•Ben Ish Hai Quotidien• 29 juin 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
מַה-טֹּבוּ אֹהָלֶיךָ, יַעֲקֹב; מִשְׁכְּנֹתֶיךָ, יִשְׂרָאֵל
Qu’elles sont belles tes tentes, ô Ya’akov! Tes demeures, ô Israel!
Bamidbar 24:6
De ce passouk, on peut voir comment les 100 bérachot journalières sont à l’origine de la paix et de l’assurance de la résidence d’Israel sur sa terre.
Tout d’abord, d’ou vient cette mitsva des 100 bérachot? A l’époque de David Haméléch, il y a eu une épidémie qui entraînait chaque jour la mort énigmatique de 100 personnes. David instaura les 100 bérachot et l’épidémie s’arrêta, la mitsva resta. Comment cela fonctionne-t’il? Le corps humain est composé de 4 éléments, l’eau, l’air, la terre et le feu, il fallait donc 400 forces du mal pour tuer 100 personnes, ce sont les 400 hommes que ‘Essav prit avec lui pour attaquer Ya’akov (Béréshit 33:1): וְהִנֵּה עֵשָׂו בָּא, וְעִמּוֹ, אַרְבַּע מֵאוֹת אִישׁ – ‘Essav venait, accompagné de quatre cents hommes. Face à ces 400 forces du mal, David instaura les 100 bérachot, car 100 fois le nom d’Hashem qui possède 4 lettres, donne 400 forces du bien pour les contrer. Mais ce processus fonctionne si les bérachot sont faites avec le respect du nom d’Hashem, comme il est dit dans la Guémara Ména’hot 43b: d’ou voit-on une allusion aux 100 bérachot dans la Torah? Dans le passouk (Dévarim 10:12): וְעַתָּה, יִשְׂרָאֵל–מָה יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, שֹׁאֵל מֵעִמָּךְ: כִּי אִם-לְיִרְאָה אֶת-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ לָלֶכֶת בְּכָל-דְּרָכָיו, וּלְאַהֲבָה אֹתוֹ, וְלַעֲבֹד אֶת-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בְּכָל-לְבָבְךָ וּבְכָל-נַפְשֶׁךָ – Et maintenant, ô Israel! Ce qu’Hashem, ton Dieu, te demande uniquement, c’est de révérer Hashem, ton Dieu, de suivre en tout ses voies, de l’aimer, de le servir de tout ton cœur et de toute ton âme. Ne lis pas les mots מָה יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, שֹׁאֵל מֵעִמָּךְ, mais מֵאָה, c’est à dire, ne lis pas « qu’est-ce qu’il te demande » mais « il te demande 100″, les 100 bérachot, mais la suite du passouk nous donne les détails de ces 100 brachot: « révérer Hashem, ton Dieu, de suivre en tout ses voies, de l’aimer, de le servir de tout ton cœur et de toute ton âme ». Là les 100 bérachot sont efficaces.
à suivre…
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בלק – הקדמה)
– Quand on dit une béracha, il faut la dire distinctement et clairement, et à voix assez haute pour l’entendre à ses propres oreilles, pas comme les ignorants qui avalent des lettres ou des mots. Et si on a avalé les mot « Hashem » ou « Eloheinou » ou « Méléch Ha’olam », il faut refaire la béracha, même si on a sauté que « Ha’olam », car la royauté d’Hashem n’est complète que si elle est sur le monde entier.
– Après avoir fait une béracha sur un aliment, il faut en consommer de suite sans laisser passer le temps de dire « Shalom Aleicha Rabbi », c’est pour ça que si on veut verser un peu de l’eau du verre ou l’on va boire, on le fera avant la béracha, et pour le Motsi, on doit goûter soi-même avant de distribuer le pain aux invités.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בלק – הלכות ב-ג)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה