•Ben Ish Hai Quotidien• 25 février 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
שִׁבְעַת יָמִים, תְּכַפֵּר עַל-הַמִּזְבֵּחַ, וְקִדַּשְׁתָּ, אֹתוֹ; וְהָיָה הַמִּזְבֵּחַ קֹדֶשׁ קָדָשִׁים, כָּל-הַנֹּגֵעַ בַּמִּזְבֵּחַ יִקְדָּשׁ: וְזֶה, אֲשֶׁר תַּעֲשֶׂה עַל-הַמִּזְבֵּחַ
Sept jours durant, tu purifieras ainsi l’autel et le consacreras; alors l’autel sera une chose éminemment sainte, tout ce qui touchera à l’autel deviendra saint. Or, voici ce que tu offriras sur cet autel…
Quelle était cette sainteté particulière du Mizbéa’h (de l’autel)? C’est que tout ce qui y avait été déposé devait devenir un sacrifice et il était interdit de le redescendre, même si un problème technique avait fait que le sacrifice ne serait pas bon. On pourrait croire que même dans le cas d’un animal impur, il faudrait aussi l’offrir quand même, s’il a été emmené jusqu’en haut du Mizbéa’h. Mais le passouk suivant nous dit: « Or, voici ce que tu offriras sur cet autel… » il vient limiter cette loi et seulement un sacrifice qui aurait été bon de par sa nature, mais qui a été invalidé par un détail technique ne devra pas redescendre s’il a été monté par erreur.
On retrouve cette même particularité dans deux autres mitsvot de la Torah, celle du Shabbat et celle de l’étude de la Torah. Ces deux mitsvot ont aussi la particularité de faire pardonner les fautes, comme le Mizbéa’h. Ces deux mitsvot ont aussi un rapport avec les sept séfirot, le Shabbat évidement car il est la source de la bracha des sept jours de la semaine, mais la Torah se compose aussi de sept livres (les cinq que l’ont connait, plus la Parasha de « Vayéhi Binssoa » qui compte à part ainsi que la fin du séfer Bamidbar qui du coup compte aussi à part).
Et même si on a été un grand Rasha, comme ce sacrifice invalidé, on peut toujours faire téshouva et se faire pardonner grâce aux sacrifices, au Shabbat ou à l’étude de la Torah. Seulement cette opportunité n’a été donné qu’à celui qui, dès le départ de part sa nature était apte à accomplir les mitsvot, c’est à dire un Ben Israel. De la même manière qu’un animal impur ne peut pas être accepté sur le Mizbéa’h, il est impossible d’accéder à la sainteté du Shabat et de l’étude de la Torah aux Nations, et c’est pour cela que s’ils le font quand même, ils s’exposent à la peine capitale. Car ces mitsvot ne sanctifient que le peuple saint.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה ב’ – פר’ תצוה – הקדמה)
– Même si les Cohanim se sont lavé les mains le matin (Nétilat Yadayim), ils doivent se les relaver avant la Birkat Cohanim. Si un Lévi est présent, c’est lui qui devra les leur laver,après se les avoir lavées lui-même. S’il n’y a pas de Lévi, la tâche revient à un premier-né. Sinon, un Israel ne lavera pas les mains des Cohanim, et ils se les laveront tout seul. Un Érudit non plus ne lavera pas les mains des Cohanim (sauf s’ils sont tous eux-même érudits) même s’il est Lévi ou premier-né.
– Tout Cohen craignant Hashem fera attention de pas toucher de parties recouvertes de son corps depuis la Nétila du matin jusqu’à la Birkat Cohanim, car s’il le fait, il y a un doute s’il devra faire la Bracha sur la Nétila de la Birkat Cohanim. Certains pensent qu’il faut de l’eau absolument propre et en utilisant un Kéli comme pour le matin. il faudra aussi faire la Nétila le plus proche possible de la Birkat Cohanim.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ תצוה – הלכות ז-ח)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Daniella Fortunée bat Ra’hel et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.