•Ben Ish Hai Quotidien• 28 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְאַתָּה דַּבֵּר אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, לֵאמֹר, אַךְ אֶת-שַׁבְּתֹתַי, תִּשְׁמֹרוּ: כִּי אוֹת הִוא בֵּינִי וּבֵינֵיכֶם, לְדֹרֹתֵיכֶם–לָדַעַת, כִּי אֲנִי יְהוָה מְקַדִּשְׁכֶם
Et toi, parle aux enfants d’Israël en ces termes: Toutefois, observez mes Shabbatot car c’est un symbole de moi à vous dans toutes vos générations, pour qu’on sache que c’est Moi, l’Éternel qui vous sanctifie.
Dans ce passouk quand Hashem nous dit: « observez mes Shabbatot », en hébreu il y a un mot qui n’était pas nécessaire. שַׁבְּתֹתַי, תִּשְׁמֹרוּ était suffisant, le mot אֶת étant superflu, il vient ajouter quelque chose, mais qui doit être du même niveau que le Shabbat. Quel est cet autre Shabbat dont Hashem veut parler? La réponse est dans la suite du passouk: « car c’est un symbole de moi à vous », le passouk parle ici d’une sorte de Shabbat qui est autant à Hashem qu’à nous. Or le Shabbat est inaccessible à l’homme, dans le sens que d’aucune manière l’homme ne peut avoir une influence sur l’essence même de ce jour, il ne peut que profiter de sa lumière s’il le respecte. A l’opposé, le Yom Tov est lui dépendant de l’homme, c’est le Beth Din qui décide quant doit tomber la fête, en fixant le premier jour de chaque mois du calendrier. En fait, il existe une facette du Shabbat ou l’homme a effectivement une influence, c’est sur la Tosséfet – le rajout, le temps que l’on rajoute au Shabbat à son entrée ou à sa sortie, en le faisant rentrer plus tôt et sortir plus tard. Ces instant rajoutés, prennent toute la sainteté du Shabbat, on peut y faire kiddoush, continuer à manger sé’oudah shlishit, comme si on était exactement dans le temps imposé. Sauf que là, c’est l’homme qui a décrété que ce serait Shabbat et par là, il est devenu l’associé d’Hashem dans ce shabbat Divin, où normalement l’homme n’aurait pas du avoir d’influence.
(על פי בניהו על התורה – פר’ כי תישא)
– Même si les décisionnaires de la Halacha disent qu’on ne dit pas « Vihyi Noam » si un Yom Tov tombe dans la semaine suivante, d’après la Kabbala on le dira de toute façon, même si un Yom Tov tombe dans le courant de la semaine.
– La Kédousha de « Ouva Létsion » fait descendre une lumière depuis le monde l’Atsilout jusqu’au monde de la Bériah, pour qu’il puisse subsister jusqu’au Shabbat prochain, et il n’y a que le Motsaei Shabbat qu’on peut la dire la nuit. Il faut donc la dire avec intention et grande joie.
(על פי מקבציאל – פר’ ויצא – שנה ב’ – הלכות יב-יג)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.