faire n pierre et plus loin la matière demandée sera le bronze et l’or. La guémara (Zéva’him 61b) nous apprend que l’injonction ici est de le construire directement relié à la terre et non sur des poteaux, même quand on le construit à partir d’un autre matériau. La raison est que les sacrifices sont là pour effectuer le travail de réparation des étincelles de sainteté qui sont descendues dans les quatre règnes, le minéral, le végétal, l’animal et l’humain. L’autel où a lieu ce sacrifice se doit d’être à même la terre pour effectuer cette liaison avec le monde minéral qui est le plus bas. On voit d’ailleurs une autre allusion à ces quatre règnes dans les quatre sortes de sacrifices citées « tes holocaustes et tes victimes rémunératoires, ton menu et ton gros bétail ».
(על פי בן איש יח הלכות – שנה א’ – פר’ יתרו – הקדמה)
– Quand on a dit que celui qui a oublié de dire la havadala dans la bracha de « ata ‘honen laadam da’at », qu’il n’a pas besoin de la dire non plus dans « shoméa’ téfilah », c’est dans le cas où il sait qu’il va pouvoir faire la havdala sur un verre de vin ce soir ou demain. Mais dans le cas ou il sait qu’il ne sera pas en mesure de trouver un verre de vin, il faudra refaire l’amida et y dire la havdala à sa place.
– Par contre si Tisha Béav tombe un samedi soir, et qu’on a oublié la havdala dans l’Amida, on ne refera pas l’Amida si on sait qu’après la fin du jeûne on pourra s’en acquitter sur un verre de vin.
(ע »פ מקבציאל – פר’ ויצא – שנה ב’ – הלכה ו)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.