•Ben Ish Hai Quotidien• 3 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Un jour Rabbi ‘Akiva croisa dans un cimetière un homme nu et noir comme le charbon. C’était en fait l’âme d’un homme qui avait reçu en punition de devoir ramasser tous les jours du bois pour son propre bûcher. Quand il lui demanda s’il avait une réparation possible, l’homme lui répondit que les anges punisseurs avaient dit que si son fils venait à faire le Quaddish en public et que les gens répondait « Amen, yéhé shéméh rabba… » son calvaire prendrait fin. Rabbi ‘Akiva alla trouver son fils, lui apprit la Torah et à faire Quaddish. L’homme vint en rêve pour remercier Rabbi ‘Akiva et lui annoncer qu’il était libéré de sa punition.
C’est la source de ce minhag répandu dans tout Israel de dire le Quaddish pour les défunts.
– Il faut faire attention à prononcer le Quaddish avec attention et intention, sans se dépêcher ni avaler des mots,
– Le seul Quaddish qui est dédié aux endeuillés et celui d’avant Aleinou, les autres doivent êtres dits par le ‘hazan, cependant on a pris l’habitude de laisser les endeuillés en dire certains (avant hodou, après la lecture de la torah, avant kavé…) il est impératif de savoir les dire comme il faut, sinon, ‘has véshalom, à la place de réparer l’âme du défunt, on ajouterait le vol d’un Quaddish à la communauté.
(על פי מקבציאל – פר’ ויחי – שנה א’ – הלכה כח)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.