•Ben Ish Hai Quotidien• 28 décembre 2014
Yehonathan Chaoul Parsy
« וַיֹּאמֶר, כִּי-יָד עַל-כֵּס יָהּ, מִלְחָמָה לַיהוָה, בַּעֲמָלֵק – מִדֹּר, דֹּר. »
« Et il dit: Puisque sa main s’attaque au trône de l’Éternel, guerre à Amalek de par l’Éternel, de siècle en siècle! »
Dans ce passouk le mot « trône » (כסא) est écrit sans le א, et le nom d’Hashem est écrit י.ה et pas י.ה.ו.ה. C’est pour nous enseigner que notre travail en tant que juif, en faisant la Torah et les mitzvot, et de parfaire Son Saint Nom en séparant la sainteté de la klipa (les forces du mal représentées par Amalek).
Ce sont principalement les 11 aromates des Kétoret qui ont cette force. Car elles vont reprendre les lettres vav et hé de la klipa (qui ont valeur numérique 11) et les ramener aux lettres youd et hé pour que le nom d’Hashem soit complet. Et c’est aussi pour cela que « ytgadal véyitkadash » a 11 lettres.
Et donc « ytgadal véyitkadash shéméh rabah » signifie d’après le Ari za’l « que soit grandit (de deux à quatre lettres) et sanctifié (séparé de la klipa) Son nom י.ה grand (en y rajoutant le ו.ה manquant) ».
– La phrase « יהא שמיה רבא… » doit avoir 28 mots jusqu’à « בעלמא » et 28 lettres jusqu’à « עלמיא »,
– A priori on dit cette phrase en réponse aux premiers mots du kaddish (les deux signifient que Son nom soit grandi, avec les intentions expliquées ci-dessus), il faut donc faire attention d’écouter tout le Kadish depuis le début pour pouvoir y répondre. Mais si quelqu’un arrive au moment où on doit répondre « יהא שמיה רבא… », il répondra quand même avec l’assemblée.
(ע’פ בן איש חי הלכות, פר’ ויחי שנה א’, הקדמה והלכה ב)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala et Avner ben Simha.