•Ben Ish Hai Quotidien• 3 juin 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וַיֹּאמֶר, אַל-נָא תַּעֲזֹב אֹתָנוּ: כִּי עַל-כֵּן יָדַעְתָּ, חֲנֹתֵנוּ בַּמִּדְבָּר, וְהָיִיתָ לָּנוּ, לְעֵינָיִם
Moshé reprit: « Ne nous quitte point, de grâce! Car, en vérité, tu connais les lieux où nous campons dans ce désert, et tu nous serviras de guide.
Moshé Rabeinou, insiste pour que Ytro son beau père, qui vient d’embrasser la foi de la Torah, reste avec les Béné Israel et vienne en Israel pour hériter lui aussi de la terre et ainsi de faire partie intégrante du peuple. Beaucoup d’explication ont été écrites sur ce passage, mais nous allons voir qu’il y a aussi un avertissement que Moshé lance à son beau père, dans l’esprit du passouk (Bamidbar 32:22): וִהְיִיתֶם נְקִיִּם מֵיְהוָה, וּמִיִּשְׂרָאֵל – Et vous serez quittes (littéralement propre) envers Hashem et Israel. De ce passouk on apprend l’obligation morale d’avoir une conduite irréprochable autant de l’intérieur (envers Hashem) que de l’extérieur (envers Israel). Moshé dit en fait à Ytro: « Voila, tu es venu te convertir, assister à Matan Torah (d’après certains avis), nous conseiller, et juste quand le peuple va être condamné à errer 40 ans dans le désert, tu t’en vas? Qu’est-ce que tout le monde va croire? que ta conversion était intéressée par une part en Israel… Mais vu qu’il y a un délai de 40 ans, tu dis: « Ok! je repasse plus tard »?!? C’est impossible, tu n’as pas le droit de nous quitter maintenant » Bien que Moshé ne doute pas de la véracité de l’adhésion de Ytro à la Torah, mais il sait que c’est ce que certains penseront et il est interdit d’entraîner par sa conduite que de mauvaises interprétations soient possibles. C’est le sens du passouk:
- וַיֹּאמֶר, אַל-נָא תַּעֲזֹב אֹתָנוּ: Moshé lui dit, tu ne peux pas partir maintenant,
- כִּי עַל-כֵּן יָדַעְתָּ, חֲנֹתֵנוּ בַּמִּדְבָּר, maintenant que tu ssais que nous allons rester 40 ans dans le désert,
- וְהָיִיתָ לָּנוּ, les gens gens vont t’accuser que ta conversion,
- לְעֵינָיִם, n’était que mensonge.
(על פי אדרת אליהו – פר’ בהעלותך)
Suite de la Halacha de la veille:
– Quand on dit qu’il est possible, si on y pense avant Motsi de sortir temporairement, c’est quand on mange dans le deuxième endroit, car dans ce cas là on n’oubliera pas de faire Birkat Hamazone soit au deuxième endroit, soit de retourner au premier. Mais les ‘Hachamim ont interdit de sortir au deuxième endroit si on n’y mange pas, de peur qu’il oublie du coup de retourner au premier pour y faire Birkat Hamazone.
– Donc, il faudra, si on veut sortir pour aller , sans manger, dans un deuxième endroit, laisser quelqu’un à table, même s’il n’a pas mangé avec nous, comme ça on n’oubliera pas de revenir.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת בהעלותך – הלכה ב)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה