•Ben Ish Hai Quotidien• 30 avril 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
לֹא-יקרחה (יִקְרְחוּ) קָרְחָה בְּרֹאשָׁם, וּפְאַת זְקָנָם לֹא יְגַלֵּחוּ; וּבִבְשָׂרָם–לֹא יִשְׂרְטוּ, שָׂרָטֶת
ils ne feront point de tonsure à leur tête, ne raseront point l’extrémité de leur barbe, et ne pratiqueront point d’incision sur leur chair
Ces trois halachot ont été données a tout Israel, mais si elles ont été précisées ici pour les Cohanim c’est parce que, grâce à leur Avoda – service Divin, ils sont les représentants de tout le peuple devant Hashem. On peut alors lire ce passouk à un second degrés et y voir une insistance sur deux points importants. Hashem leur demande de ne pas se raser la tête, c’est-à-dire de ne pas avoir de manque dans ce qui réside dans la tête qui est la pensée. Ils doivent faire attention à préserver leurs pensée de tout mal et de toute erreur lors des sacrifices, car une pensée erronée peut invalider le Korban. Le deuxième point qui est représenté par la barbe est la ‘Hochma – la sagesse, comme il est dit « Zaken – le vieux (les mêmes lettres que Zakan -la barbe, qui est le signe de la vieillesse) sont les premières lettres de « Zé kana ‘hochma – celui-ci à acquit la sagesse ». Car le Cohen est aussi un maître de Torah et un dirigeant pour le peuple, comme il est dit, (Malachi 2:7):
כִּי-שִׂפְתֵי כֹהֵן יִשְׁמְרוּ-דַעַת, וְתוֹרָה יְבַקְשׁוּ מִפִּיהוּ: כִּי מַלְאַךְ יְהוָה-צְבָאוֹת, הוּא
C’est que les lèvres du Cohen doivent conserver la science; c’est de sa bouche qu’on réclame la doctrine, car il est un mandataire d’Hashem-Tsévaot.
Et si les Cohanim font bien attention a ces deux points, alors ils ne feront pas de Saréteth – incision, mais qui a aussi une signification de blessure, car étant nos représentants, si les Cohanim ne font pas attention à leur sagesse et leur pensée, ils risquent de porter atteinte à tout Israel et leur faire du mal, ‘Has Véshalom.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת אמור)
– Celui qui rompt le pain et qui rend quittes d’autres personnes de la béracha devra la prononcer à haute voix et distinctement et ils devront penser eux aussi à se rendre quitte de la béracha. Certains pieux, disent à haute voix avant de dire la béracha: « je m’apprête à rendre quittes ceux qui entendent cette béracha », et c’est un beau minhag. Car on peut des fois être préoccupé et ne pas penser à rendre quitte les gens, et si on a l’habitude de le dire toujours, on n’oubliera plus.
– Ceux qui se rendent quittes, devront répondre « Amen » à voix haute pour que celui qui dit la béracha puisse l’entendre et se rendre ainsi quitte de l’obligation du « Amen ». Et si l’invité voit que le maître de maison ne fait pas la béracha correctement ou qu’il ne pense pas à rendre quitte, il devra faire la béracha sur sa tranche discrètement pour ne pas faire honte au maître de maison, pareil pour un enfant à la table de son père.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת אמור – הלכה ט)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma,
ת.נ.צ.ב.ה