•Ben Ish Hai Quotidien• 27 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
זֹאת תּוֹרַת הַחַטָּאת: בִּמְקוֹם אֲשֶׁר תִּשָּׁחֵט הָעֹלָה תִּשָּׁחֵט הַחַטָּאת
Ceci est la règle de l’expiatoire. A l’endroit où est immolé l’holocauste, sera immolé l’expiatoire
Le Korban ‘Hatath (l’expiatoire) vient pour réparer une faute, il purifie l’homme de cette faute, évidement en plus de la Téshouva. On peut voir un parallèle entre le ‘Hatath et l’Anava (l’humilité), car le mot ‘Hatat a aussi la signification éthymologique de purification et car l’Anava purifie l’homme au niveau spirituel.
Le mot ‘Hatat peut aussi avoir la signification de « manque » comme dans le passouk (Melachim A:1:21)
וְהָיִיתִי, אֲנִי וּבְנִי שְׁלֹמֹה–חַטָּאִים
que moi et mon fils Salomon nous serons sans rien (Metsoudat Tsion)
Et justement le principe de l’Anava c’est de se voir comme manquant de Torah et de Mitsvot.
Maintenant, de notre passouk on voit un enseignement sur une particularité de l’Anava, c’est sont intériorité, l’Anava se doit d’être au plus profond de la personne et une ‘Anava feinte serait un mensonge et une Aveira au lieu d’être une Mitsva.
C’est ce que dit le passouk:
- « Zot Torat ha’Hatat » – Ceci est la règle de l’Anava
- « Bimkom asher tisha’het ha’olah » – à l’endroit ou on égorge le ‘Olah, c’est-à-dire le coeur de l’homme (car l’autel dont les dimensions font 32 amot la valeur de « Lev – le cœur » le représente)
- « Tisha’het Ha’Hatat » – on attirera l’Anava, (sha’hout est de la racine de étirer ou attirer (Melachim 10:16)
C’est bien au plus profond du cœur de l’homme que doit résider l’humilité et pas dans les actes extérieurs.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פר’ צו)
– Même si on a dit que la belle-mère et la belle-fille allume ensemble mais qu’une seule fait la béracha, il est mieux que la maîtresse de maison allume dans le salle à manger et l’invitée dans la chambre où elle va dormir.
– Ce qu’on avait dit plus haut que si la lune éclaire (ou un autre éclairage) là ou on mange, on peut quand même allumer avec béracha, c’était uniquement dans le cas de l’endroit où on mange, mais dans le cas de la belle-fille qui va allumer dans sa chambre, si elle et son mari n’y mange pas mais seulement y dorment et qu’une autre source de lumière est présente, on ne pourra pas faire la béracha sur l’allumage.
(על פי מקבציאל – שנה ב’ – פר’ נח – הלכות יט-כ)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.