•Ben Ish Hai Quotidien• 3 avril 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Day, dayénou. Day, dayénou. Day, dayénou. Dayénou ,dayénou…
Dans le passage de la Hagada que tout le monde connait de « Dayénou », on explique dans la première partie qui si Hashem ne nous avait fait qu’une seule de toutes les bonnes choses qu’il nous a fait depuis la sortie d’Egypte jusqu’à la construction du Beth Hamikdash, alors « Dayénou – cela aurait suffit » pour que nous ayons déjà besoin de le remercier, (et non pas qu’on aurait pas eu besoin des autres…). Ensuite, dans la deuxième partie on dit: « Et a plus forte raison puisqu’il les a toutes faites… » et on les énumère toutes encore une fois, sauf qu’il y a un changement de langage on ne dit plus Beth Hamikdash mais Beth Habé’hira. Pour comprendre ce changement, il est impératif de comprendre la différence entre les deux langages. Le Beth Hamikdash est le nom le moins élevé des deux, il représente le temple construit par l’homme, tandis que Beth Habé’hira lui signifie le lieu de l’élection Divine, c’est le temple spirituel qu’Hashem à préparé pour nous. Alors quand on parle des bienfaits qu’Hashem nous a prodigués en allant en augmentant, on va citer le Beth Hamikdash, à l’échelle humaine. Car même ce niveau nécessite de notre part de grands remerciements. Mais quand on remercie effectivement Hashem pour la totalité de tous ses bienfaits on va parler de celui, spirituel, qui attend que nous le méritions pour qu’Hashem nous l’envoie et que nous pussions nous élever jusqu’à ce niveau Divin avec Mashia’h, le plus tôt possible, Amen.
(על פי אורח חיים)
– La veille de Pessa’h, on ne travaillera pas après ‘Hatsot (le milieu de la journée) même gratuitement. On devra se couper les cheveux aussi avant ‘Hatsot. Si on a pas pu, on pourra le faire faire par un Goy. Même se couper les ongles, il est mieux de faire attention de le faire avant.
– Les Béchorot – premier-nés, même Cohen ou Lévi, doivent jeûner la veille de Pessa’h. Que ce soit premier-né du père ou de la mère, mais seulement les hommes et pas les femmes. Le premier-né qui vient après une fausse-couche devra aussi jeûner, mais pas après un enfant né à terme qui serait mort dans les 30 premier jours. Si le premier-né est ‘Hatan ou Sandak ou fait la mila à son fils, il ne devra pas jeûner. Certains invitent les premier-nés à manger à un repas de ‘Hatan ou de Brith Mila, on ne les empêchera pas, mais ils ne devront pas en inviter une grande quantité, mais seulement pour avoir Minyan de 10 hommes. Par contre au repas après la clôture de l’étude d’un traité de la Guémara, le Béchor pourra manger, s’il comprend le Dvar Torah de la clôture.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ צו – הלכות כד-כה)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.