•Ben Ish Hai Quotidien• 23 avril 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
אִם-תִּשְׁכְּבוּן, בֵּין שְׁפַתָּיִם:כַּנְפֵי יוֹנָה, נֶחְפָּה בַכֶּסֶף; וְאֶבְרוֹתֶיהָ, בִּירַקְרַק חָרוּץ
Resterez-vous immobiles entre les parcs de troupeaux, ô vous, ailes de la colombe, plaquées d’argent, dont les pennes ont la couleur éclatante de l’or fin?
Dans ce passouk (Téhilim 68:14), Hashem compare le peuple juif aux ailes de la colombe, et la Guémara (Shabbat 49a) nous apporte les paroles de Rav Yossef qui s’interroge sur le parallèle entre Israel et la colombe. Il y répond que de la même manière que les ailes de la colombes la protège, les Mitsvot protègent Israel. Et les Tossefot d’amener un Midrash qui dit: « Tous les oiseaux, quand ils sont fatigués se reposent sur un rocher, mais la colombe, elle, vole d’une aile et se repose de la deuxième ». D’après ce Midrash, quel est le rapport entre Israël et la colombe?
Pour y répondre on va amener une histoire: « Un Shabbat le Ari za’l bougeait les lèvres dans son sommeil, ses élèves lui en demandèrent la raison et il répondit qu’au cours de son sommeil son âme montait dans les Yéshivot des Tsadikim dans les mondes supérieurs et qu’elle allait y recevoir des enseignements de Torah ». De cette histoire on voit que les Tsadikim, même quand leur corps est fatigué et se repose, leur âme continue leur Avodat Hashem – Service Divin. C’est que l’homme est composé de deux éléments, le corps et l’âme, qui sont comparés aux deux ailes de la colombe. Le jour, les deux travaillent de concert, mais la nuit venue, les forces du corps se sont épuisées et il doit se reposer pour les régénérer. Et ce que dit le Midrash que lorsque la colombe est fatiguée, elle vole d’une aile, c’est l’âme de l’homme, qui elle continue son vol vers les hautes sphères, pendant qu’elle se repose de l’autre aile, qui est le corps, qui ne peut suivre et demande du repos. C’est d’ailleurs une des manières d’expliquer cet autre passouk (Téhilim 55:7):
וָאֹמַר–מִי-יִתֶּן-לִי אֵבֶר, כַּיּוֹנָה: אָעוּפָה וְאֶשְׁכֹּנָה
Ah! me dis-je, que n’ai-je des ailes comme la colombe? Je m’envolerais et j’établirai ma demeure.
Je m’envolerai – d’une aile, l’âme – et j’établirai ma demeure – je me reposerai de l’autre, le corps.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת קדושים)
– Si on a rempli un ustensile pour en boucher les trous et les fentes, ainsi que l’eau dans laquelle on a refroidi du fer vif, ou bien encore un ustensile gradué et rempli d’eau dans lequel on plonge les morceaux de viandes pour en connaitre le poids, ces travaux rendent l’eau passoul pour la nétila.
– L’eau de refroidissement d’un alambic est aussi passoul pour la nétila.
(על פי בן יש חי הלכות – שנה א’ – פרשת אחרי מות – הלכות ט-י)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette et Alice Aïcha bat Ra’hma,
ת.נ.צ.ב.ה