•Ben Ish Hai Quotidien• 22 janvier 2015
Yehonathan Chaoul Parsy
דַּבֶּר-נָא, בְּאָזְנֵי הָעָם; וְיִשְׁאֲלוּ אִישׁ מֵאֵת רֵעֵהוּ, וְאִשָּׁה מֵאֵת רְעוּתָהּ, כְּלֵי-כֶסֶף, וּכְלֵי זָהָב – Intervient s’il te plait en ma faveur auprès du peuple, pour qu’ils empruntent chacun à son voisin et chacune à sa voisine, des ustensiles en argent et des ustensiles en or.
Pour bien comprendre pourquoi Hashem demande avec tant de politesse « Intervient s’il te plait en ma faveur » que les Béné Israel aillent emprunter des choses chères aux égyptiens, alors qu’ils savent qu’il les garderont en paiement de leur esclavage et la logique voudrait qu’ils courent les emprunter. Pourquoi avoir besoin de leur demander comme une faveur? De plus le mot Ré’éhou ici traduit par voisin veut dire son prochain et parait mal adapté pour leurs bourreaux?
En fait il y a ici une attention spéciale portée aux plus pauvres d’Israel. Hashem sait que quand les pauvres vont emprunter des ustensiles aux égyptiens habillées de hayons, ils recevront des articles de bas niveau. Donc il demande en faveur à Moshé Rabeinou Alav Hashalom, d’intercéder auprès des riches d’Israel de prêter de beaux habits aux pauvres qui eux sont leurs prochains, pour qu’avec ces beaux habits ils reçoivent des articles de premier choix à hauteur de leur apparence. Et ça a nécessité d’être présenté comme une faveur car si les pauvres avaient reçu des article de bas niveau ceux de plus grande valeur aurait été récupérés par les riches d’Israel eux-même. Hashem a du leur demander ceci comme une faveur.
Et si Hashem a dit s’il te plait à Moshé c’est que lui-même ne désirait pas présenter ceci comme une faveur à l’encontre d’Hashem mais comme un décret, Hashem lui dit s’il te plait pour lui indiquer comment présenter la chose aux riches.
(על פי בן יש חי דרשות – פר’ בא)
– Il est permis de penser à des Divrei Torah quand on est nu, et même face à une nudité de quelqu’un d’autre. Car l’interdiction porte sur la parole et non la pensée. Par contre si on écoute une bracha dont on veut se rendre quitte et qu’on est face à une nudité, puisque on se rend quitte en utilisant le principe que celui qui écoute est comme celui qui dit, et qu’à ce moment il ne peut pas la dire, on ne serra donc pas quitte de la bracha. On pourra donc avoir des pensées de Torah au mikvé, mais il faudra faire attention de ne pas les dire.
– « un téfa’h dévoilé chez une femme est une nudité » ce principe veut dire que 8 cm de peau visible chez une femme qui devrait normalement être cachés sont considérés comme une nudité interdisant la prière et l’étude face à elle. Même si c’est sa propre femme. Par contre les mains et le visage qui sont normalement dévoilés, même ceux d’une femme qui n’est pas la sienne, n’interdisent pas. Certains pensent que ce principe des 8 cm, le téfa’h a été dit pour sa propre femme et que pour une étrangère un quantité minime suffit à interdire. De même certains pensent que l’interdictions des 8 cm porte aussi sur une enfant. Il faudra essayer autant que possible d’appliquer ces avis.
(על פי בן איש חי הלכות – שנה א’ – פר’ בא – הלכות ז-ח)
Dédié à la réfouah shélémah de Haya Simha bat Jeanette Jamilla, Mézala bat Haya Myriam, Ariella Arlette Myriam bat Mézala, Batshéva bat Elishéva, Avraham ben Soultana Ra’hel et Avner ben Simha.