•Ben Ish Hai Quotidien• 22 mai 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
אִישׁ עַל-דִּגְלוֹ בְאֹתֹת לְבֵית אֲבֹתָם, יַחֲנוּ בְּנֵי יִשְׂרָאֵל: מִנֶּגֶד, סָבִיב לְאֹהֶל-מוֹעֵד יַחֲנוּ
Rangés chacun sous sa bannière, selon les signes, d’après leurs maisons paternelles, ainsi camperont les enfants d’Israël; c’est en face et autour de la tente d’assignation qu’ils seront campés.
On peut voir dans ce passouk une allusion à la manière de pratiquer la Torah et les Mitsvot. Il est évident qu’il faut respecter les ordonnances, positives et négatives et qu’il faut les étudier, sinon il est impossible de les connaitre et de les respecter. Nous avons donc, l’étude de la Torah et le respect des Mitsvot, mais le troisième élément pour former la perfection est la Sim’ha, car sans joie dans la Torah et les Mitsvot, elles perdent toute leur valeur, comme on le voit dans les malédictions de Ki-Tavo (Devarim 28:47): תַּחַת, אֲשֶׁר לֹא-עָבַדְתָּ אֶת-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, בְּשִׂמְחָה, וּבְטוּב לֵבָב–מֵרֹב, כֹּל – Et parce que tu n’auras pas servi Hashem, ton Dieu, avec joie et contentement de cœur, au sein de l’abondance.
On a déjà expliqué que les mots Otot – les signes peuvent se lire Otiot – les lettres et Beth Avotam – la maison de leurs pères peut se lire les noms de leurs pères. Et de ce passouk on comprend qu’il y a aussi une allusion à ce concept dans les nom des patriarches. En effet, Avraham, dont la valeur numérique est de 248, comme les ordonnances positives représente donc le respect des Mitsvot. Yaakov lui représente l’étude de la Torah, car l’étude de la partie dévoilée de la Torah se représente par le croisement des noms Adnout et Havaya (c’est-à-dire א-י-ד-ה-נ-ו-י-ה) dont la valeur numérique est 91, tandis que l’étude de sa partie cachée se représente par le croisement des noms Havaya et Adnout (י-א-ה-ד-ו-נ-ה-י) qui a donc la même valeur de 91. Et les deux, ont celle de 182 comme le nom Yaakov. Il nous reste Ytshak, dont la signification littérale de son nom signifie rire et que Onkélos traduit par la joie.
On voit donc comment ce passouk nous enjoint d’aller chercher dans les noms des Avot les trois composants d’une Avoda parfaite.
(על פי בן איש חי דרשות – פרשת במדבר)
– Dans une ville ou il y a un érouv on pourra porter sans restriction (si ce n’est le mouktsé, évidement), par contre si on sort de la ville ou s’il n’y en a pas, on ne pourra porter que ce qui est nécessaire pour maintenant. On ne pourra pas aller en promenade avec en poche des choses qu’on aura besoin qu’au retour, par exemple le sidour pour min’ha ou une clef de coffre qu’on aurait pu cacher chez soi.
– Un couteau ou des couverts, si on ne sort pas pour manger, certains interdisent, mais d’autre permettent au cas où on trouverait de quoi manger et on en aurait besoin. Il vaut donc mieux être ma’hmir (plus rigoureux) et s’abstenir. La montre par contre est nécessaire en tout temps, il n’y aura pas d’interdit à la porter le Yom Tov, même sans érouv.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פרשת במדבר – הלכה ט)
Dédié à la réfouah shélémah de ‘Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat ‘Haya Myriam, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Sim’ha.
Dédié également à l’élévation de l’âme de Ra’hel bat Mazal, Chaoul ben Nissim, Daniella Fortunée bat Ra’hel, Ra’hel bat Maya, Esther Hadassa bat Jeanette Jamilla, Haya Ra’hel bat Sassya Lisette, Alice Aïcha bat Ra’hma et Charles Chalom ben Olga ‘Hanna,
ת.נ.צ.ב.ה