•Ben Ish Hai Quotidien• 26 décembre 2014
Yehonathan Chaoul Parsy
« וְהִנֵּה עֵינֵיכֶם רֹאוֹת, וְעֵינֵי אָחִי בִנְיָמִין: כִּי-פִי, הַמְדַבֵּר אֲלֵיכֶם. »
« Or, vous voyez de vos yeux, comme aussi mon frère Binyamin, que c’est bien moi qui vous parle. »
Pourquoi Yossef n’a jamais envoyé un message à son père pour lui dire qu’il était en vie? Pourquoi fait-il toute cette mise en scène rocambolesque?
Son but caché est de créer pour ses frères une situation de parfaite téshouva: la téshouvat hamishkal. C’est, comme le dit Rabbi Yehouda dans la Guémara Yoma (86b), se retrouver dans la même situation avec les mêmes intervenants et les mêmes paramètres, et ne pas reproduire la faute.
Il donne ainsi la « possibilité » à ses frères de faire descendre Binyamin (qui représente Yossef étant son seul frère de la même mère et étant le fils de la vieillesse, le préféré de Yaakov) en Egypte et de l’y abandonner, comme ils l’ont fait pour lui. Et en même temps de causer ce chagrin immense qu’ils ont déjà causé à leur père.
Et c’est quand ils sortent vainqueurs de cette épreuve en ne cédant pas à Yossef qu’il se dévoile et son pleur est la preuve qu’au plus profond de lui, il n’a jamais éprouvé de haine ni de cruauté mais uniquement une volonté d’entraîner la réparation de leur faute. Et c’est ce qu’il dit: « Or, vous voyez de vos yeux, comme aussi mon frère Binyamin, que c’est bien moi qui vous parle. »
(על פי בן איש חי דרושים)
-Tous les vendredis, avant de recevoir le Shabbat, il est bien de dire « Shir Hashirim » en chantant et joyeusement, comme l’habitude ancestrale du peuple juif.
-Si on ne l’a pas dit avant de recevoir le Shabbat, il est possible de le dire pendant Shabbat. Et tout ceux qui disent « Shir Hashirim » avec intention et ferveur, seront sauvés des jugements du Guéhinam.
(מקבציאל ב לך-לך סח)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala et Shmouel ben Messaouda.