•Ben Ish Hai Quotidien• 25 avril 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
קְדֹשִׁים יִהְיוּ, לֵאלֹהֵיהֶם, וְלֹא יְחַלְּלוּ, שֵׁם אֱלֹהֵיהֶם: כִּי אֶת-אִשֵּׁי יְהוָה לֶחֶם אֱלֹהֵיהֶם, הֵם מַקְרִיבִם–וְהָיוּ קֹדֶשׁ
Ils doivent rester saints pour leur Dieu, et ne pas profaner le nom de leur Dieu; car ce sont les sacrifices de l’Éternel, c’est le pain de leur Dieu qu’ils ont à offrir: ils doivent être saints.
Ce passouk nous parle des Cohanim et les enjoints à être saints et ne pas profaner leur fonction sainte. Mais les mots répétés à la fin du passouk semblent être en trop, « ils doivent être saints » car ça a déjà été dit au début du passouk.
On va le comprendre grâce à une parabole: Un roi avait offert à deux de ses sujets de beaux habits et leur demanda de les porter en son honneur, un simple employé et un ministre. Après quelques temps il s’aperçut qu’ils ne l’avaient pas écouté et continuaient à porter leur habits de tous les jours. Il les jugea et les condamna, mais demanda aux juges d’être beaucoup plus durs avec le ministre, car si l’employé avait enfreint la parole du roi, il n’était qu’un simple employé, tandis que le ministre de part sa fonction avait déjà une obligation de bien s’habiller pour faire honneur à son roi, en enfreignant la parole du roi il commit donc une deuxième faute. Il avait déshonoré son rang et la parole du roi.
Il en est de même avec les Cohanim, Hashem a déjà demandé à tous les Béné Israel d’être saints et de ne pas lui faire honte avec une conduite indigne. Donc quand il vient préciser les Halachot – les lois spécifiques aux Cohanim, il vient aussi leur dire: « ne croyez pas que vous êtes astreints à la même sainteté que tout le reste d’Israel, vous êtes mes ministres, qui s’occupent de mes sacrifices, vous êtes doublement obligés de préserver cette double sainteté ».
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת אמור)
– Celui qui a déjà fait la Havdala pour lui-même mais la refait pour rendre quitte des gens qui ne savent pas la faire, devra sentir les bessamim une deuxième fois pour que la béracha compte pour lui et non que pour les autres.
– Il est écrit dans le séfer « Torah Lishmah » que les Hadassim – les myrtes utilisées pour le Shabbat (note: pour faire la béracha de bessamim à chaque repas et à havdala) ne doivent pas finir à la poubelle, mais on les conservera, les fera sécher et on les réutilisera pour alimenter le feu du four pour cuire les halot du Shabbat suivant.
(על פי מקבציאל – פר’ ויצא – שנה ב’ – הלכות כה-כו)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma,
ת.נ.צ.ב.ה