•Ben Ish Hai Quotidien• 28 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Ce Dvar Torah est dédié à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, ת.נ.צ.ב.ה.
וַיִּקַּח, שֵׁשׁ-מֵאוֹת רֶכֶב בָּחוּר, וְכֹל, רֶכֶב מִצְרָיִם; וְשָׁלִשִׁם, עַל-כֻּלּוֹ
Il prit six cents chars d’élite et tous les chariots d’Égypte, tous couverts de guerriers
C’est Rashi et Onkelos qui nous expliquent que le mot Shalishim veut dire des chefs de guerre. Car ce mot ne revient pas dans le Tanach. Mais il existe une signification plus profonde. On sait que la seule Avoda’ Zarah qui a survécu aux 10 plaies était celle de Ba’al Tséfon, Hashem l’avait gardée pour que Par’o croit qu’elle était plus forte que Lui, et qu’il en appelle à son pouvoir pour rattraper et combattre les Béné Israel. Le but étant qu’il reprenne confiance et n’hésite pas à les poursuivre dans la mer. En fait Ba’al Tséfon est l’avoda’ zarah qui correspond à une klipa (une force du mal supérieure) qu’on appelle « Klavim – les chiens » et elle possède 330 klipot à son service. Ce sont ces 330 forces que Par’o a mis sur ces chars, ne lis pas Shalishim, mais Sha »l (valeur numérique 330) Sam (il a mis), pour dire que ces 330 forces du mal, Par’o les a mis sur ces chars en pensant être plus fort que les Béné Israel et Hashem. Mais tout ceci n’était que pour le pousser à entrer dans la mer avec assurance pour lui donner le coup de grâce.
(על פי בן איש חי דרשות – פר’ בשלח)
– Avant la ‘Amida, il faut reculer de trois pas et avancer de trois pas, si on se déplace pour aller prier ailleurs que l’endroit ou on était assis, on ne se satisfera pas des pas qu’on fait pour aller à l’endroit de la ‘Amida, mais on ira a l’endroit, puis on reculera de trois pas et on avancera de trois pas.
– Il faut penser à la signification des mots que l’on dit et penser que la Shéchinah est en face de soi. Pour ce faire, il faudra éloigner toute pensée étrangère lors de la prière. Il ne faut pas croire qu’Hashem nous exaucera grâce à une belle prière ou à nos mérites, mais plutôt grâce à sa grande miséricorde et sa bonté.
(על פי בן יש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בשלח – הלכות ג-ד)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.