•Ben Ish Hai Quotidien• 28 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
שָׁלוֹם רָב, לְאֹהֲבֵי תוֹרָתֶךָ; וְאֵין-לָמוֹ מִכְשׁוֹל
Une grande paix attend ceux qui aiment ta Torah, et pour eux point d’embûche.
Il est connu que ceux qui font des remontrances et ramènent leur prochain dans le droit et saint chemin de la Torah sont appelés les אֹהֲבֵי תוֹרָתֶךָ – amoureux de la Torah. (Ceci, évidement en respectant les critères requis par la Torah, car la remontrance peut facilement devenir une Aveira, mais ce sujet sera traité ailleurs). Par contre ceux qui ne font pas les remontrances qu’ils devraient faire, de part leur fonction (parents, enseignants, rabbin, etc.), et laissent leur prochain enfreindre les règles de la Torah, ne sont pas des amoureux de cette même Torah, mais ils lui préfèrent l’amour des hommes, et c’est pour cela qu’ils ne les reprennent pas, pour garder l’amour présent entre eux. Leur punition est le מִכְשׁוֹל – l’embûche ou la cause de la chute, c’est un mot employé comme dans Vayikra (26:37) « וְכָשְׁלוּ אִישׁ-בְּאָחִיו – et ils trébucheront l’un sur l’autre » et la Guémara (Sanhédrine 27b) nous explique que le verset veut dire qu’ils paieront les uns pour les fautes des autres. Et pourquoi? Car justement ils auraient du se faire des remontrances et s’entraîner les uns les autres à s’améliorer et à abandonner le mauvais chemin, mais en ne les faisant pas, ils se sont créé un lien d’amour et d’amitié qui devient un lien de complicité et qui permet d’accuser untel pour les fautes de son ami.
Mais le vrai amour du prochain, celui qui passe d’abord par celui de la Torah et de l’Emounah que ses règles sont la meilleure chose possible pour l’homme, et que donc, si on aime vraiment son prochain, il ne faut pas avoir peur de lui faire les remontrances et les rappels qui le garderont de la punition. Et ceux qui aiment la Torah et qui font ce travail, ceux-là recevront שָׁלוֹם רָב – une grande paix, la vrai paix et la vrai union, celle avec Hashem et sa Torah et celle avec son prochain.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פרשת נשא)
– Il est expliqué dans la Guémara et les Poskim que le vin, bien qu’il est secondaire (Tafèle) au pain, et qu’avec Birkat Hamazon on se rend quitte de la bénédiction d’après le vin. Cependant pour la bénédiction d’avant de le boire, même si on mange du pain en ayant fait Motsi et qu’on le boit au cours de ce repas, on devra faire la béracha de « Boré Péri Haguéfen ». Et ce, car on voit que pour le kidoush, brith mila, mariage, séder de pessa’h, birkat et havdala on doit faire cette béracha sur du vin, même si on a aucune envie d’en boire. C’est ce qui lui confère cette importance et qu’il ne devient pas secondaire au pain pour la béracha d’avant la consommation.
– La raison pour la quelle il est plus important que le pain pour la première bracha est que dans les cas ou ont fait cette bracha sur un verre de vin lors des événements sus-cités l’obligation d’amener le verre de vin est justement pour la première bracha elle-même. Par contre pour la dernière bracha, on en sera quitte avec le birkat hamazone, car le vin bu en cours de repas est pour « faire passer » les aliments et partie intégrante du repas, et c’est pour cette raison et parce qu’ils n’ont pas la même importance que le vin que les autres boissons qu’on amènera au cours du repas seront quitte et de la dernière béracha et de la première.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת נשא – הלכה א)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה