•Ben Ish Hai Quotidien• 29 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.
וְאָמַר פַּרְעֹה לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל, נְבֻכִים הֵם בָּאָרֶץ; סָגַר עֲלֵיהֶם, הַמִּדְבָּר
Pharaon dira des Béné Israel, qu’ils sont égarés dans le pays; que le désert les a emprisonnés
De quel pays parle Par’o? le sens littéral est qu’ils se sont perdus en Egypte, mais il existe une autre explication. On sait que les Béné Israel sont descendus en Egypte à cause de la parole d’Avraham qui a dit: « בַּמָּה אֵדַע – Comment saurais-je? » à propos de la promesse d’Hashem de donner à sa descendance la terre d’Israel. Là, Hashem a décrété 400 ans d’exil. Et comme les Béné Israel sont sortis au bout de 210 ans, Par’o pensait que, si la sortie d’Egypte avait été agréée, l’entrée en Israel, elle, non. Il dit donc: « Ils sont refusés d’entrée dans le pays d’Israel, et vont rester emprisonnés dans le désert encore 190 ans ». On voit la même réflexion chez Bil’am:
וַיֹּאמֶר בִּלְעָם לְבָלָק, הִתְיַצֵּב עַל-עֹלָתֶךָ, וְאֵלְכָה אוּלַי יִקָּרֵה יְהוָה לִקְרָאתִי, וּדְבַר מַה-יַּרְאֵנִי וְהִגַּדְתִּי לָךְ; וַיֵּלֶךְ, שֶׁפִי
Balaam dit à Balak: « Demeure près de ton holocauste; moi je m’en irai: peut-être l’Éternel s’offrira-t-il à ma rencontre, et, quoi qu’il me révèle, je t’en ferai part. » Et il s’en alla dans la solitude
Ce « et quoi qu’il me révèle » se traduit littéralement par « la chose ou la parole qu’il me montrera », c’est à dire que Bil’am dit à Balak, je vais examiner cette parole de « Bamah Eda’ » qu’a dite Avraham, voir si elle a été entièrement payée ou si les Béné Israel peuvent rester encore dans le désert en exil.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פר’ בשלח)
– Il est obligatoire de penser à la signification des mots que l’on dit, et si on a réellement essayé de toutes ses forces et qu’on a pas réussi, il faudra au moins s’efforcer d’y penser pour la première bracha (Maguen Avraham). Et même si à la base, celui qui n’a pas pensé à la première bracha n’est pas quitte de sa prière, de nos jours on ne refait quand même pas l’Amida de peur de ne pas y penser aussi la deuxième fois.
– A chaque inclination dans l’Amida, il faudra faire en quatre temps:
- Barouch, on incline le buste en gardant la tête dans l’alignement du buste
- Ata, on incline maintenant la tête
- Hashem, on relève d’abord le buste en gardant la tête inclinée
- Toujours dans Hashem, on relève ensuite la tête.
(על פי בן יש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בשלח – הלכות ה-ו)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.