•Ben Ish Hai Quotidien• 25 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
וְהַנּוֹתֶרֶת מִמֶּנָּה, יֹאכְלוּ אַהֲרֹן וּבָנָיו; מַצּוֹת תֵּאָכֵל בְּמָקוֹם קָדֹשׁ, בַּחֲצַר אֹהֶל-מוֹעֵד יֹאכְלוּהָ
Ce qui en restera, Aaron et ses fils le mangeront: il sera mangé sous forme d’azymes, en lieu saint: c’est dans le parvis de la Tente d’assignation qu’on doit le consommer.
Les ‘Hachamim dans la guémara Baba Batra (9b) ont appelé la Tsédaka du nom de Mitsvot, comme il est écrit (Né’hémia 10:33): וְהֶעֱמַדְנוּ עָלֵינוּ מִצְוֹת – Nous nous sommes engagés à des mitsvot… au sujet du demi Shékel offert au temple. La raison pour laquelle la Tsédaka est appelée Mistvot vient du passouk dans Mishlei (10:2) qui dit « La Tsdédaka sauve de la mort », c’est-à-dire que si on prend le Tsadé de « Tsédaka » et qu’on le met au milieu du mot « Maveth – la mort » pour briser son emprise, on obtient « Mitsvot ».
De plus, il est connu que la Tsédaka amène une double récompense, une dans le monde futur, mais également une autre dans ce monde-ci. On voit une allusion à cela dans la lettre Tsadé, qui est construite de deux Youds, qui correspondent à un monde chacun. Il est également connu que le monde futur est appelé « La maison » tandis que ce monde-ci est appelé sa « cour », car il dessert le monde futur comme la cour le fait pour la maison.
Tout ceci est en allusion dans notre passouk:
- מַצּוֹת – ne lis pas matsot mais « mitsvot », c’est la Tsédaka
- תֵּאָכֵל – On mangera sa récompense
- בְּמָקוֹם קָדֹשׁ – en un lieu saint, c’est le ‘Olam Haba – le monde futur
- בַּחֲצַר אֹהֶל-מוֹעֵד – mais également « dans la cour » qui est le ‘Olam Hazé – ce monde-ci
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פר’ צו)
– Il existe plusieurs Minhaguim (habitudes) à propos de la bédikat ‘hamets, comme celui d’emmener avec celui qui recherche le ‘hamets un récipient avec un morceau de pain ainsi qu’un couteau, pour pouvoir fouiller dans les trous et les fentes. Il y a aussi celui de cacher 10 morceaux de ‘hamets avant la recherche pour les trouver et les détruire ensuite. A Bagdad on mettait dans ce récipient aussi un peu de sel pour repousser les anges accusateurs qui sont très jaloux de cette mitsva. Le sel est aussi un signe de longévité pour vivre longtemps et faire beaucoup de bédikot ‘hamets.
– De suite après la bédika on fait le Bitoul (l’annulation) du ‘hamets. Il faut comprendre que le mot « Hamira » englobe toute sorte de ‘hamets (pâte levée) et séor (levain). Il faut aussi comprendre que le Bitoul nous sert a nous déposséder de ce ‘hamets et de le rendre « Hefker » (sans propriétaire). On dira le Bitoul trois fois.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ צו – הלכות ו-ז)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.