•Ben Ish Hai Quotidien• 23 juillet 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
Spécialement dédié à ma femme pour sa patience et son attachement à l’étude de la Torah
רְאֵה נָתַתִּי לִפְנֵיכֶם, אֶת-הָאָרֶץ; בֹּאוּ, וּרְשׁוּ אֶת-הָאָרֶץ, אֲשֶׁר נִשְׁבַּע יְהוָה לַאֲבֹתֵיכֶם לְאַבְרָהָם לְיִצְחָק וּלְיַעֲקֹב לָתֵת לָהֶם, וּלְזַרְעָם אַחֲרֵיהֶם
Voyez, je vous ai donné ce pays! Venez prendre possession du pays qu’Hashem a juré à vos pères, Avraham, Its’hak et Ya’akov, de donner à eux et à leur postérité après eux.
Dévarim 8:1
Quand on lit ce passouk, on est en droit de se demander comment Hashem peut dire aux Béné Israel: « Voyez, je vous ai donné ce pays », alors qu’ils sont encore dans le désert, en transit, et qu’il n’ont pas encore pris possession du pays ni même ne s’en sont pas encore approché pour le voir de leur propres yeux?
En fait c’est justement le secret du « Bita’hone – la confiance » en Hashem, qu’Il veut nous apprendre dans ce passouk. Alors que la promesse d’Erets Israel se rapproche, elle n’est pas encore dans leur mains, et Hashem leur explique comment là mériter et concrétiser ce rêve. C’est en s’imaginant que, oui, ils y sont déjà, qu’ils ont réellement pris possession du pays où coulent le lait et le miel, alors que ce n’est pour l’instant qu’une promesse, qu’un projet qui même s’il a été formulé par le Créateur du monde ne s’est pas encore réalisé. Mais s’ils se conduisent et se considèrent comme déjà les habitants de ce pays, alors ils prouvent à Hashem leur attachement à Lui et leur confiance aveugle en Lui. Par ce mérite ils mériteront la terre sainte.
Il y a également une condition, c’est que ce pays a été promis aux pères en raison de leur sainteté et de leur droiture, il nous faut donc perpétuer leur conduite pour être digne d’être appelé leur postérité et ainsi mériter de recevoir et de conserver la terre d’Israel.
C’est ce que dit le passouk:
- Si vous vous considérez comme si « Voyez, je vous ai donné ce pays! » c’est-à-dire que vous êtes déjà les maîtres des lieux, alors vous pouvez:
- « Venez prendre possession du pays qu’Hashem a juré à vos pères, Avraham, Its’hak et Ya’akov, de donner à eux »
- « et à leur postérité après eux » c’est-à-dire vous-même si vous perpétuez cette conduite et cet attachement pour Hashem et sa Torah.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת דברים)
– La Guémara (Ta’anit 29b) nous enjoint à ne pas passer au tribunal pendant tout le mois de Av si le litige est avec un non-juif. Et un autre avais nous dit seulement jusqu’au 9 Av. Ce deuxième avis est le principal car la joie de Tou Béav crée une élévation de la Shéchina qui fait que tout le reste du mois reste positif.
– Quand la Guémara Yévamot 43a nous enjoint à limiter le commerce pendant le mois de Av, il s’agit de commerce pour une joie, comme les achats pour un mariage. Mais le commerce de tous les jours sera permis. Et même pour un mariage, ce sera permis si on a peur de ne pas trouver la chose après le 9 Av ou s’i ce sera plus cher.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת דברים – הלכות א-ב)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel, ‘Haya Rivka bat Esther et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה