•Ben Ish Hai Quotidien• 30 décembre 2014
Yehonathan Chaoul Parsy
בֵּן פֹּרָת יוֹסֵף, בֵּן פֹּרָת עֲלֵי-עָיִן; בָּנוֹת, צָעֲדָה עֲלֵי-שׁוּר
C’est un rameau fertile que Joseph, un rameau fertile au bord d’une fontaine; il dépasse les autres rameaux le long de la muraille.
De ce passouk tiré de la bénédiction que Yaakov a faite à Yossef, nous trouvons une allusion au fait que Yossef a gagné, grâce à sa conduite exemplaire, et la kehouna et la malchout (la prêtrise et la royauté).
Réouven, le premier né, a perdu son droit d’aînesse en s’immisçant dans l’intimité de son père (Chroniques 1, 5, 1) et c’est Yossef qui l’a reçue. La preuve en est que deux de ses fils prennent force de deux tribus. Par là, Yaakov lui confère également le droit à la royauté qu’il recevra avec Yerov’am de la tribu d’Efraim, qui sera roi de droit Divin. Et il lui attribue aussi la prêtrise puisque Elazar Hacohen va se marier avec des descendantes de Yossef et faire naître Pinhas Hacohen, de qui vont sortir tous les grands prêtres.
C’est ce que dit le passouk: « ben porat Yossef » il a gagné la royauté, et « ben porat alei ayn » il a mérité la prêtrise car il n’a pas porté les yeux sur la femme de Potifar, « benot tsaada alei shour » ses filles vont et s’élèvent au plus haut, c’est a dire qu’elles intègrent la tribu de Levy en se mariant avec les kohanim.
(עוד יוסף חי – דרשות, פר’ ויחי)
– La phrase « יהא שמיה רבא… » doit être dite sans s’interrompre entre shéméh et raba, ni entre raba et mévarach et ni entre almaya et ytbarach. Par contre il faudra marquer un temps entre le Amen et yéhé.
– d’après la Ari za’l, le seul kaddish qui est appelé « des orphelins » est celui à la fin de la téfila juste avant Aleynou, les autres ne pourront pas être dits par un enfant avant ses 13 ans s’il est seul.
(בן איש חי – הלכות, פר’ יחי, שנה א’, הלכות יא-יב)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva et Avner ben Simha.