•Ben Ish Hai Quotidien• 24 mars 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
אֵשׁ, תָּמִיד תּוּקַד עַל-הַמִּזְבֵּחַ–לֹא תִכְבֶּה
Un feu continuel sera entretenu sur l’autel, il ne devra point s’éteindre
On raconte une histoire:
Un jour un non-juif était venu voir un Rav et lui avait dit:
– Je n’ai pas vu de dieu vrai si ce n’est le Dieu d’Israel. Je veux lui offrir un sacrifice, dis moi ou je peux donc le faire?
Le Rav lui a répondu
– Offre Lui donc ce sacrifice dans ton cœur.
La Guémara dans Brachot (26b) nous dit que les trois prières journalières ont été instaurées pour remplacer les sacrifices, et il est connu (Ta’anit 2a) que l’endroit essentiel de la prière est le cœur (pour exclure la bouche qui n’est que l’organe exécutant). Il en ressort que c’est donc le cœur qui vient remplacer les sacrifices par l’intermédiaire de la prière. On peut voir une allusion à ce concept dans les dimensions du Mizbéa’h – l’autel, si on les additionne (4 arêtes verticales de 3 amot et 4 horizontales de 5) on obtient 32 qui est la valeur du mot « Lèv – le coeur », Et si on écrit le mot Lèv plein, c’est à dire de chaque lettre on fait un mot, donc Lèv qui s’écrit Lamed Beth, devient Lamed Mèm Daleth et Beth Youd Tav. On leur enlève les lettres de Lèv pour ne garder que le « remplissage », il nous reste les lettres Mèm Daleth Youd Tav qui forment le mot « Tamid – sacrifice journalier ».
C’est l’allusion de notre passouk en disant « un feu perpétuel – Esh Tamid », il parle de la téfila qui viendra remplacer les korbanot, et quand il dit « sur l’autel – ‘Al Hamizbéa’h » il faut lire « au-dessus de l’autel » pour nous dire que l’autel de pierre fait partie du règne minéral, tandis que l’autel de chair, le cœur – Lèv, lui fait partie du règne de l’humain, tout en haut. Et celui-là, « Il ne s’éteindra pas – Lo Tichbé » même après la destruction des temples et pendant l’exil, le feu de cet autel là ne peut pas s’éteindre tant que les juifs prennent à cœur de prier à Hashem.
(על פי עוד יוסף חי דרשות – פר’ צו)
– Avant la bédikat ‘hamets on fait la béracha « qui nous a ordonné de détruire le ‘Hamets » et non « qui nous a ordonné de chercher… » car la finalité de ma recherche du ‘Hamets est de le détruire. Et bien que c’est une mitsva occasionnelle on ne fera pas la béracha de « shéhé’héyanou », cependant si on a un habit neuf à mettre on le mettra et on pensera à rendre quitte la mitsva de bédika.
– Si on a oublié de faire la béracha, on peut encore la faire tant qu’on a pas finit de faire la bédika. Si on fait la bédika avec les membres de sa famille, seul le chef de famille fera la béracha et les autres s’en acquitteront. Il ne faut pas parler entre la béracha et le début de la bédika, et si on la fait, il faudra refaire la béracha. Il est mieux de s’abstenir de parler de choses sans rapport jusqu’à la fin de la bédika.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ צו – הלכה ה)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma, ת.נ.צ.ב.ה.